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Des pieds noirs à la recherche d'anciens amis
El kala, leur séjour est de courte durée
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 05 - 2010

Un groupe constitué d'une dizaine de pieds-noirs déambule, avec d'anciens amis, dans El Kala. Ces natifs de la ville ont visité tous les coins où ils avaient passé leur tendre enfance et rencontré leurs anciens copains avec lesquels ils avaient partagé les bancs d'école, ou des voisins de quartier.
Un groupe constitué d'une dizaine de pieds-noirs déambule, avec d'anciens amis, dans El Kala. Ces natifs de la ville ont visité tous les coins où ils avaient passé leur tendre enfance et rencontré leurs anciens copains avec lesquels ils avaient partagé les bancs d'école, ou des voisins de quartier.
Approché, un des touristes nous apprend que la ville a connu un profond changement positif au point où nous ne pouvons plus reconnaitre certains endroits. Ces pieds-noirs visitent les endroits qui leur rappellent leur enfance, ainsi que de nombreux souvenirs. Des retrouvailles émouvantes ont marqué cette visite surprise. «Vous savez, l'enfance marque toujours les hommes et les femmes. L'endroit où l'on est né, où on a grandi, c'est en quelque sorte une partie de notre existence » remarque une femme âgée de soixante-six ans. «Tous ces souvenirs d'un passé lointain partagé avec les enfants de cette ville est une partie de nous-mêmes» indique un pied-noir qui regrette de ne pas retrouver à la même place le stade où il a vécu les jeux les plus fous. Un des visiteurs ne cache pas qu'il garde de bons souvenirs de la ville de la « Calle ». « moi, j'y ai passé toute mon enfance », nous répète-t-il. «A chaque fois que je viens à la Calle , je suis ému » poursuivra un ancien instituteur, les larmes aux yeux. C'est un plaisir de revoir après tant d'années d'absence notre ville natale. Il y a beaucoup de choses qui ont changé on ne reconnaît plus nos anciennes rues, les jardins où nous avions l'habitude de jouer, surtout ceux qui ont revu leur ville natale qu'ils ont quittée, pour certains depuis presque 48 ans. Mais surtout retrouver des amis d'enfance, des camarades de classe. Je regrette profondément la mort de certains, nous lance un ancien éboueur de la ville. Ainsi, après une courte visite dans la ville, où ils ont été chaleureusement reçus par plusieurs familles, ils se sont rendus à Oum Teboul, El Ayoun, Ramel Souk avant de regagner l' hôtel où ils passeront une nuit avant de repartir. «On croyait qu'on allait être seulement ému, mais là, on est vraiment troublé par l'accueil exceptionnel, chaleureux et fraternel qui nous a été réservé par la population sans animosité aucune. C'est sûr qu'aujourd'hui, on a eu ensemble assez de ressources pour tourner une page douloureuse de notre histoire commune», révélera un ex-boulanger de la ville, pied-noir. Le séjour a été de courte durée mais la majorité écrasante du groupe a promis de revenir pour goûter aux plaisirs de cette ville balnéaire El Kala, autrefois appelée « Le Petit Paris »
Approché, un des touristes nous apprend que la ville a connu un profond changement positif au point où nous ne pouvons plus reconnaitre certains endroits. Ces pieds-noirs visitent les endroits qui leur rappellent leur enfance, ainsi que de nombreux souvenirs. Des retrouvailles émouvantes ont marqué cette visite surprise. «Vous savez, l'enfance marque toujours les hommes et les femmes. L'endroit où l'on est né, où on a grandi, c'est en quelque sorte une partie de notre existence » remarque une femme âgée de soixante-six ans. «Tous ces souvenirs d'un passé lointain partagé avec les enfants de cette ville est une partie de nous-mêmes» indique un pied-noir qui regrette de ne pas retrouver à la même place le stade où il a vécu les jeux les plus fous. Un des visiteurs ne cache pas qu'il garde de bons souvenirs de la ville de la « Calle ». « moi, j'y ai passé toute mon enfance », nous répète-t-il. «A chaque fois que je viens à la Calle , je suis ému » poursuivra un ancien instituteur, les larmes aux yeux. C'est un plaisir de revoir après tant d'années d'absence notre ville natale. Il y a beaucoup de choses qui ont changé on ne reconnaît plus nos anciennes rues, les jardins où nous avions l'habitude de jouer, surtout ceux qui ont revu leur ville natale qu'ils ont quittée, pour certains depuis presque 48 ans. Mais surtout retrouver des amis d'enfance, des camarades de classe. Je regrette profondément la mort de certains, nous lance un ancien éboueur de la ville. Ainsi, après une courte visite dans la ville, où ils ont été chaleureusement reçus par plusieurs familles, ils se sont rendus à Oum Teboul, El Ayoun, Ramel Souk avant de regagner l' hôtel où ils passeront une nuit avant de repartir. «On croyait qu'on allait être seulement ému, mais là, on est vraiment troublé par l'accueil exceptionnel, chaleureux et fraternel qui nous a été réservé par la population sans animosité aucune. C'est sûr qu'aujourd'hui, on a eu ensemble assez de ressources pour tourner une page douloureuse de notre histoire commune», révélera un ex-boulanger de la ville, pied-noir. Le séjour a été de courte durée mais la majorité écrasante du groupe a promis de revenir pour goûter aux plaisirs de cette ville balnéaire El Kala, autrefois appelée « Le Petit Paris »


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