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Plusieurs initiatives politiques
Une année chargée en évènements
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 12 - 2015

2015 aura été prolifique en initiatives politiques émanant de la majeure partie de la classe politique algérienne, allant du "front national" proposé par le FLN au "pôle politique" préconisé par le RND en passant par l'idée de "reconstruction du consensus national" prônée par le FFS.
2015 aura été prolifique en initiatives politiques émanant de la majeure partie de la classe politique algérienne, allant du "front national" proposé par le FLN au "pôle politique" préconisé par le RND en passant par l'idée de "reconstruction du consensus national" prônée par le FFS.
D'autres initiatives sont venues cette fois de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), qui regroupe des partis politiques et des personnalités nationales et politiques, dont le credo est le "changement" radical du système politique et du mode de gouvernance.
Cette fébrilité inhabituelle des différentes formations politiques - sur fond de volonté de réformes affichée par les pouvoirs publics à travers la finalisation annoncée du projet de révision constitutionnelle - traduit à n'en pas douter une exigence de positionnement en prévision des prochaines échéances politiques, à savoir les élections législatives et locales de 2017 et l'élection présidentielle de 2019.
Parmi toutes ces initiatives, celle d'un "front national" suggérée par le FLN aura recueilli l'adhésion de plusieurs partis politiques et associations de la société civile tant elle vise à rassembler, autour du programme du président Abdelaziz Bouteflika, "une majorité de sensibilités politiques autour de grands objectifs nationaux afin de consolider le front interne et faire face aux dangers qui guettent la nation aux plans sécuritaire, politique et social", selon les termes de son secrétaire général.
En plus de considérations d'ordre politique, l'idée du FLN aura été dictée en effet par une actualité nationale fortement marquée, en 2015, par une brusque détérioration des moyens financiers de l'Etat consécutive à un effondrement des prix internationaux du pétrole ainsi que par des dangers grandissants aux frontières du pays et nécessitant, pour y faire face, un renforcement des capacités de riposte internes.
Le Parti du renouveau algérien (PRA), Tajamoue Amel el Jazair (TAJ), l'Alliance nationale républicaine (ANR), le Front du changement (FC) et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), notamment ont déjà annoncé leur adhésion à l'initiative du FLN. C'est au terme du 10e congrès du parti, tenu le 28 mai 2015, que Amar Saadani a appelé à la formation d'un "Front national" élargi regroupant les différentes formations politiques et organisations de la société civile ayant soutenu le président de la République.
Pour sa part, le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) Ahmed Ouyahia, fraîchement plébiscité à la tête de ce parti, a lancé une initiative visant à constituer un "pôle politique" constitué des partis majoritaires au Parlement et ceux faisant partie du gouvernement actuel (RND, FLN, TAJ et MPA). Le RND a recommandé de "collaborer avec tous ceux qui partagent ses positions relatives au soutien au président de la République et à la défense des intérêts supérieurs du pays".
Le FFS et la CNLTD aussi...
Mais la démarche la moins attendue de 2015 est venue, dès le début de l'année, du vieux parti de l'opposition, le Front des forces socialistes (FFS) qui a appelé à l'organisation d'une "conférence du consensus national", à laquelle il convie les partis de l'opposition au même titre que ceux au pouvoir. Pour tenter de forcer la décision, le FFS a approché des syndicats, des associations et personnalités nationales et politiques pour un débat politique sur la situation du pays et les défis internes et externes auxquels il doit faire front.
L'initiative du FFS a reçu un accueil différencié dans la mesure où des formations politiques, des syndicats et des associations y ont adhéré, alors que d'autres se sont déclarés simplement "non concernés".
La fin de non-recevoir la plus évidente aura été l'oeuvre de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), laquelle a estimé que la démarche de ce parti ne visait rien d'autre qu'à faire "échouer" son action, le FFS ayant auparavant participé aux diverses actions menées par la Coordination. La CNLTD, qui regroupe des partis et des personnalités politiques et nationales a fait étalage d'une série de propositions allant dans le sens de ce qu'elle appelle un "vrai changement capable de consacrer la souveraineté du peuple ainsi que sa liberté de choisir ses dirigeants et ses représentants".
Mettant l'accent sur l'idée de "transition démocratique", la CNLTD qui avait tenu sa première réunion à Alger en juin 2014, a proposé une plateforme de propositions pouvant constituer "la solution idoine à la crise que traverse le pays", à commencer par l'institution d'une "instance indépendante permanente pour l'organisation des élections".
