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Les souscripteurs 2001 et 2002 chargent l'AADL
Paniqué et colère devant Des guichets fermés
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 12 - 2012

Plus d'un millier de souscripteurs de la formule location-vente des programmes 2001 et 2002, dont les dossiers ont été acceptés à cette époque, mais qui n'ont pas reçu un avis favorable par la suite pour être intégrés dans des programmes, ont envahi, hier, le siège de l'AADL, situé à Saïd Hamdine, pour recueillir des informations sur la récente décision de l'Etat de relancer le programme.
Plus d'un millier de souscripteurs de la formule location-vente des programmes 2001 et 2002, dont les dossiers ont été acceptés à cette époque, mais qui n'ont pas reçu un avis favorable par la suite pour être intégrés dans des programmes, ont envahi, hier, le siège de l'AADL, situé à Saïd Hamdine, pour recueillir des informations sur la récente décision de l'Etat de relancer le programme.
Mais contre toute attente, la présence d'un millier de ces souscripteurs a vite tourné à la contestation, suite aux refus des guichetiers de recevoir les souscripteurs. AADL. Le 3 décembre 2012, on est lundi et chaque lundi et jeudi l'Agence de l'amélioration et de développement du logement (AADL) organise des réceptions aux profit des souscripteurs des programmes 2001 et 2002, afin que ces derniers soient informés des derniers développements des sites des chantiers où ils ont tenté d'être casés. Une journée également mise au profit des souscripteurs dont les dossiers sont «intégrés» dans le programme CNEP-AADL, qui leurs permettent de s'informer de l'état de l'avancement de leurs dossiers. Mais, depuis que l'Etat avait annoncé, il y a quelques semaines, via le ministère de l'Habitat de la relance du programme AADL avec la construction de 150.000 logements dans les toutes prochaines années au profit des souscripteurs ayant déjà déposé leurs dossiers, les jours de réception chez l'AADL sont brusquement devenus des jours fermés aux citoyens. C'était le cas d'hier où, plus d'un millier de souscripteurs des programmes 2001 et 2002 ont été conviés, par les agents de sécurité et le personnel de l'AADL, de quitter les lieux et de revenir dans les 20 jours à venir, le temps, expliquent les représentants de l'AADL, de faire une liste des prochains bénéficiaires. Cette réponse lancée par les agents avait créé un mécontentement chez les souscripteurs. Plus d'un millier, présents hier devant la portée principale de l'agence de Saïd Hamdine, les souscripteurs, de tous âges, femmes, jeunes et hommes âgés, avaient scandé des slogans anti-AADL. En colère, tous, les souscripteurs ont réclamé de voir le DG de l'Agence pour parler avec lui. «Nous réclamons la présence du DG. C'est à lui qu'il faut parler, car l'Etat a relancé les logements AADL et c'est nous les anciens souscripteurs que le droit nous revient, en premier, à avoir un logement», criait Mohamed, âgé de 37 ans, ingénieur dans une compagnie étrangère à Hassi Messaoud, qui avait déjà déposé son dossier voilà plus de 10 ans de cela. Tout comme lui, un autre jeune papa, Ibrahim, âgé de 42 ans, louant, pour le moment, un F2 à Baraki, était lui aussi en colère. Ce père de deux enfants s'est adressé aux agents en leur demandant des explications suite à cette fermeture des portes de l'AADL. « Je ne comprends pas pourquoi ils font çà. D'habitude ils nous accueillent tous les lundis et jeudis, mais apparemment depuis la relance des programmes les choses ont basculé vers le pire », nous explique-t-il. Tout près de lui, un homme d'une soixantaine d'années tente d'organiser les souscripteurs en leur demandant de se regrouper comme un seul homme afin que leurs doléances soient écoutées par les agents de l'AADL. Il s'agit d'un représentant d'une association des souscripteurs des programmes 2001 et 2002, ce dernier a même tenté à maintes reprises d'arriver à convaincre les possesseurs des dossiers mais en vain, tout le monde était sur les nerfs et il était difficile d'arriver à les convaincre.
Combien sont-ils de souscripteurs 2001 et 2002 ?
Les souscripteurs 2001 et 2002 de la formule location-vente de l'AADL ayant introduit leurs dossiers, lors du tout premier lancement de l'AADL, en 2001, alors que leurs dossiers avaient été acceptés par l'agence mais n'ayant pas bénéficié d'un logement depuis, sont estimés à plus de 100.000, rien qu'à Alger.
En face, le ministère de l'Habitat a programmé pour les années à venir un quota de 150.000 logements, à travers le pays, au profit des prochains bénéficiaires et parmi ces derniers la priorité est donnée aux anciens souscripteurs. Face à ce nombre titanesque des anciens souscripteurs et face au quota qui va être lancé, l'année prochaine par l'Etat, il est difficile de satisfaire tout le monde. Si on prend le cas de la capitale, plus de 100.000 souscripteurs attendent que leurs noms soient intégrés dans la prochaine liste, qui par la même occasion, sera dévoilée dans les vingt jours à venir. Une nouvelle impasse dans laquelle l'AADL va se retrouver une nouvelle fois. Après le casse-tête des logements en construction et les ennuis vécus lors de la diffusion des listes et la distribution des logements, l'Agence de l'amélioration et de développement du logement aura du pain sur la planche.
