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"Lutter contre la violence à l'égard des enfants, rendre visible l'invisible"
Campagne nationale de sensibilisation
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 12 - 2013

La campagne nationale « Lutter contre la violence à l'égard des enfants, rendre visible l'invisible » a été lancée à l'hôtel Hilton et a été organisée, hier , par les Scouts musulmans algériens (SMA), le réseau Nada, le réseau Wassila, le CIDDEF, la Fédération algérienne des personnes handicapées et l'Unicef en partenariat avec les ministères de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme et de l'Education nationale et autres partenaires institutionnels.
La campagne nationale « Lutter contre la violence à l'égard des enfants, rendre visible l'invisible » a été lancée à l'hôtel Hilton et a été organisée, hier , par les Scouts musulmans algériens (SMA), le réseau Nada, le réseau Wassila, le CIDDEF, la Fédération algérienne des personnes handicapées et l'Unicef en partenariat avec les ministères de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme et de l'Education nationale et autres partenaires institutionnels.
La violence à l'égard des enfants est devenue en Algérie un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Chaque année la presse nationale rapporte des cas de violences inimaginables : kidnapping, séquestration, meurtre, agression sexuelle... un quotidien qui semble de plus en plus dramatique et qui terrorise les parents.
En Algérie, et d'une manière générale, la protection de l'enfance et de l'adolescence relève des dispositions constitutionnelles qui garantissent la protection du citoyen en général. D'une manière particulière, elle est assurée par des dispositions consacrées par des textes législatifs et réglementaires spécifiques.
D'apès le dernier rapport de l'Unicef dans le domaine de la protection, l'absence d'un mécanisme de signalement des cas de violence à l'égard des enfants ne permet pas d'avoir des données désagrégées. L'enquête en grappes à indicateurs multiples (MICS 3) indique un taux de 86 % d'enfants de 2 à 14 ans victimes de châtiments corporels ou psychologiques, mais les données ventilées par région, milieu ou genre ne montrent pas de différences significatives selon ces variables.
En ce qui concerne le travail des enfants, la même enquête révèle que le Sud semble connaître une plus grande prévalence que l'Est et l'Ouest du pays. Les adolescents en milieu scolaire souffrent aussi de différences notables dans la réalisation de leur droit à la participation selon qu'il s'agit du Sud ou du Nord.
L'Algérie a enregistré plusieurs initiatives importantes prises par la société civile représentée par le mouvement associatif pour lutter contre la violence à l'égard des enfants. Cette dimension est intégrée parmi les objectifs de 47 associations dont 09 nationales qui s'occupent de l'enfance ou de la prise en charge des victimes du terrorisme ou de la promotion de la paix et de la fraternité au sein de la société.
Ces actions s'articulent autour de l'organisation de rencontres de sensibilisation et de diffusion de brochures visant la promotion des droits de l'enfant, organisation des colonies de vacances au profit des enfants victimes de violence, notamment les victimes du terrorisme et la prise en charge psychologique de ces enfants.
Les différentes activités menées par ces associations sont généralement encouragées et soutenues matériellement et financièrement par le gouvernement algérien. Le soutien consiste en la mise à la disposition par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale de lieux de rencontre de sensibilisation : les salles des maisons de solidarité des associations. En ce qui concerne l'aide financière accordée dans ce domaine, elle représente 40% du montant global des aides financières octroyées par le ministère au profit du mouvement associatif.
C'est dans ce cadre, qu'un grand nombre d'associations, activant dans le domaine de l'enfance ont décidé de se former en réseau, dans l'espoir de voir émerger dans la société civile un réseau solide, susceptible de porter des valeurs communes pour la protection de l'enfant. Une telle décision a donné naissance au Réseau Algérien NADA pour la défense des droits des enfants, qui s'assigne comme missions principales la promotion des droits de l'enfant, d'assurer la protection de l'enfant et de créer des passerelles entre la société civile et les institutions.
Depuis sa création, le Réseau NADA a mené plusieurs actions qui ont touché des domaines très sensibles dans notre société. L'objectif est de mettre en place un espace d'expression et de rencontre pour les enfants, d'établir des dispositifs de lutte contre toutes les formes de maltraitances et de violences exercées à l'encontre des enfants, de créer un centre de ressources relatif aux droits des enfants et d'agir auprès des instances judiciaires pour la prise de décisions urgentes en faveur de l'enfant en situation de risque.
Cinq importants programmes ont été engagés par le Réseau, et qui ont eu un impact positif et très satisfaisant dans la prise en charge des enfants en situation de non droit, notamment le programme «Je t'écoute» à travers un numéro vert «30 33», le projet «Agir ensemble» contre la violence au milieu scolaire, le projet «Enfant réfugié» pour l'amélioration de la protection des droits de l'enfant réfugié dans le milieu urbain, le projet relatif au renforcement des compétences techniques et organisationnelles des membres du réseau pour lutter contre les abus sexuels à l'égard des enfants en Algérie et le projet «Justice des mineurs».
