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Des terrassements voués à l'oubli
Guelma, terrain vague du Champ-de-manœuvres
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 10 - 2010

Un bureau d'architectes avait établi une étude relative à la création d'un square public dôté d'espaces verts, allées bétonnées, bancs publics, aire de jeux, jet d'eau, toilettes, éclairage public... Des travaux de terrassement avaient été lancés, mais faute d'une enveloppe financière conséquente, ce projet fut abandonné par l'APC suivante.
Un bureau d'architectes avait établi une étude relative à la création d'un square public dôté d'espaces verts, allées bétonnées, bancs publics, aire de jeux, jet d'eau, toilettes, éclairage public... Des travaux de terrassement avaient été lancés, mais faute d'une enveloppe financière conséquente, ce projet fut abandonné par l'APC suivante.
Un merveilleux espace de quelques hectares mitoyen à l‘ancienne caserne militaire était utilisé par les militaires français, durant l‘époque coloniale, en terrain de tirs et d‘exercices. Les alentours abritent, désormais, les sièges de l‘Hôtel de ville, de l‘école Med-Laïd El-Khalifa, de la mosquée El-Qods et à présent de la bibliothèque communale. Au début des années 80, une entreprise étrangère, qui avait réalisé 3 mille de logements collectifs au chef-lieu de wilaya, se proposait d‘ériger des tours abritant des appartements grand standing sur ce site dénudé. Les travaux engagés furent suspendus puisque des vestiges de l‘époque romaine avaient été mis à jour par les engins de terrassement. Vers la fin des années 90, le président d‘APC de l‘époque avait jugé opportun de transformer en square ce terrain convoité par certains barons qui voulaient l‘accaparer pour y édifier des logements promotionnels, un centre commercial et des villas cossues. A la faveur d‘une délibération de la commune approuvée par la tutelle, un bureau d‘architectes avait établi une étude relative à la création d‘un square public dôté d‘espaces verts, allées bétonnées, bancs publics, aire de jeux aux enfants, jet d‘eau, toilettes, éclairage public... Des travaux de terrassement avaient été lancés car ce terrain était escarpé, accidenté. Faute d‘une enveloppe financière conséquente, ce projet fut abandonné par l‘APC suivante. En quête d‘assiettes foncières devant abriter les équipements publics, le wali avait jeté son dévolu sur ce site vacant, et sur proposition du directeur de tourisme de la wilaya, il saisit le ministère de la Culture qui dépêcha début avril 2010 une équipe d‘archéologues à Guelma. Ces derniers procédèrent à de gigantesques terrassements par le biais d‘engins qui procédèrent à de profondes excavations, engendrant des montagnes de terre et de gravats. Le terrain a été remué et il est sens dessus-dessous depuis six mois et ce, dans l‘attente du verdict des experts d‘Alger. De toute évidence, il appartient aux responsables concernés de décider de la remise en état de cet espace car il offre un tableau peu reluisant.
Les éboueurs sous-équipés
Le chef-lieu de wilaya bénéficie d'une collecte des ordures ménagères satisfaisante grâce au dévouement des équipes d'éboueurs malgré les pénibles conditions dans lesquelles ils excercent, sachant qu'ils ne possèdent pas de tenues adéquates. Qu'il pleuve, vente ou neige, ces derniers, démunis de gants et de bottes, pataugent au milieu de sachets éventrés par des animaux errants. Ils ne disposent pas de douches après leur service et rentrent chez eux dans un piteux état. La ville de Guelma est sous-équipée en moyens matériels puisque des tracteurs et des remorques sont encore utilisés au centre-ville et seules quelques rares bennes à ordures sont affectées à certains secteurs. Ce service de nettoiement vaque chaque vendredi et durant les jours fériés mais active le premier jour de l'Aïd-El-Adha pour des raisons d'hygiène. Guelma souffre d'un manque flagrant de poubelles, conteneurs et dévidoirs et cette carence, encouragée par l'incivisme d'une majorité de citoyens qui déversent leurs déchets un peu partout, engendre un état des lieux des plus déplorables.
