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Et si Benghazi chutait ?
Les évènements s'accélèrent en Libye
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 03 - 2011

Un cauchemar pour les puissances étrangères qui sont toujours divisées sur les moyens à mettre en œuvre pour obliger Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir. Il ne s'agit plus de le faire partir, mais d'échafauder des plans pour stopper la progression de ses forces armées. Benghazi, fief de l'insurrection et siège du Conseil national de transition (CNT), instance représentative de l'insurrection installée dans cette ville est l'objectif affichée par les forces du numéro 1 libyen. Les forces du colonel reprennent du terrain et il semble que c'est le début de la fin pour les insurgés, mettant, ainsi dans l'embarras les Occidentaux à leur tête les Etats-Unis d'Amérique. Des options qui sont sur la table, aucune ne réunit un consensus assez large pour être mis en œuvre. Les troupes du colonel Kadhafi progressent rapidement vers l'est du pays, après avoir repris plusieurs villes aux rebelles. La ville de Benghazi, pourrait subir le même sort dans les prochains jours. Elle semble être la cible sur les tablettes des forces pro-Kadhafi qui engage ce qui pourrait la dernière phase du conflit. Un cauchemar pour la communauté qui est toujours divisé sur les moyens à mettre en œuvre pour arrêter l'usage de la force par le colonel Kadhafi. "Aucune option n'est exclue" pour protéger le peuple libyen, a réaffirmé , hier, Alain Juppé, le ministère français des Affaires étrangères, sans dire si un accord se dessine sur un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu, indispensable à toute action militaire. Trois options sont sur la table : bombardements ciblés, zone d'exclusion aérienne, fourniture d'armes à l'opposition. Une course contre la montre est engagée entre les partisans de la manière forte et ceux qui craignent qu'une action urgente contre le colonel Kadhafi puisse déboucher sur des situations incontrôlables. En attendant, un consensus laborieux sur les actions à mener, les Occidentaux et les Russes poursuivaient, hier, les concertations internationales, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G8. Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Canada et Japon, avaient rendez-vous, hier, en début de soirée à Paris pour un entretien à l'Elysée avec le Président Nicolas Sarkozy. Les discussions devraient reprendre ce matin.
En tout état de cause, les résultats qui sortiront de ce conclave seront déterminants pour la suite des évènements. Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé a appelé dimanche dernier à une accélération des efforts internationaux pour répondre à un appel de la Ligue arabe à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, afin d'empêcher le colonel Kadhafi d'utiliser son aviation. "Afin de remplir ces objectifs, la France va accélérer, au cours des prochaines heures, ses efforts, en concertation avec ses partenaires de l'UE, de la Ligue des Etats arabes, du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil national libyen de transition", a déclaré Alain Juppé. Le président américain, Barak Obama, qui ne veut pas ajouter un nouveau conflit à ceux d'Irak et d'Afghanistan, reste indécis.
Les Etats-Unis n'ont pas pris de décision sur l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen pour neutraliser l'aviation kadhafiste, a déclaré lundi, Geoff Morrell, un porte-parole du Pentagone. "C'est une décision, et en fin de compte une décision politique, qui n'a pas été prise", a-t-dit à la chaîne de télévision MSNBC. Il a cependant ajouté que c'était une option "à l'étude"... Toujours est-il que les prochaines heures seront cruciales, une décision devrait en principe être prise par les politiques occidentaux qui se trouvent tétanisés par la reconquête par les troupes du numéro 1 de certaines villes aux mains des rebelles. Des voix s'élèvent pour proposer d'autres solutions, autre que l'usage de la force pour mettre un terme à la crise libyenne. Il est ainsi pour le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a indiqué, hier, avoir proposé à Mouammar Kadhafi de nommer un président jouissant d'un soutien populaire afin de mettre fin à la crise, rapporte une chaîne satellitaire arabe.
