«Parmi les difficultés rencontrées dans le développement des investissements en Algérie, on peut notamment citer les problèmes inhérents au financement des projets nationaux. Les raisons sont liées aux autorisations et aux activités réglementées notament dans le domaine du foncier. «Parmi les difficultés rencontrées dans le développement des investissements en Algérie, on peut notamment citer les problèmes inhérents au financement des projets nationaux. Les raisons sont liées aux autorisations et aux activités réglementées notament dans le domaine du foncier. «La législation n'autorise pas le promoteur du projet à exercer telle ou telle activité, d'où l'abandon du projet» a notamment déclaré, hier, Yasmina Benayoun, responsable au niveau de l'Agence nationale du développement des investissements (ANDI) lors d'une conférence organisée au forum d'El Moudjahid. En dépit d'un climat d'affaires jugé encourageant pour les investisseurs étrangers, des problèmes persistent, néanmoins, dans l'attractivité des investissements directs étrangers (IDE). Jusqu'en 2009, pas moins de 71.185 déclarations d'investissement ont été dénombrées pour un montant de 6.684 milliards DA, générant 998.945 emplois, cependant, des efforts restent à accomplir pour optimiser les réponses aux demandes d'investissement. Selon l'ANDI, sur 48.228 décisions octroyées, 10.836 ont été annulées pour différentes raisons et plus de 39.300 projets sont opérationnels sur le terrain. Parmi lesquels, 10.217 projets ont reçu des réponses positives, tandis que 1.515 projets ne sont pas encore entamés et 522 projets sont carrément abandonnés par les investisseurs. En tout, on compte 8.180 projets déjà réalisés suivant les statistiques de l'ANDI qui continue de mener des enquêtes et des opérations de contrôle exhaustives sur le terrain afin de jauger la situation des activités d'investissement. Abordant la problématique des investissements à l'épreuve du terrain et les obstacles liés au foncier industriel sachant qu'en Tunisie et au Maroc le terrain foncier est cédé au dinar symbolique aux investisseurs étrangers, Benayoun estime que «le dispositif législatif et les avantages offerts par l'ANDI sont destinés aussi bien aux investisseurs locaux qu'étrangers». «Il s'agit d'avantages fiscaux et parafiscaux, d'un vaste marché national très intéressant pour les promoteurs de projets internationaux, et d'autres facteurs compétitifs, tels que le coût de l'énergie, la disponibilité des matières premières et une main d'œuvre qualifiée pour les IDE», a-t-elle souligné. Pour sa part, le représentant du ministère de l'industrie et de la Promotion des investissements, Amar Gadir, a rappelé que les projets à présenter par les investisseurs étrangers doivent être bénéfiques pour eux, mais également pour l'Etat algérien. «Les projets doivent être relatifs à la production de biens et de services en vertu des dispositions de la loi de finances complémentaire 2009. Ainsi, les opportunités d'investissement sont offertes à tous les opérateurs économiques versés dans l'industrie. Il s'agit d'assurer la fabrication de biens en Algérie sachant que des exonérations d'impôts sont accordées pour une période de cinq années concernant, notamment, l'impôt sur le bénéfice (IBS), a-t-il précisé. Toutefois, faut-il rappeler que l'investisseur étranger désirant monter des opérations d'investissement en Algérie est soumis à certaines conditionnalités, telle que l'association avec un opérateur économique national sur la base d'un partage de capital avec 51% pour les locaux et 49% pour les entrepreneurs étrangers, comme le stipule la législation. «La législation n'autorise pas le promoteur du projet à exercer telle ou telle activité, d'où l'abandon du projet» a notamment déclaré, hier, Yasmina Benayoun, responsable au niveau de l'Agence nationale du développement des investissements (ANDI) lors d'une conférence organisée au forum d'El Moudjahid. En dépit d'un climat d'affaires jugé encourageant pour les investisseurs étrangers, des problèmes persistent, néanmoins, dans l'attractivité des investissements directs étrangers (IDE). Jusqu'en 2009, pas moins de 71.185 déclarations d'investissement ont été dénombrées pour un montant de 6.684 milliards DA, générant 998.945 emplois, cependant, des efforts restent à accomplir pour optimiser les réponses aux demandes d'investissement. Selon l'ANDI, sur 48.228 décisions octroyées, 10.836 ont été annulées pour différentes raisons et plus de 39.300 projets sont opérationnels sur le terrain. Parmi lesquels, 10.217 projets ont reçu des réponses positives, tandis que 1.515 projets ne sont pas encore entamés et 522 projets sont carrément abandonnés par les investisseurs. En tout, on compte 8.180 projets déjà réalisés suivant les statistiques de l'ANDI qui continue de mener des enquêtes et des opérations de contrôle exhaustives sur le terrain afin de jauger la situation des activités d'investissement. Abordant la problématique des investissements à l'épreuve du terrain et les obstacles liés au foncier industriel sachant qu'en Tunisie et au Maroc le terrain foncier est cédé au dinar symbolique aux investisseurs étrangers, Benayoun estime que «le dispositif législatif et les avantages offerts par l'ANDI sont destinés aussi bien aux investisseurs locaux qu'étrangers». «Il s'agit d'avantages fiscaux et parafiscaux, d'un vaste marché national très intéressant pour les promoteurs de projets internationaux, et d'autres facteurs compétitifs, tels que le coût de l'énergie, la disponibilité des matières premières et une main d'œuvre qualifiée pour les IDE», a-t-elle souligné. Pour sa part, le représentant du ministère de l'industrie et de la Promotion des investissements, Amar Gadir, a rappelé que les projets à présenter par les investisseurs étrangers doivent être bénéfiques pour eux, mais également pour l'Etat algérien. «Les projets doivent être relatifs à la production de biens et de services en vertu des dispositions de la loi de finances complémentaire 2009. Ainsi, les opportunités d'investissement sont offertes à tous les opérateurs économiques versés dans l'industrie. Il s'agit d'assurer la fabrication de biens en Algérie sachant que des exonérations d'impôts sont accordées pour une période de cinq années concernant, notamment, l'impôt sur le bénéfice (IBS), a-t-il précisé. Toutefois, faut-il rappeler que l'investisseur étranger désirant monter des opérations d'investissement en Algérie est soumis à certaines conditionnalités, telle que l'association avec un opérateur économique national sur la base d'un partage de capital avec 51% pour les locaux et 49% pour les entrepreneurs étrangers, comme le stipule la législation.