Il faut s'attendre à une réaction brûlante de la part des citoyens qui s'engagent dans cette formule, à commencer par les nouveaux qui, eux aussi, vont exiger leurs noms parmi les bénéficiaires.
Une situation des plus compliquées qui peut soulever, à nouveau, beaucoup de colère dans les toutes prochaines semaines. D'ici là, l'AADL a tout le temps pour trouver une issue face à ce délire.
Mais contre toute attente, la présence d'un millier de ces souscripteurs a vite tourné à la contestation, suite aux refus des guichetiers de recevoir les souscripteurs. AADL. Le 3 décembre 2012, on est lundi et chaque lundi et jeudi l'Agence de l'amélioration et de développement du logement (AADL) organise des réceptions aux profit des souscripteurs des programmes 2001 et 2002, afin que ces derniers soient informés des derniers développements des sites des chantiers où ils ont tenté d'être casés. Une journée également mise au profit des souscripteurs dont les dossiers sont «intégrés» dans le programme CNEP-AADL, qui leurs permettent de s'informer de l'état de l'avancement de leurs dossiers. Mais, depuis que l'Etat avait annoncé, il y a quelques semaines, via le ministère de l'Habitat de la relance du programme AADL avec la construction de 150.000 logements dans les toutes prochaines années au profit des souscripteurs ayant déjà déposé leurs dossiers, les jours de réception chez l'AADL sont brusquement devenus des jours fermés aux citoyens. C'était le cas d'hier où, plus d'un millier de souscripteurs des programmes 2001 et 2002 ont été conviés, par les agents de sécurité et le personnel de l'AADL, de quitter les lieux et de revenir dans les 20 jours à venir, le temps, expliquent les représentants de l'AADL, de faire une liste des prochains bénéficiaires. Cette réponse lancée par les agents avait créé un mécontentement chez les souscripteurs. Plus d'un millier, présents hier devant la portée principale de l'agence de Saïd Hamdine, les souscripteurs, de tous âges, femmes, jeunes et hommes âgés, avaient scandé des slogans anti-AADL. En colère, tous, les souscripteurs ont réclamé de voir le DG de l'Agence pour parler avec lui. «Nous réclamons la présence du DG. C'est à lui qu'il faut parler, car l'Etat a relancé les logements AADL et c'est nous les anciens souscripteurs que le droit nous revient, en premier, à avoir un logement», criait Mohamed, âgé de 37 ans, ingénieur dans une compagnie étrangère à Hassi Messaoud, qui avait déjà déposé son dossier voilà plus de 10 ans de cela. Tout comme lui, un autre jeune papa, Ibrahim, âgé de 42 ans, louant, pour le moment, un F2 à Baraki, était lui aussi en colère. Ce père de deux enfants s'est adressé aux agents en leur demandant des explications suite à cette fermeture des portes de l'AADL. « Je ne comprends pas pourquoi ils font çà. D'habitude ils nous accueillent tous les lundis et jeudis, mais apparemment depuis la relance des programmes les choses ont basculé vers le pire », nous explique-t-il. Tout près de lui, un homme d'une soixantaine d'années tente d'organiser les souscripteurs en leur demandant de se regrouper comme un seul homme afin que leurs doléances soient écoutées par les agents de l'AADL. Il s'agit d'un représentant d'une association des souscripteurs des programmes 2001 et 2002, ce dernier a même tenté à maintes reprises d'arriver à convaincre les possesseurs des dossiers mais en vain, tout le monde était sur les nerfs et il était difficile d'arriver à les convaincre.
Combien sont-ils de souscripteurs 2001 et 2002 ?
Les souscripteurs 2001 et 2002 de la formule location-vente de l'AADL ayant introduit leurs dossiers, lors du tout premier lancement de l'AADL, en 2001, alors que leurs dossiers avaient été acceptés par l'agence mais n'ayant pas bénéficié d'un logement depuis, sont estimés à plus de 100.000, rien qu'à Alger.
En face, le ministère de l'Habitat a programmé pour les années à venir un quota de 150.000 logements, à travers le pays, au profit des prochains bénéficiaires et parmi ces derniers la priorité est donnée aux anciens souscripteurs. Face à ce nombre titanesque des anciens souscripteurs et face au quota qui va être lancé, l'année prochaine par l'Etat, il est difficile de satisfaire tout le monde. Si on prend le cas de la capitale, plus de 100.000 souscripteurs attendent que leurs noms soient intégrés dans la prochaine liste, qui par la même occasion, sera dévoilée dans les vingt jours à venir. Une nouvelle impasse dans laquelle l'AADL va se retrouver une nouvelle fois. Après le casse-tête des logements en construction et les ennuis vécus lors de la diffusion des listes et la distribution des logements, l'Agence de l'amélioration et de développement du logement aura du pain sur la planche.
Il faut s'attendre à une réaction brûlante de la part des citoyens qui s'engagent dans cette formule, à commencer par les nouveaux qui, eux aussi, vont exiger leurs noms parmi les bénéficiaires.
Une situation des plus compliquées qui peut soulever, à nouveau, beaucoup de colère dans les toutes prochaines semaines. D'ici là, l'AADL a tout le temps pour trouver une issue face à ce délire.


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