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Echec de nouvelles discussions avec l'AIEA
Nucléaire iranien
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 01 - 2013

Après 2 jours de réunions de travail, les experts de l'agence onusienne, conduite par le Belge Herman Nackaerts, et l'équipe iranienne menée par Ali Asghar Soltanieh se sont quittés jeudi soir apparemment sans être arrivés à un accord.
Après 2 jours de réunions de travail, les experts de l'agence onusienne, conduite par le Belge Herman Nackaerts, et l'équipe iranienne menée par Ali Asghar Soltanieh se sont quittés jeudi soir apparemment sans être arrivés à un accord.
Téhéran a refusé jusqu'à présent certaines demandes de l'Aiea, qui vérifie déjà une large part de son programme, estimant qu'elles allaient au-delà de ses obligations dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire. Les négociations à Téhéran entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique pour trouver un accord sur le programme nucléaire controversé iranien se sont soldées jeudi par un échec, un nouveau revers dans des discussions qui traînent depuis un an.Une nouvelle visite de l'AIEA est prévue le 12 février, toujours à Téhéran, a indiqué la télévision d'Etat iranienne, sans faire de commentaire sur les discussions qui avaient débuté mercredi matin.
Après deux jours de réunions de travail, les experts de l'agence onusienne, conduite par le Belge Herman Nackaerts, et l'équipe iranienne menée par son représentant à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh se sont quittés jeudi soir apparemment sans être arrivés à un accord, a indiqué une source diplomatique proche de l'AIEA à Vienne.Les inspecteurs de l'AIEA négociaient depuis mercredi matin la signature d'un "accord global", qui permettrait aux experts onusiens d'enquêter librement sur le programme nucléaire iranien, soupçonné d'avoir des visées militaires.
Une précédente réunion à la mi-décembre n'avait duré qu'une journée, et chaque camp avait salué de "bonnes" discussions en vue d'un accord en janvier. Mais l'enthousiasme avait été douché peu avant la nouvelle visite onusienne, l'Iran ayant choisi de camper sur ses positions. La semaine dernière, le directeur général de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano, avait déclaré qu'il n'était "pas vraiment optimiste". L'agence souhaite un accès plus large à certains sites, documents ou individus, et notamment à la base militaire de Parchin, soupçonnée d'avoir abrité des tests d'explosions conventionnelles susceptibles d'être utilisées pour déclencher une bombe atomique. Téhéran a refusé jusqu'à présent certaines demandes de l'agence, qui vérifie déjà une large part de son programme, estimant qu'elles allaient au-delà de ses obligations dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). L'Iran demande que l'AIEA reconnaisse "pleinement ses droits nucléaires", dont celui à l'enrichissement d'uranium, au centre du conflit avec la communauté internationale. L'Iran a également écarté une visite à Parchin, qui n'a "aucun lien avec les activités nucléaires", estimant que cette question doit être réglée dans le cadre de l'accord global. L'AIEA et la communauté internationale redoutent que Téhéran, en dépit de ses dénégations répétées, ne cherche à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil. Cette réunion était suivie avec intérêt par le groupe "5+1", interlocuteur de Téhéran sur le nucléaire iranien depuis 2009, avant une reprise prochaine de pourparlers politiques dans l'impasse depuis trois ans. Le groupe, qui réunit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) et l'Allemagne, s'est accordé avec l'Iran sur une date, mais pas encore sur un lieu, selon la diplomatie iranienne.
Le programme nucléaire iranien a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité, dont quatre assorties de sanctions, renforcées unilatéralement par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le cœur du conflit porte sur l'enrichissement d'uranium par l'Iran, officiellement à des fins purement civiles. Les grandes puissances redoutent que les stocks et la technologie accumulés par Téhéran ne permettent de produire rapidement de l'uranium enrichi à plus de 90%, nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
Téhéran a refusé jusqu'à présent certaines demandes de l'Aiea, qui vérifie déjà une large part de son programme, estimant qu'elles allaient au-delà de ses obligations dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire. Les négociations à Téhéran entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique pour trouver un accord sur le programme nucléaire controversé iranien se sont soldées jeudi par un échec, un nouveau revers dans des discussions qui traînent depuis un an.Une nouvelle visite de l'AIEA est prévue le 12 février, toujours à Téhéran, a indiqué la télévision d'Etat iranienne, sans faire de commentaire sur les discussions qui avaient débuté mercredi matin.
Après deux jours de réunions de travail, les experts de l'agence onusienne, conduite par le Belge Herman Nackaerts, et l'équipe iranienne menée par son représentant à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh se sont quittés jeudi soir apparemment sans être arrivés à un accord, a indiqué une source diplomatique proche de l'AIEA à Vienne.Les inspecteurs de l'AIEA négociaient depuis mercredi matin la signature d'un "accord global", qui permettrait aux experts onusiens d'enquêter librement sur le programme nucléaire iranien, soupçonné d'avoir des visées militaires.
Une précédente réunion à la mi-décembre n'avait duré qu'une journée, et chaque camp avait salué de "bonnes" discussions en vue d'un accord en janvier. Mais l'enthousiasme avait été douché peu avant la nouvelle visite onusienne, l'Iran ayant choisi de camper sur ses positions. La semaine dernière, le directeur général de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano, avait déclaré qu'il n'était "pas vraiment optimiste". L'agence souhaite un accès plus large à certains sites, documents ou individus, et notamment à la base militaire de Parchin, soupçonnée d'avoir abrité des tests d'explosions conventionnelles susceptibles d'être utilisées pour déclencher une bombe atomique. Téhéran a refusé jusqu'à présent certaines demandes de l'agence, qui vérifie déjà une large part de son programme, estimant qu'elles allaient au-delà de ses obligations dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). L'Iran demande que l'AIEA reconnaisse "pleinement ses droits nucléaires", dont celui à l'enrichissement d'uranium, au centre du conflit avec la communauté internationale. L'Iran a également écarté une visite à Parchin, qui n'a "aucun lien avec les activités nucléaires", estimant que cette question doit être réglée dans le cadre de l'accord global. L'AIEA et la communauté internationale redoutent que Téhéran, en dépit de ses dénégations répétées, ne cherche à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil. Cette réunion était suivie avec intérêt par le groupe "5+1", interlocuteur de Téhéran sur le nucléaire iranien depuis 2009, avant une reprise prochaine de pourparlers politiques dans l'impasse depuis trois ans. Le groupe, qui réunit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) et l'Allemagne, s'est accordé avec l'Iran sur une date, mais pas encore sur un lieu, selon la diplomatie iranienne.
Le programme nucléaire iranien a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité, dont quatre assorties de sanctions, renforcées unilatéralement par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le cœur du conflit porte sur l'enrichissement d'uranium par l'Iran, officiellement à des fins purement civiles. Les grandes puissances redoutent que les stocks et la technologie accumulés par Téhéran ne permettent de produire rapidement de l'uranium enrichi à plus de 90%, nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.


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