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Comment se préparer à un réveil en douceur
ANESTHESIE GENERALE
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 09 - 2011

Autrefois, on avait peur de ne pas se réveiller d'une anesthésie. Aujourd'hui, on craint surtout de mal se réveiller. Or, en s'y préparant bien, on peut éviter les petits soucis.
Autrefois, on avait peur de ne pas se réveiller d'une anesthésie. Aujourd'hui, on craint surtout de mal se réveiller. Or, en s'y préparant bien, on peut éviter les petits soucis.
Tout commence
par la consultation
pré-anesthésique
C'est l'occasion de signaler d'éventuels problèmes lors d'interventions précédentes : agitation, nausées, difficultés à respirer… Ces précisions permettent de programmer des dosages ou des traitements sur mesure pour éviter ces soucis. Par exemple, une femme non fumeuse, sujette au mal des transports, qui a déjà eu des nausées ou des vomissements après une anesthésie risque de subir le même désagrément chaque fois. Si elle le dit à l'anesthésiste, il pourra prévoir des médicaments antinauséeux à son réveil. Pendant cette consultation, on évoque également le terrain allergique, les antécédents médicaux, les traitements en cours, sans oublier l'homéopathie et la phytothérapie. Osez poser vos questions et faites part de vos angoisses.
Le jour J, on arrive
le plus reposé possible
Il est essentiel qu'un pacte de confiance soit scellé à ce moment-là, c'est ce qui permet de minimiser le stress lors de l'endormissement et du réveil, donc de réduire la fatigue émotionnelle.
Longues siestes, bonnes nuits, marche à pied, yoga, sophrologie, massages… tout est bon, quelques jours avant l'anesthésie, pour arriver reposé et relaxé. Suivez les conseils du médecin : pas de repas lourd la veille et, bien sûr, pas d'alcool.
Pas de tabac non plus, au moins vingt-quatre heures avant l'intervention, pour limiter les sécrétions dans les voies respiratoires, et donc la toux au réveil. Il est conseillé de s'arrêter de fumer quatre à six semaines avant. Et mieux vaut ne pas reprendre tout de suite après pour faciliter la récupération, éviter les infections, aider la cicatrisation…
En salle de réveil,
on signale ce qui gêne
Vous serez surveillé de près. Cela n'empêche pas de signaler ce qui vous gêne ou vous inquiète.
Vous vous sentez agité, vous avez mal…
Autrefois, il s'agissait d'une réaction aux produits utilisés. Aujourd'hui, cela s'explique plutôt par le stress engendré par une difficulté à respirer, un traitement insuffisant de la douleur, un refroidissement. Pas d'inquiétude, on surveille attentivement la respiration et l'oxygénation. Mais si vous avez mal ou si vous tremblez, signalez-le pour qu'on augmente les doses d'antidouleur ou qu'on vous couvre davantage.
Vous avez des nausées...
C'est devenu moins fréquent. Mais si cet inconfort survient, on vous donnera un médicament antiémétique (contre les vomissements.
Vous dites des trucs bizarres…
Certains anesthésiants ont un effet "désinhibiteur". Vous pouvez donc partir dans de grands discours… Surtout pas de panique, vous ne perdez pas la tête. Tout rentre dans l'ordre après l'élimination des produits par l'organisme, dans les minutes ou les heures qui suivent.
Après l'intervention, on prend le temps de récupérer
Dès qu'on se sent mieux, les médecins conseillent de reprendre au plus vite une vie normale. Mais cette reprise des activités n'est pas toujours immédiate, surtout quand on a subi une longue anesthésie.
On met son corps au repos
S'endormir et se réveiller artificiellement demande à l'organisme un effort intense.
La faute au stress, mais aussi à la décharge hormonale qui en résulte. De plus, on s'est aperçu qu'un effet de décalage horaire pouvait apparaître même après des interventions d'un quart d'heure. Pas étonnant donc si l'on se traîne un peu dans la journée ou si l'on dort mal pendant quelque temps. Les anesthésiants abaissent les défenses immunitaires et l'organisme se fatigue à lutter contre les agressions extérieures.
Et l'acte chirurgical lui-même entraîne un choc épuisant. Sans parler des causes de l'intervention (maladie, accident…). Enfin, tout dépend de l'état général du patient. Quand on vit à cent à l'heure, l'arrêt imposé par l'opération peut révéler une fatigue résiduelle ou une baisse de moral provoquée par le contrecoup.
On soulage ses migraines
En cas d'anesthésie, les produits utilisés ne sont pas en cause. Les maux de tête sont surtout liés à la fatigue ou, pour les gros consommateurs, à la privation de café avant et après l'intervention.
Il faut en parler pour obtenir un antalgique adapté. Le problème se pose pour les céphalées après une péridurale ou une rachi-anesthésie (anesthésie loco-régionale). Elles nécessitent du repos au lit ou un geste médical spécifique (blood-patch).
On stimule son cerveau pour éviter les pertes
de mémoire
Le plus souvent, ces troubles légers passent au bout d'un mois. Chez les plus de 60 ans, ils sont plus fréquents et durables, mais ils ne persistent pas au-delà d'un an, sauf exception : après un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une intervention cardiaque de longue durée. Le meilleur des remèdes : la stimulation intellectuelle par la lecture, les contacts… Et la reprise rapide du rythme de vie habituel.
Les médecines douces :
une aide précieuse
L'acupuncture et l'homéopathie peuvent prévenir les effets secondaires liés au choc anesthésique et opératoire. Ces approches offrent des prises en charge adaptées à chacun.
