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La révolution libyenne à la croisée des chemins
Un consensus et des divergences d'approche
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 03 - 2011

S'il y a un consensus de la communauté internationale au sujet du départ du pouvoir du colonel Kadhafi, il reste qu'il y a des divergences quant à l'approche pour l'obtenir. Tout porte à croire que l'on s'achemine vers un zone d'exclusion aérienne et des frappes ciblées. Les forces fidèles au n°1 libyen reprennent certaines positions aux mains des insurgés.
S'il y a un consensus de la communauté internationale au sujet du départ du pouvoir du colonel Kadhafi, il reste qu'il y a des divergences quant à l'approche pour l'obtenir. Tout porte à croire que l'on s'achemine vers un zone d'exclusion aérienne et des frappes ciblées. Les forces fidèles au n°1 libyen reprennent certaines positions aux mains des insurgés.
La révolution populaire libyenne, déclenchée depuis bientôt plus de vingt jours pour le départ de Mouammar Kadhafi, vit ces dernières heures des moments pénibles. Les forces du n°1 libyen mettent la pression sur les révolutionnaires et récupèrent certaines villes qui étaient aux mains des insurgés. Les bombardements aériens et à l'artillerie lourdes des pro-Kadhafi, les positions aux mains des insurgés ont mis à mal la résistance des rebelles qui n'ont que des moyens rudimentaires à faire valoir. Sur le plan diplomatique, il semble que les Occidentaux observent un attentisme quant aux moyens à mettre en place pour mettre fin à l'effusion de sang des Libyens et obtenir le départ du colonel. Les réunions et conclaves se succèdent sans pour autant dégager une solution consensuelle à la crise libyenne.
L'Union européenne cache mal ses divergences et reste prudente quant à l'approche pour résoudre la crise libyenne. Le projet de déclaration finale de la réunion à Bruxelles, tenue hier, affirme que le colonel Kadhafi, qui dirige le pays sans partage depuis quatre décennies, "doit quitter le pouvoir immédiatement". Sur le plan militaire, il reprend à son compte la position attentiste de l'OTAN, dont les ministres de la Défense devraient achever en parallèle une réunion de deux jours à Bruxelles. La déclaration souligne le soutien des Vingt-sept "à la poursuite des préparatifs des alliés de l'OTAN et d'autres partenaires en vue d'être prêts à fournir une assistance", y compris via "une zone d'exclusion aérienne". Enfin, l'Union européenne s'est dit "prête à parler aux nouvelles autorités libyennes" pour aider à la reconstruction du pays. Ce texte, fruit de longues tractations, dissimule mal des divergences de plus en plus visibles entre Européens sur l'opportunité de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) libyen, et sur celle de lancer une action militaire, ne serait-ce que la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne.
La France fait cavalier seul
La France, qui a reconnu le CNT, a du mal à convaincre ses pairs européens de suivre son chemin. Cependant, Londres a suivi une ligne proche en qualifiant le CNT d'"interlocuteur valable", avec lequel il a dit souhaiter travailler étroitement. Plus prudente est l'attitude des Etats-Unis. La Maison Blanche a annoncé que les Etats-Unis avaient établi un "contact direct" avec l'opposition, dont le CNT. Le département de la Défense a dit examiner "toute une gamme" d'options militaires, dont une zone d'exclusion aérienne. Du côté de l'Otan, on se dit prêt à agir si elle en reçoit le mandat. "Si le besoin en est démontré, si le mandat juridique est clair et le soutien régional ferme, nous nous tenons prêts à apporter notre aide", a indiqué le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen. Le n°1 libyen déploie lui aussi une intense activité diplomatique pour défendre le bien fondée de ses positions. Des émissaires sont arrivés, hier, au Caire, où ils espèrent assister à une réunion de la Ligue arabe sur la crise libyenne, rapportent des responsables de l'aéroport du Caire et l'ambassade de Libye. La Ligue arabe, qui se réunira aujourd'hui à son siège du Caire, a suspendu le gouvernement de Tripoli de ses instances pour protester contre la