L'élaboration d'un rapport alternatif sur les droits des enfants s'inscrit dans le cadre des activités de plaidoyer du réseau Nada, et constitue un document important et précieux auprès des instances nationales et internationales concernées par les questions de l'enfance. Il s'agit d'une première initiative, qui ne pourra pas aborder la situation des enfants dans toute sa diversité, mais plutôt se limitera à aborder trois principaux thèmes qui pourront être développés à travers l'expérience du réseau Nada.
Néanmoins, un tel rapport pourra fournir des renseignements utiles, sur la maltraitance et la violence à l'égard des enfants, aux organes des Nations unies, chargés de suivre la mise en œuvre de la CDE.
La violence à l'égard des enfants est devenue en Algérie un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Chaque année la presse nationale rapporte des cas de violences inimaginables : kidnapping, séquestration, meurtre, agression sexuelle... un quotidien qui semble de plus en plus dramatique et qui terrorise les parents.
En Algérie, et d'une manière générale, la protection de l'enfance et de l'adolescence relève des dispositions constitutionnelles qui garantissent la protection du citoyen en général. D'une manière particulière, elle est assurée par des dispositions consacrées par des textes législatifs et réglementaires spécifiques.
D'apès le dernier rapport de l'Unicef dans le domaine de la protection, l'absence d'un mécanisme de signalement des cas de violence à l'égard des enfants ne permet pas d'avoir des données désagrégées. L'enquête en grappes à indicateurs multiples (MICS 3) indique un taux de 86 % d'enfants de 2 à 14 ans victimes de châtiments corporels ou psychologiques, mais les données ventilées par région, milieu ou genre ne montrent pas de différences significatives selon ces variables.
En ce qui concerne le travail des enfants, la même enquête révèle que le Sud semble connaître une plus grande prévalence que l'Est et l'Ouest du pays. Les adolescents en milieu scolaire souffrent aussi de différences notables dans la réalisation de leur droit à la participation selon qu'il s'agit du Sud ou du Nord.
L'Algérie a enregistré plusieurs initiatives importantes prises par la société civile représentée par le mouvement associatif pour lutter contre la violence à l'égard des enfants. Cette dimension est intégrée parmi les objectifs de 47 associations dont 09 nationales qui s'occupent de l'enfance ou de la prise en charge des victimes du terrorisme ou de la promotion de la paix et de la fraternité au sein de la société.
Ces actions s'articulent autour de l'organisation de rencontres de sensibilisation et de diffusion de brochures visant la promotion des droits de l'enfant, organisation des colonies de vacances au profit des enfants victimes de violence, notamment les victimes du terrorisme et la prise en charge psychologique de ces enfants.
Les différentes activités menées par ces associations sont généralement encouragées et soutenues matériellement et financièrement par le gouvernement algérien. Le soutien consiste en la mise à la disposition par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale de lieux de rencontre de sensibilisation : les salles des maisons de solidarité des associations. En ce qui concerne l'aide financière accordée dans ce domaine, elle représente 40% du montant global des aides financières octroyées par le ministère au profit du mouvement associatif.
C'est dans ce cadre, qu'un grand nombre d'associations, activant dans le domaine de l'enfance ont décidé de se former en réseau, dans l'espoir de voir émerger dans la société civile un réseau solide, susceptible de porter des valeurs communes pour la protection de l'enfant. Une telle décision a donné naissance au Réseau Algérien NADA pour la défense des droits des enfants, qui s'assigne comme missions principales la promotion des droits de l'enfant, d'assurer la protection de l'enfant et de créer des passerelles entre la société civile et les institutions.
Depuis sa création, le Réseau NADA a mené plusieurs actions qui ont touché des domaines très sensibles dans notre société. L'objectif est de mettre en place un espace d'expression et de rencontre pour les enfants, d'établir des dispositifs de lutte contre toutes les formes de maltraitances et de violences exercées à l'encontre des enfants, de créer un centre de ressources relatif aux droits des enfants et d'agir auprès des instances judiciaires pour la prise de décisions urgentes en faveur de l'enfant en situation de risque.
Cinq importants programmes ont été engagés par le Réseau, et qui ont eu un impact positif et très satisfaisant dans la prise en charge des enfants en situation de non droit, notamment le programme «Je t'écoute» à travers un numéro vert «30 33», le projet «Agir ensemble» contre la violence au milieu scolaire, le projet «Enfant réfugié» pour l'amélioration de la protection des droits de l'enfant réfugié dans le milieu urbain, le projet relatif au renforcement des compétences techniques et organisationnelles des membres du réseau pour lutter contre les abus sexuels à l'égard des enfants en Algérie et le projet «Justice des mineurs».
L'élaboration d'un rapport alternatif sur les droits des enfants s'inscrit dans le cadre des activités de plaidoyer du réseau Nada, et constitue un document important et précieux auprès des instances nationales et internationales concernées par les questions de l'enfance. Il s'agit d'une première initiative, qui ne pourra pas aborder la situation des enfants dans toute sa diversité, mais plutôt se limitera à aborder trois principaux thèmes qui pourront être développés à travers l'expérience du réseau Nada.
Néanmoins, un tel rapport pourra fournir des renseignements utiles, sur la maltraitance et la violence à l'égard des enfants, aux organes des Nations unies, chargés de suivre la mise en œuvre de la CDE.


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