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Un langage corporel précis et gracieux
5e Festival international de danse contemporaine
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 11 - 2013

Chaque artiste aura la lourde mission de représenter la culture de son pays, à travers des gestes corporels précis et gracieux à la fois.
Chaque artiste aura la lourde mission de représenter la culture de son pays, à travers des gestes corporels précis et gracieux à la fois.
C'est dans la soirée du vendredi dernier que le coup d'envoi officiel de la 5e édition du Festival international de danse contemporaine, a été donné au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, une salle mythique destinée cette fois-ci, à abriter, quotidiennement trois spectacles qui entrent dans le cadre de compétition « In ».
Placée sous le slogan « Passerelles», cette cinquième édition se veut avant tout la révélation des nouveaux talents. A l'instar des quatre premières éditions, la version 2013 de ce festival recevra une pléiade de danseurs venue de pas moins de vingt quatre pays. En effet, chaque artiste aura la lourde mission de représenter la culture de son pays, à travers des gestes corporels précis et gracieux à la fois.
Quant à l'ouverture, l'honneur est revenu aux troupes algériennes et chinoises pour ouvrir le bal de cette dernière, avec deux spectacles placés sous le signe de la modernité et de la performance. Il s'agit du ballet de l'Office national de la communication et de l'information (Onci) et la compagnie chinoise "Beijing Danse Theatre", qui ont respectivement présenté au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA)
Le pont et Sorrowful song, deux chorégraphies de danse contemporaine mettant en avant les qualités techniques des danseurs pour la première et la minutie de la mise en scène pour la seconde. Dans un décor simple fait de deux cordes accrochées aux perches, créant entre elles un espacesemblable à un pont suspendu, les danseurs du l'Onci, sombrement habillés de tenues noires, ont déployé en couple ou en solo, une palette de mouvements mêlés d'expressions contemporaines et de danse hip-hop et exécutés avec maîtrise, particulièrement par les éléments masculins du ballet.
Présenté sur une musique langoureuse aux sonorités orientales, ce spectacle d'une demi-heure donné par des danseurs jeunes mais expérimentés, souffre, de l'avis de chorégraphes présents dans la salle, d'un manque d'expressivité et d'absence de narration dans la mise en scène, deux des principales caractéristiques de la danse contemporaine. Mettant en avant le talent des danseurs formés au sein de "L'ensemble des arts populaires" de l'Onci, le spectacle Le pont a, par ailleurs, été précédé d'un court documentaire de l'histoire de cette formation, crée en 1996, et sur les nombreuses distinctions qu'elle a reçues à travers le monde.
Dans un registre plus élaboré, les dix-sept danseurs de la compagnie "Beijing Danse Theatre" ont présenté un spectacle marqué par une grande symbiose entre les éléments de la formation dans l'exécution d'une chorégraphie à la mise en scène sophistiquée et précise.
Evoluant en groupe sous une lumière rouge, les jeunes danseurs de cette formation crée en 2006 ont démontré toute l'étendue de leur talent à travers des pas tantôt lents et expressifs, tantôt saccadés et violents, servis par un bande sonore qui mêle musique classique universelle et musique traditionnelle chinoise.
Avec cette particularité de garder tous les danseurs sur scène durant le spectacle, cette chorégraphie qui met en avant, dans un même tableau, différentes phases de danse exécutées simultanément par petits groupes de danseurs, a conquis le public nombreux du TNA.
Certains spectateurs ont, d'ailleurs, interprété le spectacle comme une évocation de la Révolution chinoise en se basant sur la présence d'étendards rouges utilisés par les danseurs et sur la mise en avant de la performance de groupe durant ce spectacle qui a été présenté également à l'occasion du 55e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Algérie et la Chine, par ailleurs invité d'honneur du festival. Et en marge des spectacles de danses choregraphiques, les organisateurs, ont enrichi le programme avec des ateliers, des conférences ainsi que des hommages.
C'est dans la soirée du vendredi dernier que le coup d'envoi officiel de la 5e édition du Festival international de danse contemporaine, a été donné au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, une salle mythique destinée cette fois-ci, à abriter, quotidiennement trois spectacles qui entrent dans le cadre de compétition « In ».
Placée sous le slogan « Passerelles», cette cinquième édition se veut avant tout la révélation des nouveaux talents. A l'instar des quatre premières éditions, la version 2013 de ce festival recevra une pléiade de danseurs venue de pas moins de vingt quatre pays. En effet, chaque artiste aura la lourde mission de représenter la culture de son pays, à travers des gestes corporels précis et gracieux à la fois.
Quant à l'ouverture, l'honneur est revenu aux troupes algériennes et chinoises pour ouvrir le bal de cette dernière, avec deux spectacles placés sous le signe de la modernité et de la performance. Il s'agit du ballet de l'Office national de la communication et de l'information (Onci) et la compagnie chinoise "Beijing Danse Theatre", qui ont respectivement présenté au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA)
Le pont et Sorrowful song, deux chorégraphies de danse contemporaine mettant en avant les qualités techniques des danseurs pour la première et la minutie de la mise en scène pour la seconde. Dans un décor simple fait de deux cordes accrochées aux perches, créant entre elles un espacesemblable à un pont suspendu, les danseurs du l'Onci, sombrement habillés de tenues noires, ont déployé en couple ou en solo, une palette de mouvements mêlés d'expressions contemporaines et de danse hip-hop et exécutés avec maîtrise, particulièrement par les éléments masculins du ballet.
Présenté sur une musique langoureuse aux sonorités orientales, ce spectacle d'une demi-heure donné par des danseurs jeunes mais expérimentés, souffre, de l'avis de chorégraphes présents dans la salle, d'un manque d'expressivité et d'absence de narration dans la mise en scène, deux des principales caractéristiques de la danse contemporaine. Mettant en avant le talent des danseurs formés au sein de "L'ensemble des arts populaires" de l'Onci, le spectacle Le pont a, par ailleurs, été précédé d'un court documentaire de l'histoire de cette formation, crée en 1996, et sur les nombreuses distinctions qu'elle a reçues à travers le monde.
Dans un registre plus élaboré, les dix-sept danseurs de la compagnie "Beijing Danse Theatre" ont présenté un spectacle marqué par une grande symbiose entre les éléments de la formation dans l'exécution d'une chorégraphie à la mise en scène sophistiquée et précise.
Evoluant en groupe sous une lumière rouge, les jeunes danseurs de cette formation crée en 2006 ont démontré toute l'étendue de leur talent à travers des pas tantôt lents et expressifs, tantôt saccadés et violents, servis par un bande sonore qui mêle musique classique universelle et musique traditionnelle chinoise.
Avec cette particularité de garder tous les danseurs sur scène durant le spectacle, cette chorégraphie qui met en avant, dans un même tableau, différentes phases de danse exécutées simultanément par petits groupes de danseurs, a conquis le public nombreux du TNA.
Certains spectateurs ont, d'ailleurs, interprété le spectacle comme une évocation de la Révolution chinoise en se basant sur la présence d'étendards rouges utilisés par les danseurs et sur la mise en avant de la performance de groupe durant ce spectacle qui a été présenté également à l'occasion du 55e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Algérie et la Chine, par ailleurs invité d'honneur du festival. Et en marge des spectacles de danses choregraphiques, les organisateurs, ont enrichi le programme avec des ateliers, des conférences ainsi que des hommages.


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