répression du soulèvement contre le "guide" libyen, qui a débuté à la mi-février. La délégation est dirigée par Oumran Abou-Kra'a, ministre de l'Electricité. Les pays du Golfe, tous membres de la Ligue arabe, pour leur part, ont déclaré jeudi dernier que le gouvernement Kadhafi n'était plus légitime. Le Conseil de coopération du Golfe a également appelé la Ligue arabe à prendre des mesures pour faire cesser le bain de sang en Libye, y compris en imposant une zone d'exclusion aérienne pour protéger les populations civiles. Les Etats arabes du Golfe, réunis jeudi soir à Riyad, ont renouvelé leur soutien au principe d'une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais insisté sur la nécessité pour la Ligue arabe d'apporter sa caution à une telle opération.Les six pays du Conseil de coopération du Golfe ont considéré que le régime de Kadhafi était "illégitime" et ont exhorté leurs pairs arabes, qui se retrouvent samedi au Caire, à "prendre leurs responsabilités pour arrêter le bain de sang".La situation sur le terrain est toujours caractérisée par une certaines confusion. Elle évolue d'heure en heure.
Seïf al-Islam : «Nous arrivons»
Les forces fidèles à Kadhafi ont poursuivi leur avancée, hier, vers l'est du golfe de Syrte et annoncent une victoire prochaine sur les rebelles. "J'adresse un message à nos frères et à nos proches à l'est qui nous envoient chaque jour des appels à l'aide et nous disent 'sauvez-nous' : Nous arrivons ! [...] "Je jure devant Dieu que nous allons gagner", a déclaré l'un des fils du colonel Mouammar Kadhafi, Seïf al-Islam, devant de jeunes partisans. "L'heure de la libération a sonné. L'heure est à l'action. Nous progressons désormais", a-t-il ajouté dans une interview à Reuters. "Le temps est écoulé maintenant. Le moment de l'action est venu. Nous leur avions donné (aux insurgés) deux semaines (pour des négociations) [...] Nous ne céderons jamais. Nous ne nous rendrons jamais. C'est notre pays. Nous combattons ici en Libye", a-t-il continué. Les nouvelles qui viennent du front lui sont favorables. Ainsi l'armée régulière a réussi à pénétrer dans le centre de Ras Lanouf, ont annoncé les rebelles qui tenaient fermement ce port pétrolier du golfe de Syrte depuis quelques jours. D'autres témoins rapportent que les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont bombardé une raffinerie et des quartiers d'habitation du terminal pétrolier situé à l'est de la Libye dont l'armée et les insurgés se disputent encore le contrôle. Les raids aériens sont intenses. Les rebelles avaient auparavant fait état de combats dans la zone résidentielle de la ville. La ville libyenne de Misrata, à 150 km à l'est de Tripoli, était toujours aux mains des insurgés hier mais les militaires pro-Kadhafi encerclent la ville, a affirmé à une agence de presse, un réfugié soudanais tout juste arrivé en Tunisie, décrivant une situation "catastrophique". Les rues de la capitale libyenne sont quasi désertes et les forces de sécurité omniprésentes aux abords des quartiers où d'importantes manifestations d'opposition avaient eu lieu fin février, ont constaté sur place les correspondants de presse. Dans l'Ouest, une violente bataille se déroule à Zaouïa, ville stratégique à l'ouest de Tripoli et théâtre d'un carnage, selon des témoignages d'habitants. La sécurité a été renforcée dans le quartier de Tajoura à Tripoli, épicentre de la contestation dans la capitale libyenne. "Il y a eu des arrestations la nuit dernière", a dit à Reuters un expatrié libyen ayant joint des proches à Tajoura. A Benghazi, fief de la rébellion libyenne dans l'est du pays, après la grande prière du vendredi, des milliers de Libyens se sont rassemblés pour réclamer le départ du dirigeant Mouammar Kadhafi, selon des correspondants de presse. Les prochaines heures sont déterminantes pour la révolution libyenne. Le rapport de force sur le terrain évolue en faveur du n°1 libyen. La communauté internationale et le peuple libyen sont dans l'attente de l'annonce des mesures que pourraient prendre l'UE, l'OTAN, le Conseil de sécurité et les diverses instances régionales. C'est dire que les prochains jours sont déterminants pour la révolution libyenne.
