L'Iran étant l'allié le plus puissant du Hezbollah, la visite de son président souligne cruellement les divisions du Liban. Entouré de gardes du corps lourdement armés, un Ahmadinejad souriant a salué depuis son 4x4 noir la foule qui s'était massée le long de son trajet. Il se rendait au palais présidentiel pour rencontrer son homologue libanais Michel Sleimane. L'Iran étant l'allié le plus puissant du Hezbollah, la visite de son président souligne cruellement les divisions du Liban. Entouré de gardes du corps lourdement armés, un Ahmadinejad souriant a salué depuis son 4x4 noir la foule qui s'était massée le long de son trajet. Il se rendait au palais présidentiel pour rencontrer son homologue libanais Michel Sleimane. C'est sa première visite d'Etat au Pays du Cèdre, où les tensions se sont accrues récemment entre le Hezbollah, soutenu par Téhéran, et les autres partis du gouvernement, qui ont la préférence de l'Occident. Le gouvernement d'union nationale, qui a jusqu'alors réussi à maintenir un calme précaire, s'est trouve fragilisé. L'Iran étant l'allié le plus puissant du Hezbollah, la visite de son président souligne cruellement les divisions du Liban. Entouré de gardes du corps lourdement armés, un Ahmadinejad souriant a salué depuis son 4x4 noir la foule qui s'était massée le long de son trajet. Il se rendait au palais présidentiel pour rencontrer son homologue libanais Michel Sleimane. Autant la visite au Liban, en mai 2003, de son prédécesseur, le réformiste Mohammad Khatami, avait été discrète, autant celle de Mahmoud Ahmadinejad s'annonce tonitruante. Pour Washington, son séjour, aujourd'hui et demain à Beyrouth et dans le sud du pays, équivaut à un avis de tempête. Le département d'Etat a mis en garde, outre les ressortissants américains, le gouvernement libanais. Les parlementaires et ministres des Forces du 14 mars (la majorité parlementaire) sont aussi sur les dents. Même s'il répondait à une invitation officielle, le président iranien arrive au Liban en pleine bagarre politique, et il n'est pas sûr que sa visite ait l'heur de plaire au Premier ministre, Saad Hariri, un allié de Washington dans la région. Pour le camp pro-occidental, si le moment est pour le moins mal choisi, c'est parce que le pays du Cèdre traverse l'une de ses plus graves crises depuis l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, le père de Saad, en février 2005. Dans l'impasse politique actuelle, qui pourrait déboucher sur des affrontements, le soutien affiché d'Ahmadinejad à Nasrallah a donc de quoi inquiéter le camp de la majorité parlementaire. Déjà, celle-ci accuse la branche armée du mouvement chiite de vouloir créer un «Etat dans l'Etat», et de prendre les décisions de guerre et de paix à la place du gouvernement. Dans un discours prononcé samedi, le chef du Hezbollah a une nouvelle fois témoigné son allégeance à Ahmadinejad. Il l'a remercié pour son soutien «aux mouvements de résistance dans la région, spécialement pendant la guerre de juillet [2006] au Liban», et pour l'aide à la reconstruction des quartiers sud de Beyrouth et des villages chiites détruits par les Israéliens. Après une première journée consacrée à rencontrer le président Michel Sleimane, Saad Hariri et Hassan Nasrallah, Ahmadinejad est attendu au Sud-Liban pour un numéro de défi. Il doit se rendre dans la ville martyre de Qana et à Bint-Jbeil, haut lieu de la résistance du Hezbollah lors de la guerre de 2006, à quatre kilomètres seulement de la frontière israélienne C'est sa première visite d'Etat au Pays du Cèdre, où les tensions se sont accrues récemment entre le Hezbollah, soutenu par Téhéran, et les autres partis du gouvernement, qui ont la préférence de l'Occident. Le gouvernement d'union nationale, qui a jusqu'alors réussi à maintenir un calme précaire, s'est trouve fragilisé. L'Iran étant l'allié le plus puissant du Hezbollah, la visite de son président souligne cruellement les divisions du Liban. Entouré de gardes du corps lourdement armés, un Ahmadinejad souriant a salué depuis son 4x4 noir la foule qui s'était massée le long de son trajet. Il se rendait au palais présidentiel pour rencontrer son homologue libanais Michel Sleimane. Autant la visite au Liban, en mai 2003, de son prédécesseur, le réformiste Mohammad Khatami, avait été discrète, autant celle de Mahmoud Ahmadinejad s'annonce tonitruante. Pour Washington, son séjour, aujourd'hui et demain à Beyrouth et dans le sud du pays, équivaut à un avis de tempête. Le département d'Etat a mis en garde, outre les ressortissants américains, le gouvernement libanais. Les parlementaires et ministres des Forces du 14 mars (la majorité parlementaire) sont aussi sur les dents. Même s'il répondait à une invitation officielle, le président iranien arrive au Liban en pleine bagarre politique, et il n'est pas sûr que sa visite ait l'heur de plaire au Premier ministre, Saad Hariri, un allié de Washington dans la région. Pour le camp pro-occidental, si le moment est pour le moins mal choisi, c'est parce que le pays du Cèdre traverse l'une de ses plus graves crises depuis l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, le père de Saad, en février 2005. Dans l'impasse politique actuelle, qui pourrait déboucher sur des affrontements, le soutien affiché d'Ahmadinejad à Nasrallah a donc de quoi inquiéter le camp de la majorité parlementaire. Déjà, celle-ci accuse la branche armée du mouvement chiite de vouloir créer un «Etat dans l'Etat», et de prendre les décisions de guerre et de paix à la place du gouvernement. Dans un discours prononcé samedi, le chef du Hezbollah a une nouvelle fois témoigné son allégeance à Ahmadinejad. Il l'a remercié pour son soutien «aux mouvements de résistance dans la région, spécialement pendant la guerre de juillet [2006] au Liban», et pour l'aide à la reconstruction des quartiers sud de Beyrouth et des villages chiites détruits par les Israéliens. Après une première journée consacrée à rencontrer le président Michel Sleimane, Saad Hariri et Hassan Nasrallah, Ahmadinejad est attendu au Sud-Liban pour un numéro de défi. Il doit se rendre dans la ville martyre de Qana et à Bint-Jbeil, haut lieu de la résistance du Hezbollah lors de la guerre de 2006, à quatre kilomètres seulement de la frontière israélienne