Il reste que la profusion d'initiatives politiques, constatée durant l'année qui s'achève, vient consolider la pratique de la démocratie en Algérie à la faveur de réformes politiques engagées en 2011 et qui auront déjà permis la promulgation de nouvelles lois organiques relatives notamment au régime électoral, aux partis politiques et à l'information, en attendant la nouvelle révision constitutionnelle.
D'autres initiatives sont venues cette fois de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), qui regroupe des partis politiques et des personnalités nationales et politiques, dont le credo est le "changement" radical du système politique et du mode de gouvernance.
Cette fébrilité inhabituelle des différentes formations politiques - sur fond de volonté de réformes affichée par les pouvoirs publics à travers la finalisation annoncée du projet de révision constitutionnelle - traduit à n'en pas douter une exigence de positionnement en prévision des prochaines échéances politiques, à savoir les élections législatives et locales de 2017 et l'élection présidentielle de 2019.
Parmi toutes ces initiatives, celle d'un "front national" suggérée par le FLN aura recueilli l'adhésion de plusieurs partis politiques et associations de la société civile tant elle vise à rassembler, autour du programme du président Abdelaziz Bouteflika, "une majorité de sensibilités politiques autour de grands objectifs nationaux afin de consolider le front interne et faire face aux dangers qui guettent la nation aux plans sécuritaire, politique et social", selon les termes de son secrétaire général.
En plus de considérations d'ordre politique, l'idée du FLN aura été dictée en effet par une actualité nationale fortement marquée, en 2015, par une brusque détérioration des moyens financiers de l'Etat consécutive à un effondrement des prix internationaux du pétrole ainsi que par des dangers grandissants aux frontières du pays et nécessitant, pour y faire face, un renforcement des capacités de riposte internes.
Le Parti du renouveau algérien (PRA), Tajamoue Amel el Jazair (TAJ), l'Alliance nationale républicaine (ANR), le Front du changement (FC) et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), notamment ont déjà annoncé leur adhésion à l'initiative du FLN. C'est au terme du 10e congrès du parti, tenu le 28 mai 2015, que Amar Saadani a appelé à la formation d'un "Front national" élargi regroupant les différentes formations politiques et organisations de la société civile ayant soutenu le président de la République.
Pour sa part, le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) Ahmed Ouyahia, fraîchement plébiscité à la tête de ce parti, a lancé une initiative visant à constituer un "pôle politique" constitué des partis majoritaires au Parlement et ceux faisant partie du gouvernement actuel (RND, FLN, TAJ et MPA). Le RND a recommandé de "collaborer avec tous ceux qui partagent ses positions relatives au soutien au président de la République et à la défense des intérêts supérieurs du pays".
Le FFS et la CNLTD aussi...
Mais la démarche la moins attendue de 2015 est venue, dès le début de l'année, du vieux parti de l'opposition, le Front des forces socialistes (FFS) qui a appelé à l'organisation d'une "conférence du consensus national", à laquelle il convie les partis de l'opposition au même titre que ceux au pouvoir. Pour tenter de forcer la décision, le FFS a approché des syndicats, des associations et personnalités nationales et politiques pour un débat politique sur la situation du pays et les défis internes et externes auxquels il doit faire front.
L'initiative du FFS a reçu un accueil différencié dans la mesure où des formations politiques, des syndicats et des associations y ont adhéré, alors que d'autres se sont déclarés simplement "non concernés".
La fin de non-recevoir la plus évidente aura été l'oeuvre de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), laquelle a estimé que la démarche de ce parti ne visait rien d'autre qu'à faire "échouer" son action, le FFS ayant auparavant participé aux diverses actions menées par la Coordination. La CNLTD, qui regroupe des partis et des personnalités politiques et nationales a fait étalage d'une série de propositions allant dans le sens de ce qu'elle appelle un "vrai changement capable de consacrer la souveraineté du peuple ainsi que sa liberté de choisir ses dirigeants et ses représentants".
Mettant l'accent sur l'idée de "transition démocratique", la CNLTD qui avait tenu sa première réunion à Alger en juin 2014, a proposé une plateforme de propositions pouvant constituer "la solution idoine à la crise que traverse le pays", à commencer par l'institution d'une "instance indépendante permanente pour l'organisation des élections".
Il reste que la profusion d'initiatives politiques, constatée durant l'année qui s'achève, vient consolider la pratique de la démocratie en Algérie à la faveur de réformes politiques engagées en 2011 et qui auront déjà permis la promulgation de nouvelles lois organiques relatives notamment au régime électoral, aux partis politiques et à l'information, en attendant la nouvelle révision constitutionnelle.


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