Hidaoui inspecte les ateliers de la rencontre nationale sur la réforme du système de formation dans le secteur de la jeunesse    Décès du chanteur Acher Madjid    Logements AADL 3: signature d'une convention entre le ministère, la BNH et l'AADL pour le financement de la réalisation de la 1ere tranche    Agence nationale de sécurité sanitaire : nomination des membres du comité d'éthique et de déontologie    Une trentaine d'entreprises algériennes participent au "Select Investment Summit 2025" aux Etats-Unis    Prix des Nations unies-Nelson Mandela: le parti espagnol Sumar exprime son opposition à la candidature marocaine    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de Chypre    Foot/ Qualifs/CHAN-2025 (barrages/retour) : Algérie-Gambie (3-0): Déclarations des sélectionneurs    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 52.810 martyrs et 119.473 blessés    Relizane : 254 témoignages vivants sur la Guerre de libération collectés    10 blessés dans une collision entre un bus de transport de voyageurs et un camion    Des averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    Ooredoo sponsor officiel et partenaire technologique du MCA    Le football reprend ses droits pour le dernier sprint    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Mise en conformité des constructions en vertu de la loi 15-08    Mohamed Tarek Belaribi annonce la relance de 19 projets à travers la CGMP    Le port de couteau, une menace publique !    Destruction totale de Ghaza    Adoption d'une approche réaliste pour concrétiser un véritable modèle    Lancement d'une plate-forme numérique    Entre barbouillage pictural et maquignonnage culturel    La fierté des Algériens !    Pluies orageuses sur Tindouf et Beni Abbes à partir de samedi matin    Mali: les partis reportent leur rassemblement, dénoncent des menaces proférées par les putschistes    Clôture à Alger du premier Symposium international algérien de la Sculpture    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    Le ministre de la Santé supervise à Djelfa le lancement de projets de réalisation de trois hôpitaux    La préservation de la dignité du citoyen est une priorité absolue dans le programme du président de la République    «La coopération Sud-Sud, axe central de la politique étrangère algérienne»    Les réfugiés victimes d'extorsion, de vol et de violence sexuelle    Le criminel Netanyahou se présente pour la 28e fois devant le tribunal pour corruption    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les magistrats en colère
COUR DES COMPTES
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 03 - 2013

Les magistrats de la Cour des comptes sont en colère. Un courroux qui pourrait même les conduire à initier un mouvement de grève. La mobilisation bat son plein et les magistrats de cette institution de contrôle se sont donnés rendez-vous, demain lundi, afin dire haut et fort leur dépit.
Les magistrats de la Cour des comptes sont en colère. Un courroux qui pourrait même les conduire à initier un mouvement de grève. La mobilisation bat son plein et les magistrats de cette institution de contrôle se sont donnés rendez-vous, demain lundi, afin dire haut et fort leur dépit.
Lors de l'assemblée générale qui aura lieu
donc demain, à l'appel de leur syndicat,
les magistrats de la Cour des comptes
exposeront dans le menu détail les problèmes
auxquels ils font face. Des problèmes qui les
empêchent, à l'évidence, de mener à bien les
missions qui sont les leurs. Leur syndicat, qui
vient de monter au créneau une nouvelle fois, a
tiré la sonnette d'alarme en provoquant cette
assemblée générale, extraordinaire de surcroît.
Le syndicat pointe un doigt accusateur à l'endroit
de la présidence de l'institution.
« Les magistrats de la Cour des comptes se
voient refuser l'ouverture du dialogue avec leur
président» note, en effet, le dernier communiqué
du syndicat qui jette ainsi la balle dans le
camp de l'assemblée générale afin de « décider
de l'attitude adopter face à cette situation» car
la situation est grave. « La situation penche
vers le pourrissement à cause du refus du dialogue
affiché par le président la Cour et les
pressions exercées sur les magistrats, entamant
leur indépendance et prolongeant l'état
de déliquescence de l'institution» précise
encore le président du syndicat dans le communiqué
suscité. Par conséquent l'opinion
publique est prise à témoin par rapport à cette
situation ou les magistrats ne peuvent , dans
ces conditions, contrôler les deniers publics ce
d'autant qu'ils souffrent atrocement d'un maque
flagrant de moyens adéquats . ET cela semble
avoir toujours été le cas puisque les magistrats
de cette institution n'ont eu de cesse, tout au
long de ces dernières années, à attirer l'attention
des autorités sur les différents problèmes
qu'ils affrontent au quotidien.
Ainsi , il y'a juste deux années ils ont interpellé
le premier magistrat du pays, le président
de la république en l'occurrence , en lui adressant
une correspondance dans laquelle ils ont
sérié toutes les entraves auxquelles ils faisaient
face. Ils ont ainsi mis en avant un nombre
important de dysfonctionnement.
