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Le jeûne face aux carences
Maladies chroniques
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 08 - 2010

Les recherches scientifiques entreprises de par le monde, en vue d'établir l'efficacité (et l'innocuité) du jeûne sur la santé, ont produit des résultats forts prometteurs, incitant chaque jour davantage des sommités médicales, de différentes spécialités, à en tenir compte dans le traitement d'un grand nombre de pathologies.
Les recherches scientifiques entreprises de par le monde, en vue d'établir l'efficacité (et l'innocuité) du jeûne sur la santé, ont produit des résultats forts prometteurs, incitant chaque jour davantage des sommités médicales, de différentes spécialités, à en tenir compte dans le traitement d'un grand nombre de pathologies.
Il existe de nombreux centres de cure de jeûne aux Etats-Unis, au Canada, en Angleterre et en Australie qui offrent des services selon le protocole établi par l'IAHP (International Association of Hygienic Physicians), un regroupement international de professionnels de la santé, spécialisés dans la supervision de cures de jeûne, et dispensant des formations certifiées sur le jeûne thérapeutique à des médecins, ostéopathes, chiropraticiens et naturopathes. Il existe d'autres associations de médecins faisant la promotion du jeûne, comme facteur de santé : la Société Nature et Santé, la British Natural Hygiene Society, la National Health Association - autrefois dirigée par le regretté Herbert M. Shelton lui-même, sous le nom d'American Natural Hygiene Society. Tous ces établissements préconisent la méthode classique du full time : à savoir, une cure de jeûne absolu de plusieurs jours, sous contrôle médical, le sujet ne consommant que de l'eau pure. Plus près de nous, la "Fondation Hassan II pour la Recherche Scientifique et Médicale sur le Ramadan", basée à la Faculté de médecine de Casablanca, assure, à l'intention de tous les Musulmans du monde, la promotion de la recherche clinique et biologique dans tous les domaines en relation avec la santé, pendant le Ramadhan. Elle met au point des enseignements scientifiques et médicaux diffusés, avec des moyens pédagogiques appropriés, vers l'ensemble des institutions médicales, pharmaceutiques, et paramédicales du monde musulman… Prôné par les sages et les philosophes, depuis la plus haute Antiquité, aux fins de purifier le corps et l'esprit, le jeûne, après avoir périodiquement été consigné dans les textes sacrés des religions révélées, semble, par le déblaiement systématique du terrain neuro-physiologique qu'il opère avec efficience, avoir définitivement acquis ses lettres de noblesse dans les milieux scientifiques officiels, où de doctes thérapeutes auront maintes fois eu l'opportunité d'apprécier ses effets singuliers dans des affections pathologiques avérées, telles les maladies dites "de carence", les affections "chroniques" ou "aiguës". Toujours à l'aune des épreuves de laboratoires de recherche. Lorsque l'organisme est soumis pendant un certain temps à un régime alimentaire déséquilibré, donc déficient, il s'ensuit généralement une maladie dite de carence. La diététique a établi que l'on vieillissait plus vite et mourrait plus rapidement avec un régime de pain blanc qu'en jeûnant. Car, un régime aussi carencé tire abondamment sur les réserves corporelles pour se compléter que bientôt celles-ci s'épuisent, en déséquilibrant sérieusement la chimie du corps. Il est vrai que notre organisme puise des réserves d'où il peut, dans les périodes de malnutrition ou de sous-alimentation, tirer les minéraux et les vitamines nécessaires à l'entretien de la vie, à la construction du corps. Mais si le renouvellement desdites réserves ne s'effectue pas régulièrement - notamment dans le cas d'un régime carencé -, elles finissent par s'épuiser, en provoquant une maladie dite de carence, comme le scorbut, le rachitisme, le béri-béri, etc.... Tandis que le jeûne oblige le corps à vivre sur ses propres réserves, les régimes dénaturés ou déséquilibrés tirent excessivement sur certaines de ses provisions et créent une utilisation plus rapide de ces dernières. En fait, plus le régime apporte d'éléments déséquilibrés, plus la demande complémentaire faite aux éléments de réserve est importante. C'est surtout pour cette raison que la mort peut se produire plus rapidement par suite, par exemple, de l'application d'un régime de farine blanche, de sucre blanc, etc., que par le jeûne (…) Presque tous les effets du jeûne, à l'exception de la perte temporaire de poids et de force, sont l'antithèse même des effets du régime carencé ou dénaturé. Dans les cas d'anémie, la grande amélioration constatée, lorsque l'on emploie le jeûne, alors que la suralimentation empirait l'état de ces malades, devrait convaincre même les plus sceptiques quant à l'efficacité du jeûne dans les maladies dites de carence" (Shelton). "Ne voyons-nous pas dans le jeûne un monde vaste, un psychanalyste chevronné qui permet au croyant d'être à la fois le malade et le médecin, à moindre frais. Et il en sort complètement rétabli, physiquement et moralement" (Moustapha Sadek El Rafei - Rissalat Al-Jihad.
