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Escale sur l'âge d'or des connaissances
Célébration de la journée du savoir
Publié dans Le Maghreb le 17 - 04 - 2008


Quel sens pouvons-nous donner à la Journée du savoir dans une contrée où des chercheurs, des inventeurs et autres artistes authentiques émigrent par centaines vers des terres plus accueillantes ? Comment peut-on savoir quand les bibliothèques universitaires tournent avec un quota d'ouvrages limité et autant d'amphis ouverts au vent ?Nous fêtons tous les 16 avril de l'année la journée de Yaoum El Ilm -ou journée du savoir- une date anniversaire du décès du réformiste Ibn Badis en 1940 à l'âge de 51 ans. Treize siècles avant lui, lors de la venue de l'Islam au XII ème siècle de notre ère, la première sourate révèlée au prophète Mohamed (QSSSL), par l'archange Gabriel, fut "Iqraa ", " Lit". Selon l'analyse grammaticale cette phrase est un ordre, un ordre pour le savoir. Mais quel savoir ? "Iqraa wa rabouka el akram ", (lit et Dieu sera généreux) ordonna-t-il. L'Islam a eu son âge d'or entre le XIème et le XIVème siècle. Les musulmans de Babylone à leur tête Haroun Errachid, tout comme ceux de l'Andalousie furent les premiers à construire des bibliothèques grandioses dans des universités en accordant la plus grande opulence aux penseurs de l'époque qui se devaient de lire et de traduire la totalité des ouvrages des savants et philosophes grecs. Les européens, notamment leurs penseurs venaient chercher le savoir dans les universités de Cordoue ou de l'Andalousie, jusqu'au jour où ils ont transporté dans leurs contrées, idées et architectures. Ce n'est plus le cas aujourd'hui où ce sont les musulmans notamment les pays arabes comme le nôtre, qui se déplacent en Occident pour chercher le savoir ou autre. Ibn Badis qui a fait les écoles islamiques du Hidjaz et de Tunis -Zitouna- a, dès son retour, vers le début des années 20 dans sa ville natale de Constantine, entamé sa réforme. Il réalisa que la voie de la réforme passait par l'instruction parce qu'un peuple ignorant ne pouvait comprendre le sens de la libération et de la lutte contre le colonialisme. C'est pour cette raison que Ibn Badis commença à ouvrir des écoles et prit en charge lui-même l'enseignement. Il concentra son action sur l'enseignement aux adultes en ouvrant des centres d'alphabétisation. Il s'intéressa également à l'instruction des jeunes femmes dans la mesure où il ouvrit la première école de filles à Constantine en 1918, considérant que l'instruction de la femme était l'une des conditions essentielles pour la renaissance de la société sans que cela ne signifie pour autant la négation des traditions et valeurs islamiques. Ibn Badis étendit son action par l'ouverture d'écoles dans différentes régions du pays, encadrées par des chouyoukhs tels que Cheikh El Bachir al Ibrahimi, Moubarak El Mili et d'autres…Il contribua également à l'ouverture de clubs culturels tels que le club at-Taraqi à Alger et aida à la création d'associations théâtrales et sportives. L'enseignement était éminemment religieux, mais c'était loin de ce matraquage que subissent quelques peuples dans les mosquées d'aujourd'hui. Plus qu'une priorité, le savoir ne peut se suffire par une fête où l'on récite inlassablement lors de ce rendez-vous sporadique, les vertus de tel ou tel homme de l'histoire. Le savoir doit avant tout s'accompagner d'outils, d'espace où chacun pourrait profiter à sa guise d'un enseignement démocratique, source de lumière.

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