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MSP : Une nouvelle crise à l'horizon
Positions et déclarations contradictoires au sommet du mouvement
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 05 - 2012

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) est il à l'orée d'une nouvelle crise interne ? Tout porte à le croire tant les indices accréditant cette éventualité ne manquent vraiment pas. En effet aux propos dissonants de certains responsables du MSP, tenus notamment au lendemain de la session extraordinaire du Madjless Echourra au cours de laquelle il a été décidé de ne pas siéger au prochain gouvernement, est venue s'ajouter l'attitude du député Amar Ghoul qui s'est démarqué de la position du groupe parlementaire de «l'Alliance de l'Algérie verte» exprimée avant hier à l'APN à l'occasion de la première séance de la septième législature.
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) est il à l'orée d'une nouvelle crise interne ? Tout porte à le croire tant les indices accréditant cette éventualité ne manquent vraiment pas. En effet aux propos dissonants de certains responsables du MSP, tenus notamment au lendemain de la session extraordinaire du Madjless Echourra au cours de laquelle il a été décidé de ne pas siéger au prochain gouvernement, est venue s'ajouter l'attitude du député Amar Ghoul qui s'est démarqué de la position du groupe parlementaire de «l'Alliance de l'Algérie verte» exprimée avant hier à l'APN à l'occasion de la première séance de la septième législature.
Pour un coup de théâtre c'en était vraiment un, car Amar Ghoul a, en faisant faux bond à ses collègues députés de «l'Alliance de l'Algérie verte» qui ont quitté la salle bruyamment en signe de colère contre la «fraude» qui a caractérisé selon eux les élections législatives du 10 mai dernier, surpris tout le monde en restant bien rivé à son siège. Les députés de l'alliance verte, au nombre de 49,ont en effet levé des pancartes sur lesquelles il était écrit "non à la fraude" avant de quitter l'hémicycle laissant derrière eux Amar Ghoul qui a , pour rappel, dirigé la liste de ce groupe politique formé par trois partis islamistes, à savoir le MSP et les mouvements El Islah et Enahda. Au sortir de l'hémicycle, Amar Ghoul, interpellé par les journalistes, n'a voulu faire aucun commentaire se contentant juste de dire : «Interprétez cela comme vous le voulez». Mais pour les observateurs avertis, il ne fait plus aucun doute que cette attitude de Amar Ghoul est l'expression de son désaccord avec son parti, le MSP, qui a a tout récemment décidé de ne pas siéger au prochain gouvernement rompant ainsi avec une position qui est la sienne depuis 16 années maintenant. En effet, le MSP est membre de la coalition gouvernementale depuis janvier 1996. Depuis cette date le mouvement du défunt Mahfoudh Nahnah a fait alliance avec le FLN et le RND . Une alliance qui s'est renforcée quelques années plus tard lorsque les trois partis ont créé l'Alliance présidentielle au mois de février 2004 que le MSP a cependant quittée il y a juste quelques mois tout en maintenant ses ministres, dont Amar Ghoul bien évidemment qui dirige le département des Travaux publics depuis une dizaine d'années, au gouvernement. Mias la maigre récolte de l'Alliance verte lors des législatives a chamboulé la donne et le conseil consultatif du MSP, qui a accusé le pouvoir d'avoir organisé la fraude, a, à la majorité de ses membres, décidé de changer de cap politique et de refuser toute participation à la prochaine coalition gouvernementale. C'est cette décision justement, que ne semble pas agréer Amar Ghoul dont tout porte à croire qu'il acceptera de sièger dans le prochain gouvernement, qui a été à l'origine des déclarations contradictoires de hauts responsables du MSP. En somme, au sommet du MSP rien ne va plus comme l'attestent les sorties médiatiques de Abderrazak Makri, le premier vice-président du mouvement, Mohamed Megharia (El Hadj Hamou, deuxième vice-président et Mustapha Benbada, ministre du Commerce. Ainsi, si pour Abderrazak Makri la décision du conseil consultatif du MSP est synonyme de retour du mouvement à l'opposition, pour Mohamed Megharia ce n'est pas le cas, loin s'en faut. Selon les déclarations du numéro trois du MSP, qui n'a pas l'habitude de monter au créneau puisque il est toujours resté loin des feux de la rampe contrairement au bouillonnant Makri, la décision de ne pas participer au prochain gouvernement ne veut nullement dire que le mouvement est passé à l'opposition car, selon ses dires, «cette lourde option ne peut émaner du conseil consultatif, mais du congrès du parti seul instance habilitée à changer la stratégie du mouvement». Mieux, Mohamed Megharia a clairement aussi déclaré être en faveur du maintien de Amar Ghoul à son poste ministériel malgré la décision du conseil consultatif.Ces déclarations contradictoires attestent, s'il en est encore besoin, de l'existence d'un malaise profond au sein du MSP. Un malaise qui risque de déboucher sur une autre crise qui ne manquera pas d'affaiblir encore plus le mouvement qui a connu une scission au lendemain du dernier congrès de 2008 lorsque Menasra a claqué la porte avec son groupe et a créé un nouveau parti , le Front du changement . K.H.
