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Une reconfiguration d'alliances sans prolongement stratégique
Combat contre les terroristes de Daech
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 11 - 2015

Les attentats de Paris ont eu pour effet de reconfigurer des alliances entre pays d'Europe et du Moyen-Orient face à la menace terroriste "même si nombre de divergences demeurent sur la question de la Syrie", estiment des analystes.
Les attentats de Paris ont eu pour effet de reconfigurer des alliances entre pays d'Europe et du Moyen-Orient face à la menace terroriste "même si nombre de divergences demeurent sur la question de la Syrie", estiment des analystes.
Ces alliances, sans prolongement stratégique car dictées par le seul combat contre les terroristes de Daech, sont nourries par des proximités assumées depuis les attentats de Paris qui ont fait 129 morts et 352 blessés.
La Russie, jusque-là en divergence avec des pays européens et les Etats-unis sur, notamment, l'Ukraine et la Syrie se voit "intégrée" dans les stratégies de règlement de conflits internationaux et à un degré moindre le président syrien, Bachar Al Assad, dont le rôle dans le démantèlement de Daech se voit subitement valorisé, font remarquer ces analystes. Jeudi, le ministre français des Affaires étrangères,
Laurent Fabius, a évoqué, pour la première fois, une "ouverture" dans la position de la Russie dans la lutte contre Daech en bombardant ses fiefs. La Russie avait, en effet, effectué mardi des frappes contre des positions de l'EI à Raqa avec des bombardiers stratégiques et des missiles de croisière. Moscou a, pour sa part, indiqué qu'une "coordination plus étroite" allait se faire entre les deux pays qui vont, désormais, travailler en "alliés" en attendant que le président Hollande rencontre le président Poutine le 26 novembre à Moscou.
La même perception est palpable du coté de Washington, qui voit désormais en Poutine un "partenaire constructif" sans, toutefois, changer sa position sur le sort du président syrien. Barak Obama a réaffirmé jeudi que Bachar Al Assad n'était pas prévu dans la solution à apporter au conflit syrien
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia Margallo, avait, quant à lui, tenu mercredi un discours nouveau sur le rôle de la Syrie dans la lutte contre Daech, indiquant que Bachar al-Assad était actuellement le "moindre mal" face à la menace terroriste en Resserrement de la coopération sécuritaire aux frontières syro-turques Un resserrement de la coopération sécuritaire est à signaler aussi du côté de la Turquie, qui envisage avec l'appui de Washington de fermer toutes les voies aux éléments de Daech activant dans les régions syriennes frontalières de la Turquie.
Cette dernière affirme avoir déjà expulsé plus de 2.300 éléments de Daech de son sol et interdit l'entrée à plus de 1.300 autres. L'intensification de la coopération internationale contre Daech intervient au moment où les niveaux d'alerte contre la menace terroriste en Europe ont augmenté de plusieurs crans.
Ainsi, l'Italie dit chercher à identifier cinq suspects signalés par le FBI, susceptibles de préparer des attaques au Vatican, à Rome et à Milan, selon le ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni. Huit Marocains, suspectés d'appartenance à Daech et voulant gagner l'Allemagne avaient été, par ailleurs, arrêtés mardi à l'aéroport d'Istanbul.
Dans la région de Bruxelles, connue pour abriter des éléments de Daech, des perquisitions ont eu lieu jeudi matin dans l'"entourage direct" de l'un des éléments qui s'est fait exploser vendredi près du stade de France à Paris. La capitale française est encore sous l'emprise d'une véritable psychose à laquelle sont venues s'ajouter de nouvelles frayeurs suite à l'annonce jeudi par le premier ministre Manuel Valls de la possibilité d'attentats avec des "armes chimiques ou bactériologiques".
