Moussa Touati ne manque décidément pas d'ambition puisqu'il voit grand pour son parti. « Le FNA sera la première force politique du pays à l'issue des élections de 2012 » a-t-il en effet lancé, hier, avant d'ajouter que « le parti, qui est encore jeune, se trouve incontestablement dans une courbe ascendante ». Le ton est ainsi donné et les autres partis, y compris les grosses cylindrées de la scène politique nationale, sont ainsi avertis. « Le FNA sera le seul vrai rival des partis du pouvoir et sera le seul concurrent du parti de l'Alliance présidentielle » a-t-il soutenu hier lors d'une conférence de presse organisée au siège national du parti. Moussa Touati compte apparemment exploiter, au bénéfice de son parti, la crise qui secoue le FLN, même s'il a refusé d'évoquer les turbulences du vieux parti en déclarant « qu'il ne s'ingère pas dans les affaires internes des autres ». Le dossier de ces échéances électorales sera certainement au centre des discussions des membres du conseil national du parti qui tiendra une réunion les 30 et 31 de ce mois. Il sera aussi question de faire un bilan de l'opération de restructuration du parti ainsi que des modalités relatives à la tenue des assemblées générales pour le renouvellement des bureaux de wilayas. Moussa Touati a d'ailleurs fait un périple dans pas moins de 36 wilayas et rencontré 11.000 militantes et militants pour, justement, s'enquérir de la situation interne et maintenir la mobilisation de la base. Passant sous silence l'hémorragie que connaît le parti, notamment la désertion des rangs par des dizaines d'élus locaux, le conférencier a annoncé que le FNA compte approximativement quelques 2.000 élus dans les assemblées locales, dont 11 présidents d'assemblées populaires communales (P/APC) et 27 depuis à l'APN. « Même s'ils n'ont pas présenté leur démission, nous considérons que les 11 P/APC ne font plus partie du FNA car ils n'appliquent pas le programme de notre parti » a-t-il encore indiqué. Comme à son habitude Moussa Touati s'est mis dans la peau d'un opposant en formulant nombre de critiques à l'adresse du gouvernement. « Si nous avons voté contre le projet de la loi de finances 2011 à l'APN, c'est parce que nous doutons de la crédibilité des budgets qui ne déterminent pas les objectifs des programmes et parce que nous refusons à ce que le député n'ait pas un droit de regard sur les deniers publics ». Dans le même contexte il dira que le budget du ministère de l'Education nationale, estimé à 11 milliards de dollars, subira le même sort que celui mobilisé pour les travaux publics pour la réalisation de l'autoroute Est-Ouest, du métro, etc. «Tout cet argent est dégagé pour être détourné» dira, sentencieux, le conférencier ajoutant que «les députés ont le droit de demander des comptes sur les finances de l'exercice précédent». Moussa Touati, interrogé sur le refus du président de l'APN de souscrire à la demande formulée par quelques députés en vue de constituer une commission d'enquête parlementaire sur la corruption, a estimé que « c'est une revendication légitime car l'APN a le droit de contrôler l'argent public. En Algérie on ne respecte pas la Constitution ». Il a aussi critiqué le projet de loi relatif à la commune qui, selon lui, accorde plus de prorogatives aux walis et aux chefs de daïra qu'aux élus du peuple. Sur les menaces proférées par l'Union européenne à l'adresse d'Air Algérie, qui risque d'être interdite de survoler l'espace aérien européen, il dira que cela est peut-être le prélude à la dissolution de l'entreprise par le gouvernement algérien ou l'ouverture de son capital. Il a de même estimé que l'autoroute Est-Ouest permettra surtout aux étrangers de transporter leurs marchandises. Sur la question de la réouverture des frontières avec le Maroc il dira que «cela nous sera imposé» ajoutant que «nous sommes favorables au rapprochement des peuples et non des régimes». Touati a aussi exprimé le soutien du FNA aux Sahraouis qui ont le droit à l'autodétermination et s'est montré optimiste lorsqu'il a affirmé que l'indépendance de ce peuple se fera dans une ou deux années. Il en veut pour preuve les dernières positions exprimées par la communauté internationale, notamment l'Union européenne, suite au massacre d'El-Ayoun. « Les Occidentaux, qui veulent exploiter le richesses du Sahara occidental, veulent apparemment traiter avec les vrais propriétaire de ce territoire, à savoir les Sahraouis, et non des occupants». Moussa