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Le spectre de la fraude plane
Trois semaines avant l'examen
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 05 - 2016

Les parents et les enseignants sont soucieux de la réussite des enfants. Les premiers en raison de la promesse de bonheur qu'elle formule, les autres parce qu'elle manifeste la qualité de leur travail ; mais trop souvent, cette réussite tant convoitée n'est définie qu'à la mesure de nos inquiétudes ou de nos ambitions.
Les parents et les enseignants sont soucieux de la réussite des enfants. Les premiers en raison de la promesse de bonheur qu'elle formule, les autres parce qu'elle manifeste la qualité de leur travail ; mais trop souvent, cette réussite tant convoitée n'est définie qu'à la mesure de nos inquiétudes ou de nos ambitions.
Mais la tutelle quant à elle se soucie plus de l'intégrité de cet examen tant convoité par les prétendants dont quelques catégories utilisent n'importe quel moyen pour « réussir ».
Pour cela, Le département de Nouria Benghebrit, veut ancrer le principe du « mérite », et ce, au lieu de minimiser vertueusement l'examen, mieux vaut montrer la véritable source de la réussite, comment elle peut être liée à une légitime fierté sans avoir à payer le lourd prix de l'arriviste qui a vendu son âme. Réhabiliter la réussite sans rien concéder aux vices de l'arrivisme. Apparemment les tricheries lors des précédentes éditions du Bac auront servi de leçon et le spectre plane de nouveau.
Le phénomène de la fraude qui prend de l'ampleur avec les innovations technologiques et la facilité que procure le «camouflage» du hidjab devient inquiétant. Toutefois, la ministre de tutelle a brandi la menace de prendre des mesures rigoureuses contre toute tentative de triche à l'examen du baccalauréat, en sanctionnant les tricheurs de 10 ans d'exclusion, au lieu de cinq ans.
Ces avertissements ont été proférés par la ministre de tutelle dans les convocations des 800 000 candidats au Bac, qui aura lieu à partir du 29 mai prochain, au cas où ces derniers auraientu recours aux nouvelles technologies.
Aussi, le ministère de tutelle a pris la décision d'empêcher les candidats au Bac de ramener leur sac aux centres d'examen ou d'aller aux sanitaires pendant les examens. Selon la liste des interdictions mentionnées sur les convocations des candidats au Bac, intitulé «méfiez-vous de la fraude»,
il est considéré comme dans le cas de fraude et exclu d'examen pendant dix ans dans le cas où le tricheur a eu recours aux nouvelles technologies, à savoir le téléphone mobile, carte électronique, wifi, Bluetooth, livres, des affiches, ou un sac, ou tout type de portefeuille, «car leur présence avec vous dans le centre d'examen est considérée comme une fraude et vous exposera à l'expulsion de cet examen».
Il est considéré comme fraude également, selon le ministère de tutelle, l'existence de feuille de réponse non distribuée par ce centre d'examen. «Communiquer avec un autre candidat ou avec les surveillants sur le contenu de l'examen, créer le chao dans la salle d'examen ou à l'extérieur, changer de place ou déplacer la table, sont autant d'actions considérées comme de la triche. Hormis l'utilisation d'une calculatrice nonprogrammée est autorisée lors du déroulement de cet examen.
Le ministère de l'Education a insisté sur le fait que les candidats au Bac ne doivent pas sortir de la salle d'examen, quelle que soit la raison, qu'après l'écoulement de la moitié de temps réservé à l'examen.
Par ailleurs, le ministère de tutelle a tenu à rappeler que le candidat doit répondre à l'un des deux sujets présentés au choix et doit être présent une demi-heure avant le début de l'examen, indiquant que tout retard prive le candidat de l'examen et sera définitivement exclu. Enfin, la tutelle a appelé les candidats aux Bac de se munir de leur convocation et d'une pièce d'identité durant les épreuves.