Il existe de nombreux centres de cure de jeûne aux Etats-Unis, au Canada, en Angleterre et en Australie qui offrent des services selon le protocole établi par l'IAHP (International Association of Hygienic Physicians), un regroupement international de professionnels de la santé, spécialisés dans la supervision de cures de jeûne, et dispensant des formations certifiées sur le jeûne thérapeutique à des médecins, ostéopathes, chiropraticiens et naturopathes. Il existe d'autres associations de médecins faisant la promotion du jeûne, comme facteur de santé : la Société Nature et Santé, la British Natural Hygiene Society, la National Health Association - autrefois dirigée par le regretté Herbert M. Shelton lui-même, sous le nom d'American Natural Hygiene Society. Tous ces établissements préconisent la méthode classique du full time : à savoir, une cure de jeûne absolu de plusieurs jours, sous contrôle médical, le sujet ne consommant que de l'eau pure. Plus près de nous, la "Fondation Hassan II pour la Recherche Scientifique et Médicale sur le Ramadan", basée à la Faculté de médecine de Casablanca, assure, à l'intention de tous les Musulmans du monde, la promotion de la recherche clinique et biologique dans tous les domaines en relation avec la santé, pendant le Ramadhan. Elle met au point des enseignements scientifiques et médicaux diffusés, avec des moyens pédagogiques appropriés, vers l'ensemble des institutions médicales, pharmaceutiques, et paramédicales du monde musulman… Prôné par les sages et les philosophes, depuis la plus haute Antiquité, aux fins de purifier le corps et l'esprit, le jeûne, après avoir périodiquement été consigné dans les textes sacrés des religions révélées, semble, par le déblaiement systématique du terrain neuro-physiologique qu'il opère avec efficience, avoir définitivement acquis ses lettres de noblesse dans les milieux scientifiques officiels, où de doctes thérapeutes auront maintes fois eu l'opportunité d'apprécier ses effets singuliers dans des affections pathologiques avérées, telles les maladies dites "de carence", les affections "chroniques" ou "aiguës". Toujours à l'aune des épreuves de laboratoires de recherche. Lorsque l'organisme est soumis pendant un certain temps à un régime alimentaire déséquilibré, donc déficient, il s'ensuit généralement une maladie dite de carence. La diététique a établi que l'on vieillissait plus vite et mourrait plus rapidement avec un régime de pain blanc qu'en jeûnant. Car, un régime aussi carencé tire abondamment sur les réserves corporelles pour se compléter que bientôt celles-ci s'épuisent, en déséquilibrant sérieusement la chimie du corps. Il est vrai que notre organisme puise des réserves d'où il peut, dans les périodes de malnutrition ou de sous-alimentation, tirer les minéraux et les vitamines nécessaires à l'entretien de la vie, à la construction du corps. Mais si le renouvellement desdites réserves ne s'effectue pas régulièrement - notamment dans le cas d'un régime carencé -, elles finissent par s'épuiser, en provoquant une maladie dite de carence, comme le scorbut, le rachitisme, le béri-béri, etc.... Tandis que le jeûne oblige le corps à vivre sur ses propres réserves, les régimes dénaturés ou déséquilibrés tirent excessivement sur certaines de ses provisions et créent une utilisation plus rapide de ces dernières. En fait, plus le régime apporte d'éléments déséquilibrés, plus la demande complémentaire faite aux éléments de réserve est importante. C'est surtout pour cette raison que la mort peut se produire plus rapidement par suite, par exemple, de l'application d'un régime de farine blanche, de sucre blanc, etc., que par le jeûne (…) Presque tous les effets du jeûne, à l'exception de la perte temporaire de poids et de force, sont l'antithèse même des effets du régime carencé ou dénaturé. Dans les cas d'anémie, la grande amélioration constatée, lorsque l'on emploie le jeûne, alors que la suralimentation empirait l'état de ces malades, devrait convaincre même les plus sceptiques quant à l'efficacité du jeûne dans les maladies dites de carence" (Shelton). "Ne voyons-nous pas dans le jeûne un monde vaste, un psychanalyste chevronné qui permet au croyant d'être à la fois le malade et le médecin, à moindre frais. Et il en sort complètement rétabli, physiquement et moralement" (Moustapha Sadek El Rafei - Rissalat Al-Jihad.


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