La période de transition entre la fête de l'Aïd El Fitr et le retour à la «normale» risquerait, encore une fois, d'être longue. Cette fête religieuse coïncide cette année avec les vacances d'été et le week-end, jour de repos de la majorité des Algériens. Au cours de cette période, arriver à un endroit ouvert où pouvoir prendre un café ou un sandwich relèvera du miracle. Même les boulangers, réquisitionnés pour les premier et deuxième jour de l'Aïd, n'auront fait qu'à leurs têtes. «Il n'y a aucune loi qui nous (boulangers, Ndlr) oblige à travailler pendant l'Aïd», met l'accent le président de l'Union nationale des boulangers (UNB), Youcef Kalafat, tout en déclarant avoir lancé des campagnes de sensibilisation pour que le pain soit disponible. Comme à l'accoutumée, plusieurs échoppes baisseront leurs rideaux durant cette période qui, malheureusement, est devenue synonyme de stress chez les ménagères qui craignent la pénurie de plusieurs produits de première nécessité. Le lait, le pain ou encore les médicaments, pourront à ce titre, faire courir le consommateur. Ce dernier, quant à lui, ne peut que se prémunir contre ces habituelles pénuries en recourant au stockage. «Je n'ai pas un congélateur, donc je dois espérer que certains commerçants feront preuve d'acte humanitaire», dira une jeune maman, abordée à Alger à ce propos. Outre cela, d'autres raisons ont mené à cette situation, d'après quelques commerçants. «J'ai un employé qui habite à deux cents kilomètres du magasin. S'il y avait des moyens de transport tel que le TGV (train à grande vitesse), je ne lui aurais accordé que le jour de l'Aïd», dira le propriétaire d'une épicerie située à Bouzaréah, avant d'ajouter : «Si c'était le cas, il (employé) pourrait passer la nuit chez lui et revenir travailler normalement». Le transport qui ne couvre pas toute la demande durant les journées «ordinaires» pourra briller par son absence durant ces journées. D'autre part, la «loi» de l'offre et de la demande ne serait pas en reste pour cette situation durant ce long week-end. Les vendeurs de fruits et légumes qui, en toute exclusivité, continueront d'écouler leur marchandise ne manqueront sûrement pas l'occasion pour gonfler les prix de leurs produits. C'est dire que ce long week-end risquerait d'engendrer des tracas pour le consommateur. Heureusement que les hôpitaux seront ouverts durant cette période. La période de transition entre la fête de l'Aïd El Fitr et le retour à la «normale» risquerait, encore une fois, d'être longue. Cette fête religieuse coïncide cette année avec les vacances d'été et le week-end, jour de repos de la majorité des Algériens. Au cours de cette période, arriver à un endroit ouvert où pouvoir prendre un café ou un sandwich relèvera du miracle. Même les boulangers, réquisitionnés pour les premier et deuxième jour de l'Aïd, n'auront fait qu'à leurs têtes. «Il n'y a aucune loi qui nous (boulangers, Ndlr) oblige à travailler pendant l'Aïd», met l'accent le président de l'Union nationale des boulangers (UNB), Youcef Kalafat, tout en déclarant avoir lancé des campagnes de sensibilisation pour que le pain soit disponible. Comme à l'accoutumée, plusieurs échoppes baisseront leurs rideaux durant cette période qui, malheureusement, est devenue synonyme de stress chez les ménagères qui craignent la pénurie de plusieurs produits de première nécessité. Le lait, le pain ou encore les médicaments, pourront à ce titre, faire courir le consommateur. Ce dernier, quant à lui, ne peut que se prémunir contre ces habituelles pénuries en recourant au stockage. «Je n'ai pas un congélateur, donc je dois espérer que certains commerçants feront preuve d'acte humanitaire», dira une jeune maman, abordée à Alger à ce propos. Outre cela, d'autres raisons ont mené à cette situation, d'après quelques commerçants. «J'ai un employé qui habite à deux cents kilomètres du magasin. S'il y avait des moyens de transport tel que le TGV (train à grande vitesse), je ne lui aurais accordé que le jour de l'Aïd», dira le propriétaire d'une épicerie située à Bouzaréah, avant d'ajouter : «Si c'était le cas, il (employé) pourrait passer la nuit chez lui et revenir travailler normalement». Le transport qui ne couvre pas toute la demande durant les journées «ordinaires» pourra briller par son absence durant ces journées. D'autre part, la «loi» de l'offre et de la demande ne serait pas en reste pour cette situation durant ce long week-end. Les vendeurs de fruits et légumes qui, en toute exclusivité, continueront d'écouler leur marchandise ne manqueront sûrement pas l'occasion pour gonfler les prix de leurs produits. C'est dire que ce long week-end risquerait d'engendrer des tracas pour le consommateur. Heureusement que les hôpitaux seront ouverts durant cette période.