Touati ne manque décidément pas d'ambition puisqu'il voit grand pour son parti. « Le FNA sera la première force politique du pays à l'issue des élections de 2012 » a-t-il en effet lancé, hier, avant d'ajouter que « le parti, qui est encore jeune, se trouve incontestablement dans une courbe ascendante ». Le ton est ainsi donné et les autres partis, y compris les grosses cylindrées de la scène politique nationale, sont ainsi avertis. « Le FNA sera le seul vrai rival des partis du pouvoir et sera le seul concurrent du parti de l'Alliance présidentielle » a-t-il soutenu hier lors d'une conférence de presse organisée au siège national du parti. Moussa Touati compte apparemment exploiter, au bénéfice de son parti, la crise qui secoue le FLN, même s'il a refusé d'évoquer les turbulences du vieux parti en déclarant « qu'il ne s'ingère pas dans les affaires internes des autres ». Le dossier de ces échéances électorales sera certainement au centre des discussions des membres du conseil national du parti qui tiendra une réunion les 30 et 31 de ce mois. Il sera aussi question de faire un bilan de l'opération de restructuration du parti ainsi que des modalités relatives à la tenue des assemblées générales pour le renouvellement des bureaux de wilayas. Moussa Touati a d'ailleurs fait un périple dans pas moins de 36 wilayas et rencontré 11.000 militantes et militants pour, justement, s'enquérir de la situation interne et maintenir la mobilisation de la base. Passant sous silence l'hémorragie que connaît le parti, notamment la désertion des rangs par des dizaines d'élus locaux, le conférencier a annoncé que le FNA compte approximativement quelques 2.000 élus dans les assemblées locales, dont 11 présidents d'assemblées populaires communales (P/APC) et 27 depuis à l'APN. « Même s'ils n'ont pas présenté leur démission, nous considérons que les 11 P/APC ne font plus partie du FNA car ils n'appliquent pas le programme de notre parti » a-t-il encore indiqué. Comme à son habitude Moussa Touati s'est mis dans la peau d'un opposant en formulant nombre de critiques à l'adresse du gouvernement. « Si nous avons voté contre le projet de la loi de finances 2011 à l'APN, c'est parce que nous doutons de la crédibilité des budgets qui ne déterminent pas les objectifs des programmes et parce que nous refusons à ce que le député n'ait pas un droit de regard sur les deniers publics ». Dans le même contexte il dira que le budget du ministère de l'Education nationale, estimé à 11 milliards de dollars, subira le même sort que celui mobilisé pour les travaux publics pour la réalisation de l'autoroute Est-Ouest, du métro, etc. «Tout cet argent est dégagé pour être détourné» dira, sentencieux, le conférencier ajoutant que «les députés ont le droit de demander des comptes sur les finances de l'exercice précédent». Moussa Touati, interrogé sur le refus du président de l'APN de souscrire à la demande formulée par quelques députés en vue de constituer une commission d'enquête parlementaire sur la corruption, a estimé que « c'est une revendication légitime car l'APN a le droit de contrôler l'argent public. En Algérie on ne respecte pas la Constitution ». Il a aussi critiqué le projet de loi relatif à la commune qui, selon lui, accorde plus de prorogatives aux walis et aux chefs de daïra qu'aux élus du peuple. Sur les menaces proférées par l'Union européenne à l'adresse d'Air Algérie, qui risque d'être interdite de survoler l'espace aérien européen, il dira que cela est peut-être le prélude à la dissolution de l'entreprise par le gouvernement algérien ou l'ouverture de son capital. Il a de même estimé que l'autoroute Est-Ouest permettra surtout aux étrangers de transporter leurs marchandises. Sur la question de la réouverture des frontières avec le Maroc il dira que «cela nous sera imposé» ajoutant que «nous sommes favorables au rapprochement des peuples et non des régimes». Touati a aussi exprimé le soutien du FNA aux Sahraouis qui ont le droit à l'autodétermination et s'est montré optimiste lorsqu'il a affirmé que l'indépendance de ce peuple se fera dans une ou deux années. Il en veut pour preuve les dernières positions exprimées par la communauté internationale, notamment l'Union européenne, suite au massacre d'El-Ayoun. « Les Occidentaux, qui veulent exploiter le richesses du Sahara occidental, veulent apparemment traiter avec les vrais propriétaire de ce territoire, à savoir les Sahraouis, et non des occupants».