Les magistrats de la Cour des comptes sont en colère. Un courroux qui pourrait même les conduire à initier un mouvement de grève. La mobilisation bat son plein et les magistrats de cette institution de contrôle se sont donnés rendez-vous, demain lundi, afin dire haut et fort leur dépit. Les magistrats de la Cour des comptes sont en colère. Un courroux qui pourrait même les conduire à initier un mouvement de grève. La mobilisation bat son plein et les magistrats de cette institution de contrôle se sont donnés rendez-vous, demain lundi, afin dire haut et fort leur dépit. Lors de l'assemblée générale qui aura lieu donc demain, à l'appel de leur syndicat, les magistrats de la Cour des comptes exposeront dans le menu détail les problèmes auxquels ils font face. Des problèmes qui les empêchent, à l'évidence, de mener à bien les missions qui sont les leurs. Leur syndicat, qui vient de monter au créneau une nouvelle fois, a tiré la sonnette d'alarme en provoquant cette assemblée générale, extraordinaire de surcroît. Le syndicat pointe un doigt accusateur à l'endroit de la présidence de l'institution. « Les magistrats de la Cour des comptes se voient refuser l'ouverture du dialogue avec leur président» note, en effet, le dernier communiqué du syndicat qui jette ainsi la balle dans le camp de l'assemblée générale afin de « décider de l'attitude adopter face à cette situation» car la situation est grave. « La situation penche vers le pourrissement à cause du refus du dialogue affiché par le président la Cour et les pressions exercées sur les magistrats, entamant leur indépendance et prolongeant l'état de déliquescence de l'institution» précise encore le président du syndicat dans le communiqué suscité. Par conséquent l'opinion publique est prise à témoin par rapport à cette situation ou les magistrats ne peuvent , dans ces conditions, contrôler les deniers publics ce d'autant qu'ils souffrent atrocement d'un maque flagrant de moyens adéquats . ET cela semble avoir toujours été le cas puisque les magistrats de cette institution n'ont eu de cesse, tout au long de ces dernières années, à attirer l'attention des autorités sur les différents problèmes qu'ils affrontent au quotidien. Ainsi , il y'a juste deux années ils ont interpellé le premier magistrat du pays, le président de la république en l'occurrence , en lui adressant une correspondance dans laquelle ils ont sérié toutes les entraves auxquelles ils faisaient face. Ils ont ainsi mis en avant un nombre important de dysfonctionnement. Il s'agissait de la relégation de la place du contrôle au sein de l'institution à un second plan, la marginalisation des magistrats, la déviation de son principal rôle, celui de conseiller financier du président de la république en matière de gestion des deniers publics...etc. De plus ils ont fait état de l'absence d'une vision stratégique de la Cour, notamment en matière de ressources humaines, en insistant particulièrement sur le manque d'effectifs des magistrats. Par ailleurs il a été fait cas de l'absence de conditions matérielles minimum permettant le bon exercice de la fonction de contrôle , du désintérêt envers les structures techniques de soutien aux missions de contrôle résultant de l'inoccupation de l'ensemble des postes prévus par la réglementation ce qui affecte l'efficacité du contrôle et l'isolement de l'institution par rapport à son environnement et l'inadaptation de ses missions avec les évolutions que connaît le contrôle ainsi qu'avec les normes internationales. Autant dire que ce sont d'inextricables problèmes. Cette montée au créneau intervient, rappelons le, dans un contexte marqué par l'apparition de nombreuses affaires liées à la corruption et notamment celle dite Sonatrcah II qui fait couler beaucoup d'encre. Les magistrats de la Cour des comptes veulent disposer de moyens adéquats, auxquels ils n'ont jamais eu accès depuis la création de l'institution. Lors de l'assemblée générale qui aura lieu donc demain, à l'appel de leur syndicat, les magistrats de la Cour des comptes exposeront dans le menu détail les problèmes auxquels ils font face. Des problèmes qui les empêchent, à l'évidence, de mener à bien les missions qui sont les leurs. Leur syndicat, qui vient de monter au créneau une nouvelle fois, a tiré la sonnette d'alarme en provoquant cette assemblée générale, extraordinaire de surcroît. Le syndicat pointe un doigt accusateur à l'endroit de la présidence de l'institution. « Les magistrats de la Cour des comptes se voient refuser l'ouverture du dialogue avec leur président» note, en effet, le dernier communiqué du syndicat qui jette ainsi la balle dans le camp de l'assemblée générale afin de « décider de l'attitude adopter face à cette situation» car la situation est grave. « La situation penche vers le pourrissement à cause du refus du dialogue affiché par le président la Cour et les pressions exercées sur les magistrats, entamant leur indépendance et prolongeant l'état de déliquescence de l'institution» précise encore le président du syndicat dans le communiqué suscité. Par conséquent l'opinion publique est prise à témoin par rapport à cette situation ou les magistrats ne peuvent , dans ces conditions, contrôler les deniers publics ce d'autant qu'ils souffrent atrocement d'un maque flagrant de moyens adéquats . ET cela semble avoir toujours été le cas puisque les magistrats de cette institution n'ont eu de cesse, tout au long de ces dernières années, à attirer l'attention des autorités sur les différents problèmes qu'ils affrontent au quotidien. Ainsi , il y'a juste deux années ils ont interpellé le premier magistrat du pays, le président de la république en l'occurrence , en lui adressant une correspondance dans laquelle ils ont sérié toutes les entraves auxquelles ils faisaient face. Ils ont ainsi mis en avant un nombre important de dysfonctionnement. Il s'agissait de la relégation de la place du contrôle au sein de l'institution à un second plan, la marginalisation des magistrats, la déviation de son principal rôle, celui de conseiller financier du président de la république en matière de gestion des deniers publics...etc. De plus ils ont fait état de l'absence d'une vision stratégique de la Cour, notamment en matière de ressources humaines, en insistant particulièrement sur le manque d'effectifs des magistrats. Par ailleurs il a été fait cas de l'absence de conditions matérielles minimum permettant le bon exercice de la fonction de contrôle , du désintérêt envers les structures techniques de soutien aux missions de contrôle résultant de l'inoccupation de l'ensemble des postes prévus par la réglementation ce qui affecte l'efficacité du contrôle et l'isolement de l'institution par rapport à son environnement et l'inadaptation de ses missions avec les évolutions que connaît le contrôle ainsi qu'avec les normes internationales. Autant dire que ce sont d'inextricables problèmes. Cette montée au créneau intervient, rappelons le, dans un contexte marqué par l'apparition de nombreuses affaires liées à la corruption et notamment celle dite Sonatrcah II qui fait couler beaucoup d'encre. Les magistrats de la Cour des comptes veulent disposer de moyens adéquats, auxquels ils n'ont jamais eu accès depuis la création de l'institution.