Il s'agissait de la relégation de la place du
contrôle au sein de l'institution à un second
plan, la marginalisation des magistrats, la
déviation de son principal rôle, celui de conseiller
financier du président de la république
en matière de gestion des deniers publics...etc.
De plus ils ont fait état de l'absence d'une
vision stratégique de la Cour, notamment en
matière de ressources humaines, en insistant
particulièrement sur le manque d'effectifs des
magistrats. Par ailleurs il a été fait cas de l'absence
de conditions matérielles minimum permettant
le bon exercice de la fonction de contrôle
, du désintérêt envers les structures techniques
de soutien aux missions de contrôle
résultant de l'inoccupation de l'ensemble des
postes prévus par la réglementation ce qui
affecte l'efficacité du contrôle et l'isolement de
l'institution par rapport à son environnement
et l'inadaptation de ses missions avec les évolutions
que connaît le contrôle ainsi qu'avec
les normes internationales. Autant dire que ce
sont d'inextricables problèmes. Cette montée
au créneau intervient, rappelons le, dans un
contexte marqué par l'apparition de nombreuses
affaires liées à la corruption et notamment
celle dite Sonatrcah II qui fait couler
beaucoup d'encre. Les magistrats de la Cour des
comptes veulent disposer de moyens adéquats,
auxquels ils n'ont jamais eu accès depuis la
création de l'institution.
Lors de l'assemblée générale qui aura lieu
donc demain, à l'appel de leur syndicat,
les magistrats de la Cour des comptes
exposeront dans le menu détail les problèmes
auxquels ils font face. Des problèmes qui les
empêchent, à l'évidence, de mener à bien les
missions qui sont les leurs. Leur syndicat, qui
vient de monter au créneau une nouvelle fois, a
tiré la sonnette d'alarme en provoquant cette
assemblée générale, extraordinaire de surcroît.
Le syndicat pointe un doigt accusateur à l'endroit
de la présidence de l'institution.
« Les magistrats de la Cour des comptes se
voient refuser l'ouverture du dialogue avec leur
président» note, en effet, le dernier communiqué
du syndicat qui jette ainsi la balle dans le
camp de l'assemblée générale afin de « décider
de l'attitude adopter face à cette situation» car
la situation est grave. « La situation penche
vers le pourrissement à cause du refus du dialogue
affiché par le président la Cour et les
pressions exercées sur les magistrats, entamant
leur indépendance et prolongeant l'état
de déliquescence de l'institution» précise
encore le président du syndicat dans le communiqué
suscité. Par conséquent l'opinion
publique est prise à témoin par rapport à cette
situation ou les magistrats ne peuvent , dans
ces conditions, contrôler les deniers publics ce
d'autant qu'ils souffrent atrocement d'un maque
flagrant de moyens adéquats . ET cela semble
avoir toujours été le cas puisque les magistrats
de cette institution n'ont eu de cesse, tout au
long de ces dernières années, à attirer l'attention
des autorités sur les différents problèmes
qu'ils affrontent au quotidien.
Ainsi , il y'a juste deux années ils ont interpellé
le premier magistrat du pays, le président
de la république en l'occurrence , en lui adressant
une correspondance dans laquelle ils ont
sérié toutes les entraves auxquelles ils faisaient
face. Ils ont ainsi mis en avant un nombre
important de dysfonctionnement.
Il s'agissait de la relégation de la place du
contrôle au sein de l'institution à un second
plan, la marginalisation des magistrats, la
déviation de son principal rôle, celui de conseiller
financier du président de la république
en matière de gestion des deniers publics...etc.
De plus ils ont fait état de l'absence d'une
vision stratégique de la Cour, notamment en
matière de ressources humaines, en insistant
particulièrement sur le manque d'effectifs des
magistrats. Par ailleurs il a été fait cas de l'absence
de conditions matérielles minimum permettant
le bon exercice de la fonction de contrôle
, du désintérêt envers les structures techniques
de soutien aux missions de contrôle
résultant de l'inoccupation de l'ensemble des
postes prévus par la réglementation ce qui
affecte l'efficacité du contrôle et l'isolement de
l'institution par rapport à son environnement
et l'inadaptation de ses missions avec les évolutions
que connaît le contrôle ainsi qu'avec
les normes internationales. Autant dire que ce
sont d'inextricables problèmes. Cette montée
au créneau intervient, rappelons le, dans un
contexte marqué par l'apparition de nombreuses
affaires liées à la corruption et notamment
celle dite Sonatrcah II qui fait couler
beaucoup d'encre. Les magistrats de la Cour des
comptes veulent disposer de moyens adéquats,
auxquels ils n'ont jamais eu accès depuis la
création de l'institution.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.