Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, vient de contredire certaines thèses selon lesquelles plusieurs personnes étaient présentes lors de l'assassinat du colonel Ali Tounsi, le directeur général de la Sûreté nationale assassiné, jeudi dernier, par un de ses proches collaborateurs, le colonel Chouaib Oultache. Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, vient de contredire certaines thèses selon lesquelles plusieurs personnes étaient présentes lors de l'assassinat du colonel Ali Tounsi, le directeur général de la Sûreté nationale assassiné, jeudi dernier, par un de ses proches collaborateurs, le colonel Chouaib Oultache. Catégorique sur ce plan, Nouredine Yazid Zerhouni a tenu à déclarer qu'«il n'y a aucun témoin». Sur les motifs de cet assassinat, il précise que «c'est probablement une affaire personnelle entre les deux hommes» qui en serait à l'origine. S'exprimant en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation, le ministre de l'Intérieur, interrogé par les journalistes présents en grand nombre, dira aussi que «celui qui a commis ce meurtre est vivant», confirmant ainsi les informations déjà parues dans les colonnes de la presse nationale. Toutefois, Zerhouni n'en dira pas plus, notamment sur son état de santé ou du lieu où il se trouve actuellement, se limitant juste à affirmer qu'«actuellement, l'affaire est sous la responsabilité de la justice et qu'il faut laisser cette dernière faire son travail dans la sérénité». Il a promis, à ce propos, que l'enquête se «fera dans une totale transparence» et que l'opinion publique sera ainsi tenue informée de tout les développements liés à cette affaire. C'est la première fois que le ministre de l'Intérieur s'exprime sur cette affaire, qui a bouleversé l'opinion publique nationale, même s'il n'a pas apporté des réponses précises à de nombreuses interrogations. Depuis jeudi dernier, jour où a eu lieu cet assassinat dans le bureau même du colonel Ali Tounsi, les supputations allaient, en effet, bon train et chacun y allait de sa propre version. Le colonel Chouaib Oultache, qui assurait la responsabilité de l'unité héliportée de la DGN, sise à Dar El Beïda, était ainsi tantôt donné pour mort, tantôt évacué d'urgence vers l'étranger pour soins. Le colonel Oultache, grièvement blessé lors de ce dramatique évènement et qui a été évacué d'urgence vers l'hôpital Mohamed-Lamine-Debaghine (ex-Maillot) selon certains ou vers la clinique de la Sûreté nationale, selon d'autres ou même vers l'hôpital militaire de Aïn Naadja, dans un état comateux, était plongé, dans un premier temps, dans un profond coma avant que certaines informations officieuses ne révèlent qu'il est tiré d'affaire et que sa vie est hors de danger. L'absence provisoire de communication officielle a, on s'en doute, nourri ces spéculations. Dans le communiqué du ministere de l'Intérieur, rendu public jeudi dernier il a été indiqué que «le décès de Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale est survenu lors d'une séance de travail, au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a utilisé son arme et blessé mortellement le colonel Ali Tounsi. Après quoi, il a retourné l'arme contre lui, se blessant grièvement, avant d'être évacué vers l'hôpital». A. S. Catégorique sur ce plan, Nouredine Yazid Zerhouni a tenu à déclarer qu'«il n'y a aucun témoin». Sur les motifs de cet assassinat, il précise que «c'est probablement une affaire personnelle entre les deux hommes» qui en serait à l'origine. S'exprimant en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation, le ministre de l'Intérieur, interrogé par les journalistes présents en grand nombre, dira aussi que «celui qui a commis ce meurtre est vivant», confirmant ainsi les informations déjà parues dans les colonnes de la presse nationale. Toutefois, Zerhouni n'en dira pas plus, notamment sur son état de santé ou du lieu où il se trouve actuellement, se limitant juste à affirmer qu'«actuellement, l'affaire est sous la responsabilité de la justice et qu'il faut laisser cette dernière faire son travail dans la sérénité». Il a promis, à ce propos, que l'enquête se «fera dans une totale transparence» et que l'opinion publique sera ainsi tenue informée de tout les développements liés à cette affaire. C'est la première fois que le ministre de l'Intérieur s'exprime sur cette affaire, qui a bouleversé l'opinion publique nationale, même s'il n'a pas apporté des réponses précises à de nombreuses interrogations. Depuis jeudi dernier, jour où a eu lieu cet assassinat dans le bureau même du colonel Ali Tounsi, les supputations allaient, en effet, bon train et chacun y allait de sa propre version. Le colonel Chouaib Oultache, qui assurait la responsabilité de l'unité héliportée de la DGN, sise à Dar El Beïda, était ainsi tantôt donné pour mort, tantôt évacué d'urgence vers l'étranger pour soins. Le colonel Oultache, grièvement blessé lors de ce dramatique évènement et qui a été évacué d'urgence vers l'hôpital Mohamed-Lamine-Debaghine (ex-Maillot) selon certains ou vers la clinique de la Sûreté nationale, selon d'autres ou même vers l'hôpital militaire de Aïn Naadja, dans un état comateux, était plongé, dans un premier temps, dans un profond coma avant que certaines informations officieuses ne révèlent qu'il est tiré d'affaire et que sa vie est hors de danger. L'absence provisoire de communication officielle a, on s'en doute, nourri ces spéculations. Dans le communiqué du ministere de l'Intérieur, rendu public jeudi dernier il a été indiqué que «le décès de Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale est survenu lors d'une séance de travail, au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a utilisé son arme et blessé mortellement le colonel Ali Tounsi. Après quoi, il a retourné l'arme contre lui, se blessant grièvement, avant d'être évacué vers l'hôpital». A. S.