Le même niveau d'alerte est constaté dans les pays nordiques comme le Danemark et la Suède qui jugent possible la survivance d'attentats sur la base de "renseignements concrets". Enfin, un rapport des renseignements américains avait fait état, en mai dernier, d'une "attaque structurée en Europe" par Daech, alors qu'Interpol avait, lui, identifié 5.800 éléments étrangers avec une majorité appartenant à la filière dite francophone, responsable des derniers attentats à Paris.
Ces alliances, sans prolongement stratégique car dictées par le seul combat contre les terroristes de Daech, sont nourries par des proximités assumées depuis les attentats de Paris qui ont fait 129 morts et 352 blessés.
La Russie, jusque-là en divergence avec des pays européens et les Etats-unis sur, notamment, l'Ukraine et la Syrie se voit "intégrée" dans les stratégies de règlement de conflits internationaux et à un degré moindre le président syrien, Bachar Al Assad, dont le rôle dans le démantèlement de Daech se voit subitement valorisé, font remarquer ces analystes. Jeudi, le ministre français des Affaires étrangères,
Laurent Fabius, a évoqué, pour la première fois, une "ouverture" dans la position de la Russie dans la lutte contre Daech en bombardant ses fiefs. La Russie avait, en effet, effectué mardi des frappes contre des positions de l'EI à Raqa avec des bombardiers stratégiques et des missiles de croisière. Moscou a, pour sa part, indiqué qu'une "coordination plus étroite" allait se faire entre les deux pays qui vont, désormais, travailler en "alliés" en attendant que le président Hollande rencontre le président Poutine le 26 novembre à Moscou.
La même perception est palpable du coté de Washington, qui voit désormais en Poutine un "partenaire constructif" sans, toutefois, changer sa position sur le sort du président syrien. Barak Obama a réaffirmé jeudi que Bachar Al Assad n'était pas prévu dans la solution à apporter au conflit syrien
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia Margallo, avait, quant à lui, tenu mercredi un discours nouveau sur le rôle de la Syrie dans la lutte contre Daech, indiquant que Bachar al-Assad était actuellement le "moindre mal" face à la menace terroriste en Resserrement de la coopération sécuritaire aux frontières syro-turques Un resserrement de la coopération sécuritaire est à signaler aussi du côté de la Turquie, qui envisage avec l'appui de Washington de fermer toutes les voies aux éléments de Daech activant dans les régions syriennes frontalières de la Turquie.
Cette dernière affirme avoir déjà expulsé plus de 2.300 éléments de Daech de son sol et interdit l'entrée à plus de 1.300 autres. L'intensification de la coopération internationale contre Daech intervient au moment où les niveaux d'alerte contre la menace terroriste en Europe ont augmenté de plusieurs crans.
Ainsi, l'Italie dit chercher à identifier cinq suspects signalés par le FBI, susceptibles de préparer des attaques au Vatican, à Rome et à Milan, selon le ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni. Huit Marocains, suspectés d'appartenance à Daech et voulant gagner l'Allemagne avaient été, par ailleurs, arrêtés mardi à l'aéroport d'Istanbul.
Dans la région de Bruxelles, connue pour abriter des éléments de Daech, des perquisitions ont eu lieu jeudi matin dans l'"entourage direct" de l'un des éléments qui s'est fait exploser vendredi près du stade de France à Paris. La capitale française est encore sous l'emprise d'une véritable psychose à laquelle sont venues s'ajouter de nouvelles frayeurs suite à l'annonce jeudi par le premier ministre Manuel Valls de la possibilité d'attentats avec des "armes chimiques ou bactériologiques".
Le même niveau d'alerte est constaté dans les pays nordiques comme le Danemark et la Suède qui jugent possible la survivance d'attentats sur la base de "renseignements concrets". Enfin, un rapport des renseignements américains avait fait état, en mai dernier, d'une "attaque structurée en Europe" par Daech, alors qu'Interpol avait, lui, identifié 5.800 éléments étrangers avec une majorité appartenant à la filière dite francophone, responsable des derniers attentats à Paris.


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