La révolution populaire libyenne, déclenchée depuis bientôt plus de vingt jours pour le départ de Mouammar Kadhafi, vit ces dernières heures des moments pénibles. Les forces du n°1 libyen mettent la pression sur les révolutionnaires et récupèrent certaines villes qui étaient aux mains des insurgés. Les bombardements aériens et à l'artillerie lourdes des pro-Kadhafi, les positions aux mains des insurgés ont mis à mal la résistance des rebelles qui n'ont que des moyens rudimentaires à faire valoir. Sur le plan diplomatique, il semble que les Occidentaux observent un attentisme quant aux moyens à mettre en place pour mettre fin à l'effusion de sang des Libyens et obtenir le départ du colonel. Les réunions et conclaves se succèdent sans pour autant dégager une solution consensuelle à la crise libyenne.
L'Union européenne cache mal ses divergences et reste prudente quant à l'approche pour résoudre la crise libyenne. Le projet de déclaration finale de la réunion à Bruxelles, tenue hier, affirme que le colonel Kadhafi, qui dirige le pays sans partage depuis quatre décennies, "doit quitter le pouvoir immédiatement". Sur le plan militaire, il reprend à son compte la position attentiste de l'OTAN, dont les ministres de la Défense devraient achever en parallèle une réunion de deux jours à Bruxelles. La déclaration souligne le soutien des Vingt-sept "à la poursuite des préparatifs des alliés de l'OTAN et d'autres partenaires en vue d'être prêts à fournir une assistance", y compris via "une zone d'exclusion aérienne". Enfin, l'Union européenne s'est dit "prête à parler aux nouvelles autorités libyennes" pour aider à la reconstruction du pays. Ce texte, fruit de longues tractations, dissimule mal des divergences de plus en plus visibles entre Européens sur l'opportunité de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) libyen, et sur celle de lancer une action militaire, ne serait-ce que la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne.
La France fait cavalier seul
La France, qui a reconnu le CNT, a du mal à convaincre ses pairs européens de suivre son chemin. Cependant, Londres a suivi une ligne proche en qualifiant le CNT d'"interlocuteur valable", avec lequel il a dit souhaiter travailler étroitement. Plus prudente est l'attitude des Etats-Unis. La Maison Blanche a annoncé que les Etats-Unis avaient établi un "contact direct" avec l'opposition, dont le CNT. Le département de la Défense a dit examiner "toute une gamme" d'options militaires, dont une zone d'exclusion aérienne. Du côté de l'Otan, on se dit prêt à agir si elle en reçoit le mandat. "Si le besoin en est démontré, si le mandat juridique est clair et le soutien régional ferme, nous nous tenons prêts à apporter notre aide", a indiqué le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen. Le n°1 libyen déploie lui aussi une intense activité diplomatique pour défendre le bien fondée de ses positions. Des émissaires sont arrivés, hier, au Caire, où ils espèrent assister à une réunion de la Ligue arabe sur la crise libyenne, rapportent des responsables de l'aéroport du Caire et l'ambassade de Libye. La Ligue arabe, qui se réunira aujourd'hui à son siège du Caire, a suspendu le gouvernement de Tripoli de ses instances pour protester contre la répression du soulèvement contre le "guide" libyen, qui a débuté à la mi-février. La délégation est dirigée par Oumran Abou-Kra'a, ministre de l'Electricité. Les pays du Golfe, tous membres de la Ligue arabe, pour leur part, ont déclaré jeudi dernier que le gouvernement Kadhafi n'était plus légitime. Le Conseil de coopération du Golfe a également appelé la Ligue arabe à prendre des mesures pour faire cesser le bain de sang en Libye, y compris en imposant une zone d'exclusion aérienne pour protéger les populations civiles. Les Etats arabes du Golfe, réunis jeudi soir à Riyad, ont renouvelé leur soutien au principe d'une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais insisté sur la nécessité pour la Ligue arabe d'apporter sa caution à une telle opération.Les six pays du Conseil de coopération du Golfe ont considéré que le régime de Kadhafi était "illégitime" et ont exhorté leurs pairs arabes, qui se retrouvent samedi au Caire, à "prendre leurs responsabilités pour arrêter le bain de sang".La situation sur le terrain est toujours caractérisée par une certaines confusion. Elle évolue d'heure en heure.