Des riverains de la cité Bon accueil, réputée pour ses petites villas de l'époque coloniale, entourées de potagers et d'arbres fruitiers, se plaignent de la carence du service de nettoiement de la commune. Selon eux, le ramassage est irrégulier, soit deux journées seulement par semaine et cela crée un environnement dégradant, à savoir prolifération des rats, des moustiques et des animaux errants. D'autre part, des odeurs pestilentielles pénalisent le cadre de vie de ce quartier résidentiel, dont certaines rues et surtout l'mpasse mitoyenne au siège arrière de la wilaya, sont omis dans la collecte des ordures ménagères. Un appel pressant est lancé aux élus locaux aux fins de prendre en charge cette légitime doléance citoyenne.
Un merveilleux espace de quelques hectares mitoyen à l‘ancienne caserne militaire était utilisé par les militaires français, durant l‘époque coloniale, en terrain de tirs et d‘exercices. Les alentours abritent, désormais, les sièges de l‘Hôtel de ville, de l‘école Med-Laïd El-Khalifa, de la mosquée El-Qods et à présent de la bibliothèque communale. Au début des années 80, une entreprise étrangère, qui avait réalisé 3 mille de logements collectifs au chef-lieu de wilaya, se proposait d‘ériger des tours abritant des appartements grand standing sur ce site dénudé. Les travaux engagés furent suspendus puisque des vestiges de l‘époque romaine avaient été mis à jour par les engins de terrassement. Vers la fin des années 90, le président d‘APC de l‘époque avait jugé opportun de transformer en square ce terrain convoité par certains barons qui voulaient l‘accaparer pour y édifier des logements promotionnels, un centre commercial et des villas cossues. A la faveur d‘une délibération de la commune approuvée par la tutelle, un bureau d‘architectes avait établi une étude relative à la création d‘un square public dôté d‘espaces verts, allées bétonnées, bancs publics, aire de jeux aux enfants, jet d‘eau, toilettes, éclairage public... Des travaux de terrassement avaient été lancés car ce terrain était escarpé, accidenté. Faute d‘une enveloppe financière conséquente, ce projet fut abandonné par l‘APC suivante. En quête d‘assiettes foncières devant abriter les équipements publics, le wali avait jeté son dévolu sur ce site vacant, et sur proposition du directeur de tourisme de la wilaya, il saisit le ministère de la Culture qui dépêcha début avril 2010 une équipe d‘archéologues à Guelma. Ces derniers procédèrent à de gigantesques terrassements par le biais d‘engins qui procédèrent à de profondes excavations, engendrant des montagnes de terre et de gravats. Le terrain a été remué et il est sens dessus-dessous depuis six mois et ce, dans l‘attente du verdict des experts d‘Alger. De toute évidence, il appartient aux responsables concernés de décider de la remise en état de cet espace car il offre un tableau peu reluisant.
Les éboueurs sous-équipés
Le chef-lieu de wilaya bénéficie d'une collecte des ordures ménagères satisfaisante grâce au dévouement des équipes d'éboueurs malgré les pénibles conditions dans lesquelles ils excercent, sachant qu'ils ne possèdent pas de tenues adéquates. Qu'il pleuve, vente ou neige, ces derniers, démunis de gants et de bottes, pataugent au milieu de sachets éventrés par des animaux errants. Ils ne disposent pas de douches après leur service et rentrent chez eux dans un piteux état. La ville de Guelma est sous-équipée en moyens matériels puisque des tracteurs et des remorques sont encore utilisés au centre-ville et seules quelques rares bennes à ordures sont affectées à certains secteurs. Ce service de nettoiement vaque chaque vendredi et durant les jours fériés mais active le premier jour de l'Aïd-El-Adha pour des raisons d'hygiène. Guelma souffre d'un manque flagrant de poubelles, conteneurs et dévidoirs et cette carence, encouragée par l'incivisme d'une majorité de citoyens qui déversent leurs déchets un peu partout, engendre un état des lieux des plus déplorables.
Des riverains de la cité Bon accueil, réputée pour ses petites villas de l'époque coloniale, entourées de potagers et d'arbres fruitiers, se plaignent de la carence du service de nettoiement de la commune. Selon eux, le ramassage est irrégulier, soit deux journées seulement par semaine et cela crée un environnement dégradant, à savoir prolifération des rats, des moustiques et des animaux errants. D'autre part, des odeurs pestilentielles pénalisent le cadre de vie de ce quartier résidentiel, dont certaines rues et surtout l'mpasse mitoyenne au siège arrière de la wilaya, sont omis dans la collecte des ordures ménagères. Un appel pressant est lancé aux élus locaux aux fins de prendre en charge cette légitime doléance citoyenne.


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