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Une vielle structure où renaît l'espoir
L'hôpital de rééducation de Tixeraine
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 10 - 2010

Unique dans la capitale, l'hôpital de rééducation de Tixeraine, souffre en silence de «l'hyper surcharge» qui aujourd'hui, l'handicape à son tour et de la vétusté de ses locaux.
Unique dans la capitale, l'hôpital de rééducation de Tixeraine, souffre en silence de «l'hyper surcharge» qui aujourd'hui, l'handicape à son tour et de la vétusté de ses locaux.
Cette bâtisse, située à l'extrémité du village encore perdu qu'est Tixeraine dans la commune de Bir -Khadem à Alger, faisait office autrefois de maison d'apprentissage de couture pour les jeunes filles, aujourd'hui reconvertie en hôpital qui aujourd'hui est l'unique établissement qui arrive encore à faire sortir ce village de son anonymat. C'est l'un des plus anciens hôpitaux d'Alger. Il continue à assurer la prise en charge des malades depuis son inauguration en 1956. Cet hôpital se distingue par son implantation au milieu d'une petite forêt, calme et romantique loin du vacarme de la ville. D'une capacité d'accueil de plus de 150 lits, cette importante structure fonctionne avec un personnel spécialisé qui assure, d'une part les consultations, les soins, les prothèses, l'hôtellerie et la rééducation pour les malades présentant des paraplégies, des tétraplégies, des amputations et certaines maladies neurologiques et chroniques. En plus de la formation dispensée aux stagiaires paramédicaux, aux médecins en kinésithérapie et en aérothérapie, cet établissement assure une importante mission, à savoir la fabrication d'appareillages pour les malades, conformément aux normes médicales internationales. Il faut dire que malgré l'agencement de services orthopédiques dans plusieurs structures sanitaires, la rééducation reste confiée à cette seule structure non seulement à Alger mais pratiquement à travers tout le pays. Une tâche qui demeure très lourde à assumer aujourd'hui, faute d'étroitesse et l'augmentation très rapide des malades au fil de ces dernières années. Des quatre coins du pays, les patients sont obligés de se déplacer jusqu'à Alger pour des séances de rééducation pourtant très réduites dans la semaine. Deux séances par semaines en général et trois au maximum pour les cas les plus graves. Son équipement complet avec l'appareillage, fait de lui, une des structures les plus prisées du pays. Les centaines de malades hospitalisés venant de partout est la meilleure preuve est la meilleure preuve qu'il est le passage obligé, pas seulement pour les Algérois. Le petit Mohamed, un garçon de 11 ans, croisé il y plus d'une semaine originaire de Laghouat a été hospitalisé depuis près d'un an. Suivi à l'hôpital de Texraine,il y est resté quatre mois et maintenantil est obligé de se déplacer tous les trois jours de Laghouat jusqu'à Alger pour y suivre des séances de rééducation. Les parents de cet enfant reconnaissent que l'hospitalisation de leur enfant dans cette structure, «lui a permis de redresser son dos environ à hauteur de 60 %. Son déhanchementment a littéralement courbé son dos l'empêchant de se mettre debout ou de marcher. En dépit d'un retard dans sa scolarité, Mohamed grâce au programme de scolarisation des hospitalisés, suit son enseignement. D'un niveau de 5ème année primaire, aujourd'hui il a pu désormais poursuivre ces études de 4ème année dans l'hôpital, ces cours dispensés ont tranquillisé les parents pour l'avenir de leurs fils. Très nombreux aussi sont les enfants handicapés comme Mohamed et qui sont aujourd'hui, une vingtaine -venus d'un peu partout du pays et même de l'extérieur parce qu'on y trouve aussi des enfants sahraouis venus du camp des réfugiés du 27 février de Tindouf,- partager le pavillon A de l'hôpital dont les parens sont confiants quant à une possible guérison. Le Pavillon C, lui, est destiné aux paraplégiques, les handicaps les plus lourds, regroupe 24 personnes placées dans trois salles de huit lits chacune. Ici même s'il n'y a pas de guérison, la rééducation est suivie avec rigueur pour éviter des complications. Venus de toutes les régions du pays aussi ces malades, ont beaucoup de courage et d'espoir. Le Pavillon B par contre, accueille des hémiplégiques et des amputés. Etant l'unique service pour ces personnes à handicap un peu spécial, ils se sentent soulagée d'avoir pu obtenir une place connaissant la bonne prise en charge . Une place qui pour eux est synonyme de paradis pour ces centaines de malades qui cultivent l'espoir de guérison. Cet établissement est pour tous un lieu «convivial et où le personnel est dévoué». Cependant les patients ainsi que leurs parents notamment ceux qui viennent de très loin d'Alger souhaitent avoir dans leurs régions des infrastructures similaires qui pourront leur éviter le calvaire du déplacement qui pèse et pour le malade, et ses proches. Mais l'hôpital de Tixeraine vieux comme Hérode est malade de ne pouvor donner plus d'espoir à ces milliers d'handicapés
