Lancée en 2011, l'opération de doter les boulangers algériens, à titre gratuit, de sacs en papier pour commercialiser le pain, au lieu des sachets en plastique réputés nocifs, commence laborieusement en raison du manque de sponsors. En effet, quelques mois seulement après la signature d'une convention organisant cette opération, 400.000 sacs en papier alimentaire ont pu être distribués, pendant le mois du Ramadhan dernier, dans les villes d'Alger, Blida et Oran, pour seulement 80 boulangers, a indiqué à l'APS Ahmed Zaidi, responsable au sein d'une entreprise signataire de la convention. L'opération, qui devait s'étendre pour toucher les quelque 14.000 boulangeries opérationnelles à l'échelle nationale, était sponsorisée par un producteur algérien de boissons bien connu sur la place d'Alger. D'après M. Zaidi, les sacs sont fabriqués en Italie à partir d'un papier vierge biodégradable, pure cellulose, imprimé avec des encres végétales. Le même dirigeant s'attend cependant à ce que deux autres grandes sociétés privées soutiennent bientôt la livraison d'un nouveau quota de sacs "écologiques", produits cette fois en Algérie. Il souhaite, en même temps, un soutien de l'Etat à cette opération d'intérêt public. "Un coup de pouce des pouvoirs publics serait le bienvenu pour une initiative de cette envergure", a-t-il observé. En attendant, certaines initiatives louables fleurissent ici et là en faveur de cette opération visant la préservation de la santé publique tel que ce distributeur privé de levure qui livre déjà - mais en quantité limitée - des sacs en papier à quelques boulangeries de la capitale et ailleurs en y apposant évidemment le logo de son entreprise. Au mois d'avril de l'an dernier, une convention de partenariat exclusive avait été signée entre l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et une entreprise publicitaire privée pour la conception de ces sacs en papier alimentaire appelés à remplacer les sacs en plastique, réputés nocifs pour la santé. La convention prévoit que l'entreprise partenaire imprime les sacs aux marques des différents sponsors de l'opération et procède à leur distribution gratuite aux boulangers en fonction des orientations de l'UGCAA. Bien qu'elle soit le premier consommateur de pain au monde (proportionnellement à sa population), l'Algérie demeure ainsi en 2012 parmi les rares pays où on n'utilise pas encore des sacs en papier alimentaire pour servir ce produit de large consommation. Selon un rapport publié l'an dernier par l'Union nationale des boulangers, l'Algérie est classée au premier rang des pays consommateurs de pain au monde avec environ 48 millions de baguettes de 250 grammes par jour. La nocivité du sac en plastique, appelé ainsi à être remplacé par son équivalent en papier, est soulignée par Djamel Abbad, directeur général du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage, qui recommande au citoyen consommateur d'agir simplement en limitant la consommation de ces sacs gênants, en attendant de réelles mesures efficaces de la part des différentes structures concernées. Lancée en 2011, l'opération de doter les boulangers algériens, à titre gratuit, de sacs en papier pour commercialiser le pain, au lieu des sachets en plastique réputés nocifs, commence laborieusement en raison du manque de sponsors. En effet, quelques mois seulement après la signature d'une convention organisant cette opération, 400.000 sacs en papier alimentaire ont pu être distribués, pendant le mois du Ramadhan dernier, dans les villes d'Alger, Blida et Oran, pour seulement 80 boulangers, a indiqué à l'APS Ahmed Zaidi, responsable au sein d'une entreprise signataire de la convention. L'opération, qui devait s'étendre pour toucher les quelque 14.000 boulangeries opérationnelles à l'échelle nationale, était sponsorisée par un producteur algérien de boissons bien connu sur la place d'Alger. D'après M. Zaidi, les sacs sont fabriqués en Italie à partir d'un papier vierge biodégradable, pure cellulose, imprimé avec des encres végétales. Le même dirigeant s'attend cependant à ce que deux autres grandes sociétés privées soutiennent bientôt la livraison d'un nouveau quota de sacs "écologiques", produits cette fois en Algérie. Il souhaite, en même temps, un soutien de l'Etat à cette opération d'intérêt public. "Un coup de pouce des pouvoirs publics serait le bienvenu pour une initiative de cette envergure", a-t-il observé. En attendant, certaines initiatives louables fleurissent ici et là en faveur de cette opération visant la préservation de la santé publique tel que ce distributeur privé de levure qui livre déjà - mais en quantité limitée - des sacs en papier à quelques boulangeries de la capitale et ailleurs en y apposant évidemment le logo de son entreprise. Au mois d'avril de l'an dernier, une convention de partenariat exclusive avait été signée entre l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et une entreprise publicitaire privée pour la conception de ces sacs en papier alimentaire appelés à remplacer les sacs en plastique, réputés nocifs pour la santé. La convention prévoit que l'entreprise partenaire imprime les sacs aux marques des différents sponsors de l'opération et procède à leur distribution gratuite aux boulangers en fonction des orientations de l'UGCAA. Bien qu'elle soit le premier consommateur de pain au monde (proportionnellement à sa population), l'Algérie demeure ainsi en 2012 parmi les rares pays où on n'utilise pas encore des sacs en papier alimentaire pour servir ce produit de large consommation. Selon un rapport publié l'an dernier par l'Union nationale des boulangers, l'Algérie est classée au premier rang des pays consommateurs de pain au monde avec environ 48 millions de baguettes de 250 grammes par jour. La nocivité du sac en plastique, appelé ainsi à être remplacé par son équivalent en papier, est soulignée par Djamel Abbad, directeur général du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage, qui recommande au citoyen consommateur d'agir simplement en limitant la consommation de ces sacs gênants, en attendant de réelles mesures efficaces de la part des différentes structures concernées.
