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"Une envie de donner à voir toutes les humanités"
Reda Kateb au Festival de Cannes
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 05 - 2014

Difficile d'échapper à Reda Kateb pendant le Festival de Cannes. L'acteur révélé notamment par "Un prophète" de Jacques Audiard y défend trois premiers films dont celui de la star canadienne Ryan Gosling, autant de rôles qui "donnent à voir toutes les humanités".
Difficile d'échapper à Reda Kateb pendant le Festival de Cannes. L'acteur révélé notamment par "Un prophète" de Jacques Audiard y défend trois premiers films dont celui de la star canadienne Ryan Gosling, autant de rôles qui "donnent à voir toutes les humanités".
A37 ans, cet acteur discret né d'une mère française et d'un père algérien comédien et metteur en scène, ne veut plus être cantonné aux rôles de dealer de service. Juste après, Un prophète, et "Qu'un seul tienne et les autres suivront, je n'avais pas un panel aussi large de rôles qu'aujourd'hui", dit-il, expliquant avoir refusé beaucoup de scénarios.
En fait cet homme calme et élégant, casquette sur la tête ou à la main, et une fine moustache ornant une bouche charnue, aime "quand le cinéma pose des regards sur des personnes, des mondes ou des lieux qu'on n'a pas l'habitude de regarder". Si la notoriété de Reda Kateb est relativement récente, sa carrière est déjà très longue puisqu'il s'est retrouvé dès l'âge de 8 ans sur les planches car "un copain de mon père cherchait un gamin". Pas vraiment le rôle d'une vie: "C'était un soir sur deux et un gamin qui vient sur scène dire deux répliques avant de repartir !".
Quoi qu'il en soit, le jeune Reda finit par "choper le virus", et entame une carrière sur les planches: "J'étais comblé par ce que je pouvais faire au théâtre, l'incarnation, le travail, les répétitions". En même temps, il a très envie de faire de l'image "mais l'image n'en avait pas forcément très envie", dit-il malicieusement. Et puis le vent a tourné, quelques apparitions à la télévision, avant d'enchaîner les rôles au cinéma à un rythme qui s'est accéléré en 2013 et 2014.
Cinq films par an !. "Je ne suis pas boulimique, ni dans la vie, ni dans mon travail. Il se trouve que depuis deux ans je tourne film sur film pour des questions de financements arrivés en même temps". Il alterne petits et plus gros budgets et choisit avant tout ses films "sur le scénario, l'histoire". "J'aime me surprendre, explorer, et plus que de parler d'engagement politique il s'agit de donner à voir toutes les humanités. Ce qui fait que même en tournant beaucoup il n'y a ni fatigue, ni lassitude", raconte-t-il. Pour sa troisième venue sur la Croisette, cinq ans après
Un prophète, il est à l'affiche du premier film du comédien de Drive et Only god forgives, Ryan Gosling présenté à Un certain regard. Ce n'est pas la première fois qu'il tourne outre-Atlantique, en 2012 il était de l'aventure Zero dark Thirty de Kathryn Bigelow, rien de moins. Celui de Gosling a été tourné à Detroit, "ville dévastée par la crise et devenue le revers du rêve américain". Autre premier film, "Qui vive" de Marianne Tardieu sur un agent de sécurité pas vraiment fait pour ce boulot, surtout quand il devient la cible de bandes de jeunes. Sa partenaire ?
Adèle Exarchopoulos, Palme d'or 2013 pour La vie d'Adèle. Il sera enfin à l'affiche de Hippocrate en clôture de la Semaine de la critique et dans un rôle de médecin. "C'était pas mal de porter la blouse blanche pour une fois !" Pourquoi autant de premiers films? "Il y a quelque chose de très enthousiasmant à être au début de quelque chose".
En décembre il sera avec Viggo Mortensen à l'affiche de "Loin des hommes" de David Oelhoffen pendant la guerre d'Algérie. Reda Kateb a encore plein de projets de tournage. Il compte aussi passer derrière la caméra en septembre pour un premier court-métrage. Et l'avenir ? "Si j'imagine un parcours idéal pour moi, ce serait de faire du cinéma toujours dans des choses très différentes et du théâtre".
A37 ans, cet acteur discret né d'une mère française et d'un père algérien comédien et metteur en scène, ne veut plus être cantonné aux rôles de dealer de service. Juste après, Un prophète, et "Qu'un seul tienne et les autres suivront, je n'avais pas un panel aussi large de rôles qu'aujourd'hui", dit-il, expliquant avoir refusé beaucoup de scénarios.
En fait cet homme calme et élégant, casquette sur la tête ou à la main, et une fine moustache ornant une bouche charnue, aime "quand le cinéma pose des regards sur des personnes, des mondes ou des lieux qu'on n'a pas l'habitude de regarder". Si la notoriété de Reda Kateb est relativement récente, sa carrière est déjà très longue puisqu'il s'est retrouvé dès l'âge de 8 ans sur les planches car "un copain de mon père cherchait un gamin". Pas vraiment le rôle d'une vie: "C'était un soir sur deux et un gamin qui vient sur scène dire deux répliques avant de repartir !".
Quoi qu'il en soit, le jeune Reda finit par "choper le virus", et entame une carrière sur les planches: "J'étais comblé par ce que je pouvais faire au théâtre, l'incarnation, le travail, les répétitions". En même temps, il a très envie de faire de l'image "mais l'image n'en avait pas forcément très envie", dit-il malicieusement. Et puis le vent a tourné, quelques apparitions à la télévision, avant d'enchaîner les rôles au cinéma à un rythme qui s'est accéléré en 2013 et 2014.
Cinq films par an !. "Je ne suis pas boulimique, ni dans la vie, ni dans mon travail. Il se trouve que depuis deux ans je tourne film sur film pour des questions de financements arrivés en même temps". Il alterne petits et plus gros budgets et choisit avant tout ses films "sur le scénario, l'histoire". "J'aime me surprendre, explorer, et plus que de parler d'engagement politique il s'agit de donner à voir toutes les humanités. Ce qui fait que même en tournant beaucoup il n'y a ni fatigue, ni lassitude", raconte-t-il. Pour sa troisième venue sur la Croisette, cinq ans après
Un prophète, il est à l'affiche du premier film du comédien de Drive et Only god forgives, Ryan Gosling présenté à Un certain regard. Ce n'est pas la première fois qu'il tourne outre-Atlantique, en 2012 il était de l'aventure Zero dark Thirty de Kathryn Bigelow, rien de moins. Celui de Gosling a été tourné à Detroit, "ville dévastée par la crise et devenue le revers du rêve américain". Autre premier film, "Qui vive" de Marianne Tardieu sur un agent de sécurité pas vraiment fait pour ce boulot, surtout quand il devient la cible de bandes de jeunes. Sa partenaire ?
Adèle Exarchopoulos, Palme d'or 2013 pour La vie d'Adèle. Il sera enfin à l'affiche de Hippocrate en clôture de la Semaine de la critique et dans un rôle de médecin. "C'était pas mal de porter la blouse blanche pour une fois !" Pourquoi autant de premiers films? "Il y a quelque chose de très enthousiasmant à être au début de quelque chose".
En décembre il sera avec Viggo Mortensen à l'affiche de "Loin des hommes" de David Oelhoffen pendant la guerre d'Algérie. Reda Kateb a encore plein de projets de tournage. Il compte aussi passer derrière la caméra en septembre pour un premier court-métrage. Et l'avenir ? "Si j'imagine un parcours idéal pour moi, ce serait de faire du cinéma toujours dans des choses très différentes et du théâtre".


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