Cette bâtisse, située à l'extrémité du village encore perdu qu'est Tixeraine dans la commune de Bir -Khadem à Alger, faisait office autrefois de maison d'apprentissage de couture pour les jeunes filles, aujourd'hui reconvertie en hôpital qui aujourd'hui est l'unique établissement qui arrive encore à faire sortir ce village de son anonymat. C'est l'un des plus anciens hôpitaux d'Alger. Il continue à assurer la prise en charge des malades depuis son inauguration en 1956. Cet hôpital se distingue par son implantation au milieu d'une petite forêt, calme et romantique loin du vacarme de la ville. D'une capacité d'accueil de plus de 150 lits, cette importante structure fonctionne avec un personnel spécialisé qui assure, d'une part les consultations, les soins, les prothèses, l'hôtellerie et la rééducation pour les malades présentant des paraplégies, des tétraplégies, des amputations et certaines maladies neurologiques et chroniques. En plus de la formation dispensée aux stagiaires paramédicaux, aux médecins en kinésithérapie et en aérothérapie, cet établissement assure une importante mission, à savoir la fabrication d'appareillages pour les malades, conformément aux normes médicales internationales. Il faut dire que malgré l'agencement de services orthopédiques dans plusieurs structures sanitaires, la rééducation reste confiée à cette seule structure non seulement à Alger mais pratiquement à travers tout le pays. Une tâche qui demeure très lourde à assumer aujourd'hui, faute d'étroitesse et l'augmentation très rapide des malades au fil de ces dernières années. Des quatre coins du pays, les patients sont obligés de se déplacer jusqu'à Alger pour des séances de rééducation pourtant très réduites dans la semaine. Deux séances par semaines en général et trois au maximum pour les cas les plus graves. Son équipement complet avec l'appareillage, fait de lui, une des structures les plus prisées du pays. Les centaines de malades hospitalisés venant de partout est la meilleure preuve est la meilleure preuve qu'il est le passage obligé, pas seulement pour les Algérois. Le petit Mohamed, un garçon de 11 ans, croisé il y plus d'une semaine originaire de Laghouat a été hospitalisé depuis près d'un an. Suivi à l'hôpital de Texraine,il y est resté quatre mois et maintenantil est obligé de se déplacer tous les trois jours de Laghouat jusqu'à Alger pour y suivre des séances de rééducation. Les parents de cet enfant reconnaissent que l'hospitalisation de leur enfant dans cette structure, «lui a permis de redresser son dos environ à hauteur de 60 %. Son déhanchementment a littéralement courbé son dos l'empêchant de se mettre debout ou de marcher. En dépit d'un retard dans sa scolarité, Mohamed grâce au programme de scolarisation des hospitalisés, suit son enseignement. D'un niveau de 5ème année primaire, aujourd'hui il a pu désormais poursuivre ces études de 4ème année dans l'hôpital, ces cours dispensés ont tranquillisé les parents pour l'avenir de leurs fils. Très nombreux aussi sont les enfants handicapés comme Mohamed et qui sont aujourd'hui, une vingtaine -venus d'un peu partout du pays et même de l'extérieur parce qu'on y trouve aussi des enfants sahraouis venus du camp des réfugiés du 27 février de Tindouf,- partager le pavillon A de l'hôpital dont les parens sont confiants quant à une possible guérison. Le Pavillon C, lui, est destiné aux paraplégiques, les handicaps les plus lourds, regroupe 24 personnes placées dans trois salles de huit lits chacune. Ici même s'il n'y a pas de guérison, la rééducation est suivie avec rigueur pour éviter des complications. Venus de toutes les régions du pays aussi ces malades, ont beaucoup de courage et d'espoir. Le Pavillon B par contre, accueille des hémiplégiques et des amputés. Etant l'unique service pour ces personnes à handicap un peu spécial, ils se sentent soulagée d'avoir pu obtenir une place connaissant la bonne prise en charge . Une place qui pour eux est synonyme de paradis pour ces centaines de malades qui cultivent l'espoir de guérison. Cet établissement est pour tous un lieu «convivial et où le personnel est dévoué». Cependant les patients ainsi que leurs parents notamment ceux qui viennent de très loin d'Alger souhaitent avoir dans leurs régions des infrastructures similaires qui pourront leur éviter le calvaire du déplacement qui pèse et pour le malade, et ses proches. Mais l'hôpital de Tixeraine vieux comme Hérode est malade de ne pouvor donner plus d'espoir à ces milliers d'handicapés


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