Dans une interview à la chaîne d'information arabe, Erdogan ajoute s'attendre à voir le colonel libyen "prendre des mesures positives dans ce sens". "Nous voulons un arrêt des combats de part et d'autre, à la fois dans l'est et l'ouest de la Libye", a ajouté le Premier ministre turc. Le président turc, Abdullah Gül, abonde dans le sens que son Premier ministre, "Le peuple, le gouvernement et l'opposition en Libye ne veulent pas d'une force étrangère dans le pays", a souligné le président, ajoutant qu'une intervention ne serait possible qu'avec une résolution de l'Onu dans le cadre d'une légitimité internationale. La question qui se pose et à laquelle devrait répondre très vite les puissances internationales pour empêcher les forces loyales à Mouammar Kadhafi d'écraser l'insurrection. Comment faire pour empêcher le guide de la Jamahiria d'associer son contrôle sur tout le territoire libyen. Le G8 pourrait apporter une réponse dans les heures qui viennent. Pendant ce temps, les nouvelles qui parviennent du front ne sont pas à la faveur des révolutionnaires. Les villes rebelles tombant l'une après l'autre aux mains des troupes du colonel Mouammar Kadhafi, qui s'est dit déterminé à venir à bout de l'insurrection Après Al-Uqaila sur la route côtière et la localité d'al-Bicher un peu plus à l'est, les forces gouvernementales ont atteint Brega, site pétrolier stratégique à quelque 240 km de Benghazi, ville où siège le Conseil national de transition (CNT) créé par l'opposition. La situation a Brega est incertaine, les rebelles affirmant ce matin avoir repris la ville. Du côté des forces gouvernementales, l'objectif du jour est de reprendrela ville d'Ajdabiya, située à 160 km à peine de Benghazi. Le commandant des insurgés, le général Abdel Fattah Younis, a assuré dimanche soir qu'Ajdabiya, désormais en première ligne, était "une ville vitale" et qu'elle serait défendue. Les combats ont déjà commencé. Hier, en début de matinée, quatre obus sont tombés à 6 km à l'ouest d'Ajdabiya, sans faire de victimes, ont indiqué des insurgés à des journalistes. Dans le même temps, des forces pro-Kadhafi ont donné l'assaut sur la ville de Zouahara qui aurait fait un mort et sept blessés et la télévision d'Etat libyenne annonce que les soldats ayant rejoint la rébellion seront "grâciés" s'ils se rendaient. Un geste qui pourrait sonner le glas de l'insurrection qui ne tient qu'à l'apport du savoir- faire militaire ramenée par des soldats et officiers de l'armée libyenne en rupture de ban.
Un cauchemar pour les puissances étrangères qui sont toujours divisées sur les moyens à mettre en œuvre pour obliger Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir. Il ne s'agit plus de le faire partir, mais d'échafauder des plans pour stopper la progression de ses forces armées. Benghazi, fief de l'insurrection et siège du Conseil national de transition (CNT), instance représentative de l'insurrection installée dans cette ville est l'objectif affichée par les forces du numéro 1 libyen. Les forces du colonel reprennent du terrain et il semble que c'est le début de la fin pour les insurgés, mettant, ainsi dans l'embarras les Occidentaux à leur tête les Etats-Unis d'Amérique. Des options qui sont sur la table, aucune ne réunit un consensus assez large pour être mis en œuvre. Les troupes du colonel Kadhafi progressent rapidement vers l'est du pays, après avoir repris plusieurs villes aux rebelles. La ville de Benghazi, pourrait subir le même sort dans les prochains jours. Elle semble être la cible sur les tablettes des forces pro-Kadhafi qui engage ce qui pourrait la dernière phase du conflit. Un cauchemar pour la communauté qui est toujours divisé sur les moyens à mettre en œuvre pour arrêter l'usage de la force par le colonel Kadhafi. "Aucune option n'est exclue" pour protéger le peuple libyen, a réaffirmé , hier, Alain Juppé, le ministère français des Affaires étrangères, sans dire si un accord se dessine sur un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu, indispensable à toute action militaire. Trois options sont sur la table : bombardements ciblés, zone d'exclusion aérienne, fourniture d'armes à l'opposition. Une course contre la montre est engagée entre les partisans de la manière forte et ceux qui craignent qu'une action urgente contre le colonel Kadhafi puisse déboucher sur des situations incontrôlables. En attendant, un consensus laborieux sur les actions à mener, les Occidentaux et les Russes poursuivaient, hier, les concertations internationales, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G8. Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Canada et Japon, avaient rendez-vous, hier, en début de soirée à Paris pour un entretien à l'Elysée avec le Président Nicolas Sarkozy. Les discussions devraient reprendre ce matin.
