Des anciens travailleurs de la STA (Société des Travaux d'Annaba), au nombre de 220, s'estimant lésés dans leurs droits pour avoir été licenciés "abusivement", selon leur requête, ont finalement décidé d'ester en justice leur ancien employeur. "Le dossier a été remis par le biais d'un avocat à la justice, après l'obtention du PV de non-conciliation auprès de l'inspection de travail", nous a confirmé un groupe de travailleurs. Le bras de fer entre la direction de la STA et ces ex-salariés dure depuis quatre mois. Virés brutalement de leurs postes de travail pour, selon eux, avoir osé dénoncer la mauvaise gestion de l'entreprise et revendiqué une meilleure prise en charge socio-professionnelle, les travailleurs protestataires, issus de l'unité 1040 d'El Bouni et de celles de Chaïba et El Hadjar, se sont élevés contre cet "autoritarisme" qui n'a pas lieu d'être et qui a touché de nombreux travailleurs qui se sont retrouvés, du jour au lendemain, dans la rue et au chômage. Plusieurs d'entre eux, affirme-t-on, étaient non déclarés auprès de la CNAS. Pour éviter une réaction en masse, la direction, indique-t-on, a procédé à leur licenciement par vague, invoquant divers prétextes selon le cas de chaque travailleur éjecté. Ces abus, est-il souligné dans le rapport adressé à la justice, ont été possibles en l'absence d'un syndicat d'entreprise qui aurait pu faire obstacle à de telles décisions. Toutes nos tentatives pour entrer en contact avec la direction de la STA sont restées infructueuses. M. R. Des anciens travailleurs de la STA (Société des Travaux d'Annaba), au nombre de 220, s'estimant lésés dans leurs droits pour avoir été licenciés "abusivement", selon leur requête, ont finalement décidé d'ester en justice leur ancien employeur. "Le dossier a été remis par le biais d'un avocat à la justice, après l'obtention du PV de non-conciliation auprès de l'inspection de travail", nous a confirmé un groupe de travailleurs. Le bras de fer entre la direction de la STA et ces ex-salariés dure depuis quatre mois. Virés brutalement de leurs postes de travail pour, selon eux, avoir osé dénoncer la mauvaise gestion de l'entreprise et revendiqué une meilleure prise en charge socio-professionnelle, les travailleurs protestataires, issus de l'unité 1040 d'El Bouni et de celles de Chaïba et El Hadjar, se sont élevés contre cet "autoritarisme" qui n'a pas lieu d'être et qui a touché de nombreux travailleurs qui se sont retrouvés, du jour au lendemain, dans la rue et au chômage. Plusieurs d'entre eux, affirme-t-on, étaient non déclarés auprès de la CNAS. Pour éviter une réaction en masse, la direction, indique-t-on, a procédé à leur licenciement par vague, invoquant divers prétextes selon le cas de chaque travailleur éjecté. Ces abus, est-il souligné dans le rapport adressé à la justice, ont été possibles en l'absence d'un syndicat d'entreprise qui aurait pu faire obstacle à de telles décisions. Toutes nos tentatives pour entrer en contact avec la direction de la STA sont restées infructueuses. M. R.