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Un challenge pour les entreprises algériennes
Elles se tailleront la part de lion dans le programme quinquennal
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 05 - 2010

Contrairement aux précédents programmes où la majorité des chantiers ont été confiés à de grands groupes internationaux, le nouveau programme quinquennal s'annonce sous de bons auspices pour l'entreprise algérienne qui sera appelée à s'impliquer davantage dans la réalisation des projets.
Contrairement aux précédents programmes où la majorité des chantiers ont été confiés à de grands groupes internationaux, le nouveau programme quinquennal s'annonce sous de bons auspices pour l'entreprise algérienne qui sera appelée à s'impliquer davantage dans la réalisation des projets.
La préférence nationale dans la réalisation des nouveaux projets et autres infrastructures de base est mise en branle. Les entreprises algériennes se verront ainsi confier des chantiers de grande ampleur suivant la nouvelle stratégie du gouvernement qui envisage de les mettre au centre de sa nouvelle politique économique.
Contrairement aux précédents programmes où la majorité des chantiers ont été confiés à de grands groupes internationaux, le nouveau programme quinquennal s'annonce sous de bons auspices pour l'entreprise algérienne qui sera appelée à s'impliquer davantage dans la réalisation des projets.
A en croire les déclarations des ministres, les dernières en date émanent de Amar Ghoul, les pouvoirs publics donneront la priorité à ces entreprises. De quoi réjouir le patronat qui devra néanmoins faire preuve de professionnalisme et de rigueur notamment en ce qui concerne le respect des normes et les délais de réalisation, des paramètres qui ont, souvent, fait défaut aux entrepreneurs algériens.
Programme quinquennal, la priorité accordée aux entreprises publiques
Le secteur des travaux publics, considéré parmi les mieux nantis en terme de budget vu les projets dont il a la charge de réaliser, se tournera, désormais, vers les entreprises algériennes. La question a été tranchée par le premier responsable du secteur, Amar Ghoul en l'occurrence, qui a déclaré, lors de sa dernière tournée au niveau des chantiers de la capitale, que «les pouvoirs publics accorderont la priorité aux entreprises publiques dans la réalisation des projets inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014».
En clair, en plus des entreprises publiques, «les bureaux d'étude, les organismes de contrôle et de suivi des travaux relevant du secteur public seront prioritaires également et bénéficieront de plusieurs projets dans le cadre de ce programme».
De quoi associer toute la chaîne de réalisation et probablement ne pas recourir à l'expertise étrangère.
Mais il est prématuré de l'affirmer, car il faut se rendre à l'évidence que c'est à la fois un challenge et un défi qui attendent les entreprises algériennes qui traînent derrières elles un lourd passif fait de retard et de « bricolage » notamment.
Les méthodes de travail souvent décriées ont fait beaucoup de mal à la réputation et la crédibilité de ces entreprises. Sont-elles à présent plus aguerries et plus aptes à concrétiser ces chantiers et pas des moindres ? En tout cas, Amar Ghoul a eu à le préciser, les projets seront accordés aux entreprises répondant aux normes.
Les compétences d'abord
S'il y a bien un projet qui fera parler de lui de par son importance, ce sera l'autoroute des Hauts- Plateaux. Longue de 1.300 km, ce mégaprojet est sur la liste des chantiers que le gouvernement compte confier dans sa totalité à «100% aux entreprises algériennes» comme a tenu à l'affirmer Amar Ghoul, le mois dernier.
Les travaux devaient commencer en 2008 mais ce n'est maintenant que le projet est déjà inscrit officiellement dans le programme quinquennal.
Evoquant les raisons du choix des entreprises nationales, le premier responsable du secteur a mis en avant les aspects techniques comme le relief de la région des Hauts-Plateaux qui est «moins compliqué que celui de l'autoroute Est-Ouest».
Pour les techniciens donc, le projet est à la portée de ces entreprises. Mais avant de crier victoire, il faut s'assurer des capacités réelles de ces entreprises à mettre sur pied ce projet.
Comme préalable, des conditions sont déjà définies auxquelles doit répondre toute entreprise soumissionnaire.
Les premiers éléments dévoilés par les responsables du secteur des travaux publics mentionnent d'abord la nécessité de «se réorganiser sur le plan intérieur». Dans ce cadre, il est bien établi que les entreprises algériennes ne sont pas toutes outillées de moyens notamment en matière de marketing, point fort des groupes internationaux qui disposent également de la maitrise des ouvrages à tous les niveaux de réalisation. Autre condition considérée comme l'épine dorsale dans ce secteur qui demande, en plus d'une main d'œuvre qualifiée, des compétences.
Ces entreprises ont ainsi le devoir de leur ouvrir leurs portes.
Mais sont-elles, pour autant, disponibles sur le marché du travail ? La question s'est toujours posée tant le déficit est criant dans ce domaine.
Les entreprises souffrent, en effet, de manque de compétences sans lesquelles tout projet ne pourra voir le jour.