Une séance d'acupuncture, quelques jours avant, accélère la récupération. Elle peut aussi soulager les céphalées ou les douleurs dorsales apparaissant parfois après l'intervention.
Top Santé
Tout commence
par la consultation
pré-anesthésique
C'est l'occasion de signaler d'éventuels problèmes lors d'interventions précédentes : agitation, nausées, difficultés à respirer… Ces précisions permettent de programmer des dosages ou des traitements sur mesure pour éviter ces soucis. Par exemple, une femme non fumeuse, sujette au mal des transports, qui a déjà eu des nausées ou des vomissements après une anesthésie risque de subir le même désagrément chaque fois. Si elle le dit à l'anesthésiste, il pourra prévoir des médicaments antinauséeux à son réveil. Pendant cette consultation, on évoque également le terrain allergique, les antécédents médicaux, les traitements en cours, sans oublier l'homéopathie et la phytothérapie. Osez poser vos questions et faites part de vos angoisses.
Le jour J, on arrive
le plus reposé possible
Il est essentiel qu'un pacte de confiance soit scellé à ce moment-là, c'est ce qui permet de minimiser le stress lors de l'endormissement et du réveil, donc de réduire la fatigue émotionnelle.
Longues siestes, bonnes nuits, marche à pied, yoga, sophrologie, massages… tout est bon, quelques jours avant l'anesthésie, pour arriver reposé et relaxé. Suivez les conseils du médecin : pas de repas lourd la veille et, bien sûr, pas d'alcool.
Pas de tabac non plus, au moins vingt-quatre heures avant l'intervention, pour limiter les sécrétions dans les voies respiratoires, et donc la toux au réveil. Il est conseillé de s'arrêter de fumer quatre à six semaines avant. Et mieux vaut ne pas reprendre tout de suite après pour faciliter la récupération, éviter les infections, aider la cicatrisation…
En salle de réveil,
on signale ce qui gêne
Vous serez surveillé de près. Cela n'empêche pas de signaler ce qui vous gêne ou vous inquiète.
Vous vous sentez agité, vous avez mal…
Autrefois, il s'agissait d'une réaction aux produits utilisés. Aujourd'hui, cela s'explique plutôt par le stress engendré par une difficulté à respirer, un traitement insuffisant de la douleur, un refroidissement. Pas d'inquiétude, on surveille attentivement la respiration et l'oxygénation. Mais si vous avez mal ou si vous tremblez, signalez-le pour qu'on augmente les doses d'antidouleur ou qu'on vous couvre davantage.
Vous avez des nausées...
C'est devenu moins fréquent. Mais si cet inconfort survient, on vous donnera un médicament antiémétique (contre les vomissements.
Vous dites des trucs bizarres…
Certains anesthésiants ont un effet "désinhibiteur". Vous pouvez donc partir dans de grands discours… Surtout pas de panique, vous ne perdez pas la tête. Tout rentre dans l'ordre après l'élimination des produits par l'organisme, dans les minutes ou les heures qui suivent.
Après l'intervention, on prend le temps de récupérer
Dès qu'on se sent mieux, les médecins conseillent de reprendre au plus vite une vie normale. Mais cette reprise des activités n'est pas toujours immédiate, surtout quand on a subi une longue anesthésie.
On met son corps au repos
S'endormir et se réveiller artificiellement demande à l'organisme un effort intense.
La faute au stress, mais aussi à la décharge hormonale qui en résulte. De plus, on s'est aperçu qu'un effet de décalage horaire pouvait apparaître même après des interventions d'un quart d'heure. Pas étonnant donc si l'on se traîne un peu dans la journée ou si l'on dort mal pendant quelque temps. Les anesthésiants abaissent les défenses immunitaires et l'organisme se fatigue à lutter contre les agressions extérieures.
Et l'acte chirurgical lui-même entraîne un choc épuisant. Sans parler des causes de l'intervention (maladie, accident…). Enfin, tout dépend de l'état général du patient. Quand on vit à cent à l'heure, l'arrêt imposé par l'opération peut révéler une fatigue résiduelle ou une baisse de moral provoquée par le contrecoup.
On soulage ses migraines
En cas d'anesthésie, les produits utilisés ne sont pas en cause. Les maux de tête sont surtout liés à la fatigue ou, pour les gros consommateurs, à la privation de café avant et après l'intervention.
Il faut en parler pour obtenir un antalgique adapté. Le problème se pose pour les céphalées après une péridurale ou une rachi-anesthésie (anesthésie loco-régionale). Elles nécessitent du repos au lit ou un geste médical spécifique (blood-patch).
On stimule son cerveau pour éviter les pertes
de mémoire
Le plus souvent, ces troubles légers passent au bout d'un mois. Chez les plus de 60 ans, ils sont plus fréquents et durables, mais ils ne persistent pas au-delà d'un an, sauf exception : après un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une intervention cardiaque de longue durée. Le meilleur des remèdes : la stimulation intellectuelle par la lecture, les contacts… Et la reprise rapide du rythme de vie habituel.
Les médecines douces :
une aide précieuse
L'acupuncture et l'homéopathie peuvent prévenir les effets secondaires liés au choc anesthésique et opératoire. Ces approches offrent des prises en charge adaptées à chacun.
Une séance d'acupuncture, quelques jours avant, accélère la récupération. Elle peut aussi soulager les céphalées ou les douleurs dorsales apparaissant parfois après l'intervention.
Top Santé


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