Seïf al-Islam : «Nous arrivons»
Les forces fidèles à Kadhafi ont poursuivi leur avancée, hier, vers l'est du golfe de Syrte et annoncent une victoire prochaine sur les rebelles. "J'adresse un message à nos frères et à nos proches à l'est qui nous envoient chaque jour des appels à l'aide et nous disent 'sauvez-nous' : Nous arrivons ! [...] "Je jure devant Dieu que nous allons gagner", a déclaré l'un des fils du colonel Mouammar Kadhafi, Seïf al-Islam, devant de jeunes partisans. "L'heure de la libération a sonné. L'heure est à l'action. Nous progressons désormais", a-t-il ajouté dans une interview à Reuters. "Le temps est écoulé maintenant. Le moment de l'action est venu. Nous leur avions donné (aux insurgés) deux semaines (pour des négociations) [...] Nous ne céderons jamais. Nous ne nous rendrons jamais. C'est notre pays. Nous combattons ici en Libye", a-t-il continué. Les nouvelles qui viennent du front lui sont favorables. Ainsi l'armée régulière a réussi à pénétrer dans le centre de Ras Lanouf, ont annoncé les rebelles qui tenaient fermement ce port pétrolier du golfe de Syrte depuis quelques jours. D'autres témoins rapportent que les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont bombardé une raffinerie et des quartiers d'habitation du terminal pétrolier situé à l'est de la Libye dont l'armée et les insurgés se disputent encore le contrôle. Les raids aériens sont intenses. Les rebelles avaient auparavant fait état de combats dans la zone résidentielle de la ville. La ville libyenne de Misrata, à 150 km à l'est de Tripoli, était toujours aux mains des insurgés hier mais les militaires pro-Kadhafi encerclent la ville, a affirmé à une agence de presse, un réfugié soudanais tout juste arrivé en Tunisie, décrivant une situation "catastrophique". Les rues de la capitale libyenne sont quasi désertes et les forces de sécurité omniprésentes aux abords des quartiers où d'importantes manifestations d'opposition avaient eu lieu fin février, ont constaté sur place les correspondants de presse. Dans l'Ouest, une violente bataille se déroule à Zaouïa, ville stratégique à l'ouest de Tripoli et théâtre d'un carnage, selon des témoignages d'habitants. La sécurité a été renforcée dans le quartier de Tajoura à Tripoli, épicentre de la contestation dans la capitale libyenne. "Il y a eu des arrestations la nuit dernière", a dit à Reuters un expatrié libyen ayant joint des proches à Tajoura. A Benghazi, fief de la rébellion libyenne dans l'est du pays, après la grande prière du vendredi, des milliers de Libyens se sont rassemblés pour réclamer le départ du dirigeant Mouammar Kadhafi, selon des correspondants de presse. Les prochaines heures sont déterminantes pour la révolution libyenne. Le rapport de force sur le terrain évolue en faveur du n°1 libyen. La communauté internationale et le peuple libyen sont dans l'attente de l'annonce des mesures que pourraient prendre l'UE, l'OTAN, le Conseil de sécurité et les diverses instances régionales. C'est dire que les prochains jours sont déterminants pour la révolution libyenne.


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