Pour l'heure, on compte beaucoup sur les ingénieurs formés au Japon ou en Chine dans le cadre de la réalisation de l'autoroute Est-Ouest en plus des travailleurs au nombre de 30.000 qui seront redéployés pour la réalisation du projet de l'autoroute des Hauts-Plateaux et des pénétrations au niveau de plusieurs wilayas.
La liste des conditions ne s'arrête pas là. Les expériences du passé ont contraint à présent les pouvoirs publics à s'occuper davantage du volet des délais et des normes. Ainsi, est-il précisé, le respect des normes internationales est une condition sine qua non en matière de réalisation et de suivi des projets.
Le gouvernement semble vouloir bien préparer le terrain à ces entreprises en annonçant des aides financières. «Ce problème sera pris en charge par le gouvernement pour assurer aux entreprise leur efficience et relever le défi des projets arrêtés dans le cadre du programme quinquennal».
Mieux encore, «le secteur a arrêté, à cet effet, un programme incitatif au profit de ces entreprises qui sera soumis au gouvernement pour adoption».
Autre projet confié à une société nationale, la «gestion des aires de service le long de l'autoroute Est-Ouest». Le contrat a été décroché par Naftal qui réalisera le projet dans le cadre de la « sous concession». Le projet sera sous forme d'un «petit village disposant de toutes les commodités nécessaires comme la restauration, l'hôtellerie et, bien sûr, la vente de carburant». Autant d'atouts annoncés par le membre du gouvernement qui compte élargir la préférence nationale à d'autres secteurs d'activité. Dans le domaine industriel, la SNVI, un des fleurons de l'industrie mécanique, a vu son carnet de commande bien rempli pour les prochains mois. Le 11 mai dernier, le Conseil des ministres a donné son aval pour l'attribution d'un marché de livraison de 1.020 autobus SNVI au ministère des Transports. Ces autobus sont destinés aux 34 établissements publics de transport urbain de plusieurs chefs-lieux de wilayas. Le montant du contrat n'a pas été divulgué.
La SNVI a bénéficié d'un autre contrat de vente de 5 bus aménagés en classes mobiles utilisant la technologie d'émission et de réception VSAT et équipés de blocs informatiques au profit du ministère de la Formation professionnelle. Ces classes mobiles, reliées à des établissements de formation et d'enseignement professionnel, dispenseront des formations en milieu rural notamment pour les femmes au foyer et les jeunes demandeurs d'emploi. En somme, la relance de l'activité ne repose plus sur l'apport du capital étranger. L'Etat est bien déterminé à mettre la main à la poche. Mais pourra-t-on se passer de l'apport des étrangers en matière de savoir-faire notamment ? Il faudrait attendre le début des travaux pour être fixé sur les capacités des entreprises nationales.
La préférence nationale dans la réalisation des nouveaux projets et autres infrastructures de base est mise en branle. Les entreprises algériennes se verront ainsi confier des chantiers de grande ampleur suivant la nouvelle stratégie du gouvernement qui envisage de les mettre au centre de sa nouvelle politique économique.
Contrairement aux précédents programmes où la majorité des chantiers ont été confiés à de grands groupes internationaux, le nouveau programme quinquennal s'annonce sous de bons auspices pour l'entreprise algérienne qui sera appelée à s'impliquer davantage dans la réalisation des projets.
A en croire les déclarations des ministres, les dernières en date émanent de Amar Ghoul, les pouvoirs publics donneront la priorité à ces entreprises. De quoi réjouir le patronat qui devra néanmoins faire preuve de professionnalisme et de rigueur notamment en ce qui concerne le respect des normes et les délais de réalisation, des paramètres qui ont, souvent, fait défaut aux entrepreneurs algériens.
Programme quinquennal, la priorité accordée aux entreprises publiques
Le secteur des travaux publics, considéré parmi les mieux nantis en terme de budget vu les projets dont il a la charge de réaliser, se tournera, désormais, vers les entreprises algériennes. La question a été tranchée par le premier responsable du secteur, Amar Ghoul en l'occurrence, qui a déclaré, lors de sa dernière tournée au niveau des chantiers de la capitale, que «les pouvoirs publics accorderont la priorité aux entreprises publiques dans la réalisation des projets inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014».
En clair, en plus des entreprises publiques, «les bureaux d'étude, les organismes de contrôle et de suivi des travaux relevant du secteur public seront prioritaires également et bénéficieront de plusieurs projets dans le cadre de ce programme».
De quoi associer toute la chaîne de réalisation et probablement ne pas recourir à l'expertise étrangère.
Mais il est prématuré de l'affirmer, car il faut se rendre à l'évidence que c'est à la fois un challenge et un défi qui attendent les entreprises algériennes qui traînent derrières elles un lourd passif fait de retard et de « bricolage » notamment.