Elle a, à cet effet, appelé les candidats à vérifier la validité de toute information contenue dans leur convocation et de signaler immédiatement toute erreur au directeur de l'établissement, afin de la corriger au niveau de l'Office national des examens et concours. En parallèle, une opération de sensibilisation « forte et rigoureuse » en direction des parents et des candidats, est menée afin d' « interpeller leur sens de citoyenneté autour de cet examen qui mobilise plusieurs secteurs.
Mais la tutelle quant à elle se soucie plus de l'intégrité de cet examen tant convoité par les prétendants dont quelques catégories utilisent n'importe quel moyen pour « réussir ».
Pour cela, Le département de Nouria Benghebrit, veut ancrer le principe du « mérite », et ce, au lieu de minimiser vertueusement l'examen, mieux vaut montrer la véritable source de la réussite, comment elle peut être liée à une légitime fierté sans avoir à payer le lourd prix de l'arriviste qui a vendu son âme. Réhabiliter la réussite sans rien concéder aux vices de l'arrivisme. Apparemment les tricheries lors des précédentes éditions du Bac auront servi de leçon et le spectre plane de nouveau.
Le phénomène de la fraude qui prend de l'ampleur avec les innovations technologiques et la facilité que procure le «camouflage» du hidjab devient inquiétant. Toutefois, la ministre de tutelle a brandi la menace de prendre des mesures rigoureuses contre toute tentative de triche à l'examen du baccalauréat, en sanctionnant les tricheurs de 10 ans d'exclusion, au lieu de cinq ans.
Ces avertissements ont été proférés par la ministre de tutelle dans les convocations des 800 000 candidats au Bac, qui aura lieu à partir du 29 mai prochain, au cas où ces derniers auraientu recours aux nouvelles technologies.
Aussi, le ministère de tutelle a pris la décision d'empêcher les candidats au Bac de ramener leur sac aux centres d'examen ou d'aller aux sanitaires pendant les examens. Selon la liste des interdictions mentionnées sur les convocations des candidats au Bac, intitulé «méfiez-vous de la fraude»,
il est considéré comme dans le cas de fraude et exclu d'examen pendant dix ans dans le cas où le tricheur a eu recours aux nouvelles technologies, à savoir le téléphone mobile, carte électronique, wifi, Bluetooth, livres, des affiches, ou un sac, ou tout type de portefeuille, «car leur présence avec vous dans le centre d'examen est considérée comme une fraude et vous exposera à l'expulsion de cet examen».
Il est considéré comme fraude également, selon le ministère de tutelle, l'existence de feuille de réponse non distribuée par ce centre d'examen. «Communiquer avec un autre candidat ou avec les surveillants sur le contenu de l'examen, créer le chao dans la salle d'examen ou à l'extérieur, changer de place ou déplacer la table, sont autant d'actions considérées comme de la triche. Hormis l'utilisation d'une calculatrice nonprogrammée est autorisée lors du déroulement de cet examen.
Le ministère de l'Education a insisté sur le fait que les candidats au Bac ne doivent pas sortir de la salle d'examen, quelle que soit la raison, qu'après l'écoulement de la moitié de temps réservé à l'examen.
Par ailleurs, le ministère de tutelle a tenu à rappeler que le candidat doit répondre à l'un des deux sujets présentés au choix et doit être présent une demi-heure avant le début de l'examen, indiquant que tout retard prive le candidat de l'examen et sera définitivement exclu. Enfin, la tutelle a appelé les candidats aux Bac de se munir de leur convocation et d'une pièce d'identité durant les épreuves.
Elle a, à cet effet, appelé les candidats à vérifier la validité de toute information contenue dans leur convocation et de signaler immédiatement toute erreur au directeur de l'établissement, afin de la corriger au niveau de l'Office national des examens et concours. En parallèle, une opération de sensibilisation « forte et rigoureuse » en direction des parents et des candidats, est menée afin d' « interpeller leur sens de citoyenneté autour de cet examen qui mobilise plusieurs secteurs.


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