Les signes de la rentrée politique et sociale sont déjà visibles comme l'atteste le retour de l'activité des partis politiques. Ces derniers, après l'hibernation estivale, reprennent peu à peu les activités. C'est ainsi le cas du RND qui a réuni, avant-hier, son secrétariat national, ainsi que du MSP qui l'a précédé. Les signes de la rentrée politique et sociale sont déjà visibles comme l'atteste le retour de l'activité des partis politiques. Ces derniers, après l'hibernation estivale, reprennent peu à peu les activités. C'est ainsi le cas du RND qui a réuni, avant-hier, son secrétariat national, ainsi que du MSP qui l'a précédé. Dans le communiqué rendu public par le parti que dirige Abdelkader Bensalah, il est fait référence à l'agitation qui commence à s'emparer du front social avec, notamment, la montée au créneau de quelques syndicats qui n'hésitent pas à brandir la menace de grève. Le RND, prônant l'apaisement, appelle, en effet, à « plus d'efforts, plus de conscience chez les acteurs sociaux » en estimant que «la meilleure voie pour affronter les difficultés est celle du dialogue efficace qui fait de l'intérêt national une finalité». Le communiqué n'omet pas de faire mention de l'actualité politique même s'il a juste pris le soin d'y faire référence. Il lance ainsi un appel pour « la préservation de tout ce qui a été réalisé en Algérie dans un contexte particulier marqué par des défis régionaux et internationaux ». Il est évident que ce passage du communiqué est directement destiné à l'opposition. Cette dernière n'arrête pas de critiquer la démarche du pouvoir, tout particulièrement s'agissant du projet relatif à la révision de la constitution. Un projet pour lequel des consultations politiques ont eu lieu Le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a consulté les partis politiques, les personnalités et les organisations de la société civile. Mais ces consultations ont été, pour rappel, boycottées par de larges pans de l'opposition. Le MSP, qui fait partie de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), n'a pas participé à ces consultations. Le MSP a lui aussi fat sa rentrée en réunissant il y a quelques jours son bureau national. Ce mouvement invite le gouvernement à oeuvrer pur la réussite de la rentrée sociale. Pour ce faire, il appelle l'exécutif a entamer le dialogue avec les partenaires sociaux en vue de trouver des solutions à même d'apaiser la tension sociale. C'est dire que le front social préoccupe au plus haut point les partis politiques. Sur un autre plan, le MSP lance des piques au gouvernement sur la question du projet de loi de finances 2015, adopté tout recemment par le Conseil des ministres. Pour le MSP en effet, il est nécessaire au préalable de faire une évaluation exhaustive des différents plans et programmes pour lesquels de colossales sommes d'argent ont été mobilisées. Lors du Conseil des ministres un nouveau plan quinquennal 2015-2019 a été annoncé. Un plan qui va mobiliser 262 milliards de dollars. C'est pourquoi le MSP met en garde contre ce qu'il appelle la dilapidation des ressources du pays en accusant le gouvernement de consacrer de faramineux budgets pour acheter la paix sociale. D'autres partis politiques ont programmé nombre d'activités. Le FJD de Abdallah Djaballah tiendra ce week-end son université d'été dans la wilaya de Tarf. Il en est de même pour le FFS qui, lui, a choisi la wilaya de Bejaia pour ce cet événement qui donnera le coup d'envoi de sa rentrée politique. Cette rentrée politique sera aussi consacrée par l'ouverture, aujourd'hui, de la session d'automne de deux chambres du Parlement. Dans le communiqué rendu public par le parti que dirige Abdelkader Bensalah, il est fait référence à l'agitation qui commence à s'emparer du front social avec, notamment, la montée au créneau de quelques syndicats qui n'hésitent pas à brandir la menace de grève. Le RND, prônant l'apaisement, appelle, en effet, à « plus d'efforts, plus de conscience chez les acteurs sociaux » en estimant que «la meilleure voie pour affronter les difficultés est celle du dialogue efficace qui fait de l'intérêt national une finalité». Le communiqué n'omet pas de faire mention de l'actualité politique même s'il a juste pris le soin d'y faire référence. Il lance ainsi un appel pour « la préservation de tout ce qui a été réalisé en Algérie dans un contexte particulier marqué par des défis régionaux et internationaux ». Il est évident que ce passage du communiqué est directement destiné à l'opposition. Cette dernière n'arrête pas de critiquer la démarche du pouvoir, tout particulièrement s'agissant du projet relatif à la révision de la constitution. Un projet pour lequel des consultations politiques ont eu lieu Le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a consulté les partis politiques, les personnalités et les organisations de la société civile. Mais ces consultations ont été, pour rappel, boycottées par de larges pans de l'opposition. Le MSP, qui fait partie de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), n'a pas participé à ces consultations. Le MSP a lui aussi fat sa rentrée en réunissant il y a quelques jours son bureau national. Ce mouvement invite le gouvernement à oeuvrer pur la réussite de la rentrée sociale. Pour ce faire, il appelle l'exécutif a entamer le dialogue avec les partenaires sociaux en vue de trouver des solutions à même d'apaiser la tension sociale. C'est dire que le front social préoccupe au plus haut point les partis politiques. Sur un autre plan, le MSP lance des piques au gouvernement sur la question du projet de loi de finances 2015, adopté tout recemment par le Conseil des ministres. Pour le MSP en effet, il est nécessaire au préalable de faire une évaluation exhaustive des différents plans et programmes pour lesquels de colossales sommes d'argent ont été mobilisées. Lors du Conseil des ministres un nouveau plan quinquennal 2015-2019 a été annoncé. Un plan qui va mobiliser 262 milliards de dollars. C'est pourquoi le MSP met en garde contre ce qu'il appelle la dilapidation des ressources du pays en accusant le gouvernement de consacrer de faramineux budgets pour acheter la paix sociale. D'autres partis politiques ont programmé nombre d'activités. Le FJD de Abdallah Djaballah tiendra ce week-end son université d'été dans la wilaya de Tarf. Il en est de même pour le FFS qui, lui, a choisi la wilaya de Bejaia pour ce cet événement qui donnera le coup d'envoi de sa rentrée politique. Cette rentrée politique sera aussi consacrée par l'ouverture, aujourd'hui, de la session d'automne de deux chambres du Parlement.