Les méthodes de travail souvent décriées ont fait beaucoup de mal à la réputation et la crédibilité de ces entreprises. Sont-elles à présent plus aguerries et plus aptes à concrétiser ces chantiers et pas des moindres ? En tout cas, Amar Ghoul a eu à le préciser, les projets seront accordés aux entreprises répondant aux normes.
Les compétences d'abord
S'il y a bien un projet qui fera parler de lui de par son importance, ce sera l'autoroute des Hauts- Plateaux. Longue de 1.300 km, ce mégaprojet est sur la liste des chantiers que le gouvernement compte confier dans sa totalité à «100% aux entreprises algériennes» comme a tenu à l'affirmer Amar Ghoul, le mois dernier.
Les travaux devaient commencer en 2008 mais ce n'est maintenant que le projet est déjà inscrit officiellement dans le programme quinquennal.
Evoquant les raisons du choix des entreprises nationales, le premier responsable du secteur a mis en avant les aspects techniques comme le relief de la région des Hauts-Plateaux qui est «moins compliqué que celui de l'autoroute Est-Ouest».
Pour les techniciens donc, le projet est à la portée de ces entreprises. Mais avant de crier victoire, il faut s'assurer des capacités réelles de ces entreprises à mettre sur pied ce projet.
Comme préalable, des conditions sont déjà définies auxquelles doit répondre toute entreprise soumissionnaire.
Les premiers éléments dévoilés par les responsables du secteur des travaux publics mentionnent d'abord la nécessité de «se réorganiser sur le plan intérieur». Dans ce cadre, il est bien établi que les entreprises algériennes ne sont pas toutes outillées de moyens notamment en matière de marketing, point fort des groupes internationaux qui disposent également de la maitrise des ouvrages à tous les niveaux de réalisation. Autre condition considérée comme l'épine dorsale dans ce secteur qui demande, en plus d'une main d'œuvre qualifiée, des compétences.
Ces entreprises ont ainsi le devoir de leur ouvrir leurs portes.
Mais sont-elles, pour autant, disponibles sur le marché du travail ? La question s'est toujours posée tant le déficit est criant dans ce domaine.
Les entreprises souffrent, en effet, de manque de compétences sans lesquelles tout projet ne pourra voir le jour.
Pour l'heure, on compte beaucoup sur les ingénieurs formés au Japon ou en Chine dans le cadre de la réalisation de l'autoroute Est-Ouest en plus des travailleurs au nombre de 30.000 qui seront redéployés pour la réalisation du projet de l'autoroute des Hauts-Plateaux et des pénétrations au niveau de plusieurs wilayas.
La liste des conditions ne s'arrête pas là. Les expériences du passé ont contraint à présent les pouvoirs publics à s'occuper davantage du volet des délais et des normes. Ainsi, est-il précisé, le respect des normes internationales est une condition sine qua non en matière de réalisation et de suivi des projets.
Le gouvernement semble vouloir bien préparer le terrain à ces entreprises en annonçant des aides financières. «Ce problème sera pris en charge par le gouvernement pour assurer aux entreprise leur efficience et relever le défi des projets arrêtés dans le cadre du programme quinquennal».
Mieux encore, «le secteur a arrêté, à cet effet, un programme incitatif au profit de ces entreprises qui sera soumis au gouvernement pour adoption».
Autre projet confié à une société nationale, la «gestion des aires de service le long de l'autoroute Est-Ouest». Le contrat a été décroché par Naftal qui réalisera le projet dans le cadre de la « sous concession». Le projet sera sous forme d'un «petit village disposant de toutes les commodités nécessaires comme la restauration, l'hôtellerie et, bien sûr, la vente de carburant». Autant d'atouts annoncés par le membre du gouvernement qui compte élargir la préférence nationale à d'autres secteurs d'activité. Dans le domaine industriel, la SNVI, un des fleurons de l'industrie mécanique, a vu son carnet de commande bien rempli pour les prochains mois. Le 11 mai dernier, le Conseil des ministres a donné son aval pour l'attribution d'un marché de livraison de 1.020 autobus SNVI au ministère des Transports. Ces autobus sont destinés aux 34 établissements publics de transport urbain de plusieurs chefs-lieux de wilayas. Le montant du contrat n'a pas été divulgué.
La SNVI a bénéficié d'un autre contrat de vente de 5 bus aménagés en classes mobiles utilisant la technologie d'émission et de réception VSAT et équipés de blocs informatiques au profit du ministère de la Formation professionnelle. Ces classes mobiles, reliées à des établissements de formation et d'enseignement professionnel, dispenseront des formations en milieu rural notamment pour les femmes au foyer et les jeunes demandeurs d'emploi. En somme, la relance de l'activité ne repose plus sur l'apport du capital étranger. L'Etat est bien déterminé à mettre la main à la poche. Mais pourra-t-on se passer de l'apport des étrangers en matière de savoir-faire notamment ? Il faudrait attendre le début des travaux pour être fixé sur les capacités des entreprises nationales.


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