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À guichets fermés !
Concert d'Aït Menguellet à Tizi Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 06 - 2015

Quand Lounis Aït Menguellet chante, on affiche ‘'guichets fermés'. Ils sont venus de partout pour y prendre part... Tous les fans se sont donné le mot. Ils ont répondu à l'appel du guérisseur des maux.
Quand Lounis Aït Menguellet chante, on affiche ‘'guichets fermés'. Ils sont venus de partout pour y prendre part... Tous les fans se sont donné le mot. Ils ont répondu à l'appel du guérisseur des maux.
Cela s'est vérifié, de nouveau, mardi dernier dans une de ces soirées ramadhanesques organisées à la salle de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Son fils, Djaffer, a assuré la première partie du concert. Cette salle, pourtant grande, s'est avérée trop exiguë pour contenir la marrée humaine qui s'y est entassée, très tôt, après la rupture du jeûne, pour ne pas manquer la production de leur idole. La soirée fut grandiose, à la hauteur du maître du genre.
Un véritable régal pour les puristes qui ont longtemps applaudi, dansé et chanté – parfois sur un rythme endiablé qu'imposa Lounis – avec lui une variété de chansons tirées de son riche répertoire. Voilà un chanteur qui incarne l'âme kabyle dans toute sa splendeur, permettant ainsi à des générations entières de perpétuer le legs ancestral. Ce qui explique la présence remarquable des jeunes et des vieux dans la salle. L'orchestre comprenait également Saïd Ghezli au bendir, Chabane Benamer à la darbouka, un soliste au mandole et un guitariste pour la rythmique, sans oublier son batteur fetiche.
Les chefs-d'oeuvre du maître embarquent le public vers les hauteurs de la lyre. Le voyage commence... Soleil garde-toi de t'éclipser, Nous marchons tant que tu brilles, Avons-nous peur que tombe la nuit, Lointaine est notre destinée. De sa flamme poétique, Lounis Aït Menguellet rallume le soleil des rêves. Et se décline, alors, un monde merveilleux. Le verbe du poète épouse les réminiscences qui s'éveillent en lui. Le voyage à travers le temps continue. Les présents offraient leur âme au faiseur de rêves. Des vieilles, des femmes enceintes et même des bébés étaient parmi l'assistance.
Le fait particulier était la présence remarquable de jeunes. Ils ont venus en masse au rendez-vous. Un élément qui renseigne sur l'attachement de la nouvelle génération à la poésie musicale de Lounis. « C'est une cure pour l'esprit, on ne se lassera jamais d'écouter Aït Menguellet », affirme un jeune étudiant en compagnie de ses amis. Ce groupe, comme la plupart des fidèles, reprenait en choeur les chansons de Lounis. Une nouvelle page de l'histoire d'amour entre le public et le chanteur est ouverte. Dans ce roman, le poète perçoit sa dulcinée. Celle qui a bercé son enfance et tissé des légendes pour les coeurs épris d'amour. L'ambiance est indescriptible.
Le public est aux nues. Le nirvana est atteint quand Lounis interprète le fameux titre Ammi. La salle s'enflamme de mille et un feux. Le public est en transe. C'est la plénitude de la magie. Des youyous fusent de partout. On danse par-ci et on chante par-là. L'odyssée suit le rythme d'une valse à trois tons - Poésie, Amour et Magie - s'emparent du public. Mais comme les belles choses ont forcément une fin, le gala d'Aït Menguellet s'est achevé vers minuit. Le public l'a compris d'autant plus que le chanteur affichait des signes de fatigue depuis un bon moment. Lounis n'a plus 20 ans, mais ses chansons, même les plus anciennes, sont toujours d'actualité, intemporelles et tout simplement sublimes.
Cela s'est vérifié, de nouveau, mardi dernier dans une de ces soirées ramadhanesques organisées à la salle de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Son fils, Djaffer, a assuré la première partie du concert. Cette salle, pourtant grande, s'est avérée trop exiguë pour contenir la marrée humaine qui s'y est entassée, très tôt, après la rupture du jeûne, pour ne pas manquer la production de leur idole. La soirée fut grandiose, à la hauteur du maître du genre.
Un véritable régal pour les puristes qui ont longtemps applaudi, dansé et chanté – parfois sur un rythme endiablé qu'imposa Lounis – avec lui une variété de chansons tirées de son riche répertoire. Voilà un chanteur qui incarne l'âme kabyle dans toute sa splendeur, permettant ainsi à des générations entières de perpétuer le legs ancestral. Ce qui explique la présence remarquable des jeunes et des vieux dans la salle. L'orchestre comprenait également Saïd Ghezli au bendir, Chabane Benamer à la darbouka, un soliste au mandole et un guitariste pour la rythmique, sans oublier son batteur fetiche.
Les chefs-d'oeuvre du maître embarquent le public vers les hauteurs de la lyre. Le voyage commence... Soleil garde-toi de t'éclipser, Nous marchons tant que tu brilles, Avons-nous peur que tombe la nuit, Lointaine est notre destinée. De sa flamme poétique, Lounis Aït Menguellet rallume le soleil des rêves. Et se décline, alors, un monde merveilleux. Le verbe du poète épouse les réminiscences qui s'éveillent en lui. Le voyage à travers le temps continue. Les présents offraient leur âme au faiseur de rêves. Des vieilles, des femmes enceintes et même des bébés étaient parmi l'assistance.
Le fait particulier était la présence remarquable de jeunes. Ils ont venus en masse au rendez-vous. Un élément qui renseigne sur l'attachement de la nouvelle génération à la poésie musicale de Lounis. « C'est une cure pour l'esprit, on ne se lassera jamais d'écouter Aït Menguellet », affirme un jeune étudiant en compagnie de ses amis. Ce groupe, comme la plupart des fidèles, reprenait en choeur les chansons de Lounis. Une nouvelle page de l'histoire d'amour entre le public et le chanteur est ouverte. Dans ce roman, le poète perçoit sa dulcinée. Celle qui a bercé son enfance et tissé des légendes pour les coeurs épris d'amour. L'ambiance est indescriptible.
Le public est aux nues. Le nirvana est atteint quand Lounis interprète le fameux titre Ammi. La salle s'enflamme de mille et un feux. Le public est en transe. C'est la plénitude de la magie. Des youyous fusent de partout. On danse par-ci et on chante par-là. L'odyssée suit le rythme d'une valse à trois tons - Poésie, Amour et Magie - s'emparent du public. Mais comme les belles choses ont forcément une fin, le gala d'Aït Menguellet s'est achevé vers minuit. Le public l'a compris d'autant plus que le chanteur affichait des signes de fatigue depuis un bon moment. Lounis n'a plus 20 ans, mais ses chansons, même les plus anciennes, sont toujours d'actualité, intemporelles et tout simplement sublimes.


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