A la veille d'une échéance électorale cruciale pour l'avenir du pays, le candidat du parti politique " Talaie El Houriyat ", Ali Benflis fait face à une cabale et une "fakenews " sans précédent et distillée par certains médias qui ne sont plus à présenter tellement. L'ancien chef de Gouvernement a réagi face aux accusations colportées contre lui par le tribunal de Bir Mourad Rais dans la sulfureuse affaire de " l'espion ". En effet, la publication du communiqué du tribunal de Bir Mourad Rais, lundi soir; qui accable le candidat au scrutin, Ali Benflis en l'occurrence, l'a pour le moins déstabilisé. Ce dernier s'est retrouvé au cœur de la tourmente; suite à l'arrestation d'un individu portant les initiales B.S., qui aurait infiltré la direction de sa campagne électorale pour communiquer des informations à un pays étranger. Selon des sources médiatiques, l'accusé serait un franco-algérien, ingénieur du son de fonction et qui connaît Benflis depuis plus de 16 ans. Ainsi, c'est dans la soirée du lundi, quelques heures après l'annonce dudit communiqué; que le candidat a décidé de répondre aux accusations colportées contre sa personne. Ali Benflis s'est défendu en expliquant que le fameux " espion "; ne faisait pas partie de la direction de sa campagne comme le laissait entendre le communiqué du parquet. Il s'est dit victime d'une " confusion voulue et préméditée " et il y voit dans cette affaire; une atteinte à son honneur, à son image et à sa réputation auprès de l'opinion publique algérienne; à presque 48 heures des présidentielles. Le candidat a par ailleurs ajouté n'avoir jamais omis l'existence du fameux " compte bancaire " domicilié en France. Selon lui, tous ses avoirs financiers ont été mentionnés dans ses déclarations de patrimoine. * Pour rappel, le parquet a fait savoir que le prévenu [B.S.] avait aidé Benflis par le passé, en lui réglant un souci relatif à un compte bancaire ouvert dans un pays étranger. À moins de 72 heures du scrutin, cette affaire qui entache Ali Benflis et ternit son image auprès de l'opinion publique; risque de compromettre sérieusement sa candidature.