La gestion d'actifs dans le monde a connu en 2012 sa meilleure année depuis le début de la crise financière, générant des bénéfices de 36 milliards d'euros, en hausse de 5%, même s'il existe de fortes disparités entre zones géographiques, selon une étude du cabinet McKinsey. La gestion d'actifs dans le monde a connu en 2012 sa meilleure année depuis le début de la crise financière, générant des bénéfices de 36 milliards d'euros, en hausse de 5%, même s'il existe de fortes disparités entre zones géographiques, selon une étude du cabinet McKinsey. Les actifs sous gestion ont bondi de 10% l'année dernière pour atteindre un niveau record de 43.400 milliards d'euros grâce à des "politiques de stimulation monétaire d'une ampleur sans précédent" et ont progressé dans toutes les grandes régions du monde, sauf au Japon, indique l'étude. La progression de la collecte s'est traduite par un léger gain de parts de marché sur le marché des services financiers pour les gestionnaires d'actifs, à 23,9% (contre 22,9% en 2011). McKinsey souligne également que le secteur reste le plus rentable des services financiers (banques ou assurances), avec un rendement moyen des capitaux propres (ROE) de 16,5% en 2012. Toutefois, "derrière ces chiffres généraux qui sont encourageants et positifs, il y a des différences de situation très marquées avec des segments de clientèles et des zones géographiques qui ont vu un net rebond et d'autres zones qui sont encore en décollecte, notamment en Europe du Sud", a commenté Pierre-Ignace Bernard, directeur associé senior de McKinsey. "Le segment des investisseurs particuliers continue de souffrir. La part des investisseurs particuliers, notamment en Europe, est passée de 34% à 29% en 5 ans dans les encours de l'industrie. Or c'est le segment le plus lucratif pour les managers, cela pose un vrai problème de rentabilité", estime-t-il. En outre, les évolutions attendues au niveau réglementaire, comme la taxe sur les transactions financières, ajoutent aux incertitudes qui pèsent sur le secteur, selon McKinsey. L'étude annuelle de McKinsey est réalisée sur les bases de données collectées auprès de 300 gestionnaires d'actifs représentant environ 60 % des actifs sous gestion au niveau mondial, ainsi que sur une base de données interne. Les actifs sous gestion ont bondi de 10% l'année dernière pour atteindre un niveau record de 43.400 milliards d'euros grâce à des "politiques de stimulation monétaire d'une ampleur sans précédent" et ont progressé dans toutes les grandes régions du monde, sauf au Japon, indique l'étude. La progression de la collecte s'est traduite par un léger gain de parts de marché sur le marché des services financiers pour les gestionnaires d'actifs, à 23,9% (contre 22,9% en 2011). McKinsey souligne également que le secteur reste le plus rentable des services financiers (banques ou assurances), avec un rendement moyen des capitaux propres (ROE) de 16,5% en 2012. Toutefois, "derrière ces chiffres généraux qui sont encourageants et positifs, il y a des différences de situation très marquées avec des segments de clientèles et des zones géographiques qui ont vu un net rebond et d'autres zones qui sont encore en décollecte, notamment en Europe du Sud", a commenté Pierre-Ignace Bernard, directeur associé senior de McKinsey. "Le segment des investisseurs particuliers continue de souffrir. La part des investisseurs particuliers, notamment en Europe, est passée de 34% à 29% en 5 ans dans les encours de l'industrie. Or c'est le segment le plus lucratif pour les managers, cela pose un vrai problème de rentabilité", estime-t-il. En outre, les évolutions attendues au niveau réglementaire, comme la taxe sur les transactions financières, ajoutent aux incertitudes qui pèsent sur le secteur, selon McKinsey. L'étude annuelle de McKinsey est réalisée sur les bases de données collectées auprès de 300 gestionnaires d'actifs représentant environ 60 % des actifs sous gestion au niveau mondial, ainsi que sur une base de données interne.