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L'autre menace pour la santé publique
Déchets hospitaliers et risque de contamination
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 08 - 2015

Les déchets hospitaliers constituent actuellement un facteur de risque bactérien pour l'environnement. Certains établissements continuent malheureusement de déverser leurs déchets en pleine nature aggravant le risque de contamination pour les populations avoisinantes.
Les déchets hospitaliers constituent actuellement un facteur de risque bactérien pour l'environnement. Certains établissements continuent malheureusement de déverser leurs déchets en pleine nature aggravant le risque de contamination pour les populations avoisinantes.
Seringues usées, bandelettes de chirurgie, emballages de médicaments et sachets de sérums utilisés et d'autres consommables médicaux font partie des lots de déchets qu'on pourra facilement repérer à proximité des anciennes décharges publiques aujourd'hui fermées.
Des quantités indéfinissables de ces déchets dangereux pour la santé publique atterrissent dans certains endroits (forêts, ravins, près des côtes...) causant d'ores et déjà d'importants foyers de germe de bactéries et de virus qui peuvent facilement contaminer les riverains. Pourtant, cette année, le ministère de la Santé a instruit tous les établissements de santé publics et privés d'avoir obligatoirement des incinérateurs avec un personnel formé en la matière.
Quelques grands CHU ont effectivement réussi à se procurer ces incinérateurs mais avec des coûts exorbitants étant donné que ces appareils sont importés en devises. Cela dit, les autres structures hospitalières peinent à installer les incinérateurs, faisant fi des instructions du département de tutelle mais qui aussitôt évacuent leurs déchets dans des endroits sauvages. Dans des hôpitaux, les incinérateurs artisanaux sont installés à l'intérieur de l'enceinte où des odeurs nauséabondes sont dégagées chaque jour.
A l'est du pays, l'hôpital deM'Sila a causé des dégâts avec la fumée que les citoyens habitant à proximité pouvaient l'apercevoir chaque jour. Pire, ce qui augmente le risque selon des experts en santé publique, ce sont les effluents, c'està- dire tout ce qu'utilise le malade comme médicaments et qu'il élimine par urine lorsqu'il est hospitalisé. Mais, il n'y a pas que cela, les autres déchets provenant des centres de transfusion sanguine et de laboratoires d'analyse sont aussi nocifs s'ils ne sont pas bien collectés et éliminés correctement.
Dans ce sens, les inspections du ministère de la Santé font certes bouger les choses en visitant plusieurs CHU, polycliniques et cliniques privées. Selon une source du ministère de la Santé, il a été établi que des hôpitaux et centres de soins publics accusent un manque flagrant d'hygiène et le recours qui consiste à faire brûler les déchets en plein jour sans mesures de sécurité et sans protection du personnel médical a été la goutte qui fait déborder le vase.
Les gestionnaires de ces structures de santé ont été maintes fois avertis et tancés par le ministre Boudiaf qui n'hésite pas à dénoncer publiquement ces agissements. Du reste, de l'argent a été injecté pour faire équiper les établissements de santé par des banaliseurs de déchets qui sont actuellement utilisés à large échelle. Des producteurs locaux ont manifesté avec intérêt l'appel qui leur a été fait pour équiper les grands centres de santé publique par des brûleurs de déchets fabriqués localement et qui sont aux normes selon le témoignage de ces opérateurs.
Pour bien faire, les recommandations des spécialistes en santé publique mettent en relief de séparer les déchets sanitaires des autres déchets solides ou liquides. La collecte de ces déchets ne doit pas se faire par le personnel soignant infirmier ou ceux des laboratoires d'analyse. Des équipes formées pour cet usage sont les plus autorisées à effectuer ces opérations avec les recommandations sécuritaires et la prévention de risque de contamination grâce à des appareils de mesure conçus pour cet effet. Ce sont les défis qui s'annoncent en Algérie pour la bonne gestion des déchets sanitaires.
Seringues usées, bandelettes de chirurgie, emballages de médicaments et sachets de sérums utilisés et d'autres consommables médicaux font partie des lots de déchets qu'on pourra facilement repérer à proximité des anciennes décharges publiques aujourd'hui fermées.
Des quantités indéfinissables de ces déchets dangereux pour la santé publique atterrissent dans certains endroits (forêts, ravins, près des côtes...) causant d'ores et déjà d'importants foyers de germe de bactéries et de virus qui peuvent facilement contaminer les riverains. Pourtant, cette année, le ministère de la Santé a instruit tous les établissements de santé publics et privés d'avoir obligatoirement des incinérateurs avec un personnel formé en la matière.
Quelques grands CHU ont effectivement réussi à se procurer ces incinérateurs mais avec des coûts exorbitants étant donné que ces appareils sont importés en devises. Cela dit, les autres structures hospitalières peinent à installer les incinérateurs, faisant fi des instructions du département de tutelle mais qui aussitôt évacuent leurs déchets dans des endroits sauvages. Dans des hôpitaux, les incinérateurs artisanaux sont installés à l'intérieur de l'enceinte où des odeurs nauséabondes sont dégagées chaque jour.
A l'est du pays, l'hôpital deM'Sila a causé des dégâts avec la fumée que les citoyens habitant à proximité pouvaient l'apercevoir chaque jour. Pire, ce qui augmente le risque selon des experts en santé publique, ce sont les effluents, c'està- dire tout ce qu'utilise le malade comme médicaments et qu'il élimine par urine lorsqu'il est hospitalisé. Mais, il n'y a pas que cela, les autres déchets provenant des centres de transfusion sanguine et de laboratoires d'analyse sont aussi nocifs s'ils ne sont pas bien collectés et éliminés correctement.
Dans ce sens, les inspections du ministère de la Santé font certes bouger les choses en visitant plusieurs CHU, polycliniques et cliniques privées. Selon une source du ministère de la Santé, il a été établi que des hôpitaux et centres de soins publics accusent un manque flagrant d'hygiène et le recours qui consiste à faire brûler les déchets en plein jour sans mesures de sécurité et sans protection du personnel médical a été la goutte qui fait déborder le vase.
Les gestionnaires de ces structures de santé ont été maintes fois avertis et tancés par le ministre Boudiaf qui n'hésite pas à dénoncer publiquement ces agissements. Du reste, de l'argent a été injecté pour faire équiper les établissements de santé par des banaliseurs de déchets qui sont actuellement utilisés à large échelle. Des producteurs locaux ont manifesté avec intérêt l'appel qui leur a été fait pour équiper les grands centres de santé publique par des brûleurs de déchets fabriqués localement et qui sont aux normes selon le témoignage de ces opérateurs.
Pour bien faire, les recommandations des spécialistes en santé publique mettent en relief de séparer les déchets sanitaires des autres déchets solides ou liquides. La collecte de ces déchets ne doit pas se faire par le personnel soignant infirmier ou ceux des laboratoires d'analyse. Des équipes formées pour cet usage sont les plus autorisées à effectuer ces opérations avec les recommandations sécuritaires et la prévention de risque de contamination grâce à des appareils de mesure conçus pour cet effet. Ce sont les défis qui s'annoncent en Algérie pour la bonne gestion des déchets sanitaires.


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