Pour un coup de théâtre c'en était vraiment un, car Amar Ghoul a, en faisant faux bond à ses collègues députés de «l'Alliance de l'Algérie verte» qui ont quitté la salle bruyamment en signe de colère contre la «fraude» qui a caractérisé selon eux les élections législatives du 10 mai dernier, surpris tout le monde en restant bien rivé à son siège. Les députés de l'alliance verte, au nombre de 49,ont en effet levé des pancartes sur lesquelles il était écrit "non à la fraude" avant de quitter l'hémicycle laissant derrière eux Amar Ghoul qui a , pour rappel, dirigé la liste de ce groupe politique formé par trois partis islamistes, à savoir le MSP et les mouvements El Islah et Enahda. Au sortir de l'hémicycle, Amar Ghoul, interpellé par les journalistes, n'a voulu faire aucun commentaire se contentant juste de dire : «Interprétez cela comme vous le voulez». Mais pour les observateurs avertis, il ne fait plus aucun doute que cette attitude de Amar Ghoul est l'expression de son désaccord avec son parti, le MSP, qui a a tout récemment décidé de ne pas siéger au prochain gouvernement rompant ainsi avec une position qui est la sienne depuis 16 années maintenant. En effet, le MSP est membre de la coalition gouvernementale depuis janvier 1996. Depuis cette date le mouvement du défunt Mahfoudh Nahnah a fait alliance avec le FLN et le RND . Une alliance qui s'est renforcée quelques années plus tard lorsque les trois partis ont créé l'Alliance présidentielle au mois de février 2004 que le MSP a cependant quittée il y a juste quelques mois tout en maintenant ses ministres, dont Amar Ghoul bien évidemment qui dirige le département des Travaux publics depuis une dizaine d'années, au gouvernement. Mias la maigre récolte de l'Alliance verte lors des législatives a chamboulé la donne et le conseil consultatif du MSP, qui a accusé le pouvoir d'avoir organisé la fraude, a, à la majorité de ses membres, décidé de changer de cap politique et de refuser toute participation à la prochaine coalition gouvernementale. C'est cette décision justement, que ne semble pas agréer Amar Ghoul dont tout porte à croire qu'il acceptera de sièger dans le prochain gouvernement, qui a été à l'origine des déclarations contradictoires de hauts responsables du MSP. En somme, au sommet du MSP rien ne va plus comme l'attestent les sorties médiatiques de Abderrazak Makri, le premier vice-président du mouvement, Mohamed Megharia (El Hadj Hamou, deuxième vice-président et Mustapha Benbada, ministre du Commerce. Ainsi, si pour Abderrazak Makri la décision du conseil consultatif du MSP est synonyme de retour du mouvement à l'opposition, pour Mohamed Megharia ce n'est pas le cas, loin s'en faut. Selon les déclarations du numéro trois du MSP, qui n'a pas l'habitude de monter au créneau puisque il est toujours resté loin des feux de la rampe contrairement au bouillonnant Makri, la décision de ne pas participer au prochain gouvernement ne veut nullement dire que le mouvement est passé à l'opposition car, selon ses dires, «cette lourde option ne peut émaner du conseil consultatif, mais du congrès du parti seul instance habilitée à changer la stratégie du mouvement». Mieux, Mohamed Megharia a clairement aussi déclaré être en faveur du maintien de Amar Ghoul à son poste ministériel malgré la décision du conseil consultatif.Ces déclarations contradictoires attestent, s'il en est encore besoin, de l'existence d'un malaise profond au sein du MSP. Un malaise qui risque de déboucher sur une autre crise qui ne manquera pas d'affaiblir encore plus le mouvement qui a connu une scission au lendemain du dernier congrès de 2008 lorsque Menasra a claqué la porte avec son groupe et a créé un nouveau parti , le Front du changement . K.H.


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