En tout état de cause, les résultats qui sortiront de ce conclave seront déterminants pour la suite des évènements. Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé a appelé dimanche dernier à une accélération des efforts internationaux pour répondre à un appel de la Ligue arabe à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, afin d'empêcher le colonel Kadhafi d'utiliser son aviation. "Afin de remplir ces objectifs, la France va accélérer, au cours des prochaines heures, ses efforts, en concertation avec ses partenaires de l'UE, de la Ligue des Etats arabes, du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil national libyen de transition", a déclaré Alain Juppé. Le président américain, Barak Obama, qui ne veut pas ajouter un nouveau conflit à ceux d'Irak et d'Afghanistan, reste indécis.
Les Etats-Unis n'ont pas pris de décision sur l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen pour neutraliser l'aviation kadhafiste, a déclaré lundi, Geoff Morrell, un porte-parole du Pentagone. "C'est une décision, et en fin de compte une décision politique, qui n'a pas été prise", a-t-dit à la chaîne de télévision MSNBC. Il a cependant ajouté que c'était une option "à l'étude"... Toujours est-il que les prochaines heures seront cruciales, une décision devrait en principe être prise par les politiques occidentaux qui se trouvent tétanisés par la reconquête par les troupes du numéro 1 de certaines villes aux mains des rebelles. Des voix s'élèvent pour proposer d'autres solutions, autre que l'usage de la force pour mettre un terme à la crise libyenne. Il est ainsi pour le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a indiqué, hier, avoir proposé à Mouammar Kadhafi de nommer un président jouissant d'un soutien populaire afin de mettre fin à la crise, rapporte une chaîne satellitaire arabe.
Dans une interview à la chaîne d'information arabe, Erdogan ajoute s'attendre à voir le colonel libyen "prendre des mesures positives dans ce sens". "Nous voulons un arrêt des combats de part et d'autre, à la fois dans l'est et l'ouest de la Libye", a ajouté le Premier ministre turc. Le président turc, Abdullah Gül, abonde dans le sens que son Premier ministre, "Le peuple, le gouvernement et l'opposition en Libye ne veulent pas d'une force étrangère dans le pays", a souligné le président, ajoutant qu'une intervention ne serait possible qu'avec une résolution de l'Onu dans le cadre d'une légitimité internationale. La question qui se pose et à laquelle devrait répondre très vite les puissances internationales pour empêcher les forces loyales à Mouammar Kadhafi d'écraser l'insurrection. Comment faire pour empêcher le guide de la Jamahiria d'associer son contrôle sur tout le territoire libyen. Le G8 pourrait apporter une réponse dans les heures qui viennent. Pendant ce temps, les nouvelles qui parviennent du front ne sont pas à la faveur des révolutionnaires. Les villes rebelles tombant l'une après l'autre aux mains des troupes du colonel Mouammar Kadhafi, qui s'est dit déterminé à venir à bout de l'insurrection Après Al-Uqaila sur la route côtière et la localité d'al-Bicher un peu plus à l'est, les forces gouvernementales ont atteint Brega, site pétrolier stratégique à quelque 240 km de Benghazi, ville où siège le Conseil national de transition (CNT) créé par l'opposition. La situation a Brega est incertaine, les rebelles affirmant ce matin avoir repris la ville. Du côté des forces gouvernementales, l'objectif du jour est de reprendrela ville d'Ajdabiya, située à 160 km à peine de Benghazi. Le commandant des insurgés, le général Abdel Fattah Younis, a assuré dimanche soir qu'Ajdabiya, désormais en première ligne, était "une ville vitale" et qu'elle serait défendue. Les combats ont déjà commencé. Hier, en début de matinée, quatre obus sont tombés à 6 km à l'ouest d'Ajdabiya, sans faire de victimes, ont indiqué des insurgés à des journalistes. Dans le même temps, des forces pro-Kadhafi ont donné l'assaut sur la ville de Zouahara qui aurait fait un mort et sept blessés et la télévision d'Etat libyenne annonce que les soldats ayant rejoint la rébellion seront "grâciés" s'ils se rendaient. Un geste qui pourrait sonner le glas de l'insurrection qui ne tient qu'à l'apport du savoir- faire militaire ramenée par des soldats et officiers de l'armée libyenne en rupture de ban.


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