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De nouvelles révélations
Attentats du 11 septembre 2001
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 05 - 2016

C'est un rapport top secret sur le 11-Septembre qui dort depuis 15 ans dans un coffrefort du Congrès des Etats-Unis. L'Arabie saoudite se prépare à la déclassification de ce document ultrasensible mais assure que rien ne l'accuse.
C'est un rapport top secret sur le 11-Septembre qui dort depuis 15 ans dans un coffrefort du Congrès des Etats-Unis. L'Arabie saoudite se prépare à la déclassification de ce document ultrasensible mais assure que rien ne l'accuse.
L'éventuelle publication par les autorités américaines de ce rapport de 28 pages, peut-être en juin, surviendrait dans le contexte d'un très net refroidissement des liens historiques forgés en 1945 entre l'Amérique et la monarchie pétrolière saoudienne.
La méfiance entre les deux alliés, alimentée par le dégel entre Washington et l'Iran, n'a pas été dissipée par la dernière visite, fin avril à Ryad, du président Barack Obama. En décembre 2002, un an après les pires attentats jamais commis sur le sol américain (près de 3.000 morts) et revendiqués par Al-Qaïda, les commissions sur le Renseignement de la Chambre des représentants et du Sénat rédigent un rapport d'enquête.
Mais le président des Etats-Unis de l'époque, le républicain George W. Bush, l'expurge de 28 pages dont il ordonne la classification, officiellement pour protéger les méthodes et les sources du Renseignement américain. Le document est enfermé depuis dans un coffre, au sous-sol du Capitole.
Mais il y a un mois, l'ancien vice-président de la commission sénatoriale, l'exsénateur de Floride, Bob Graham, a de nouveau réclamé que ces 28 mystérieuses pages soient rendues publiques. Il accuse des responsables saoudiens, en particulier des cadres à l'époque de l'ambassade d'Arabie saoudite à Washington et du consulat en Californie d'avoir apporté une aide financière aux pirates de l'air des avions-suicide du 11 septembre 2001.
15 des 19 terroristes étaient des Saoudiens. Mais Ryad a affirmé ces derniers jours n'avoir rien à craindre des 28 pages. "Notre position depuis que le premier rapport est sorti en 2002 est de "publier ces pages"", a ainsi déclaré la semaine dernière à Genève le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubei
"Nous savons, grâce à de hauts responsables américains, que les accusations contenues dans ces 28 pages ne tiennent pas face à l'examen des faits.
Alors, oui, qu'elles soient rendues publiques", a insisté le chef de la diplomatie saoudienne, ancien ambassadeur à Washington. Mais le soupçon d'une implication saoudienne dans le 11-Septembre vient d'être réalimenté aux Etats-Unis par un projet de loi de sénateurs républicains et démocrates qui permettrait de traduire en justice des responsables saoudiens. Le président Obama a affirmé en avril qu'il était "opposé" à un tel texte.
Aucune "preuve" contre Ryad
En outre, pour des diplomates américains et saoudiens à Washington, la monarchie sunnite a été lavée de tout soupçon lors de la publication en juillet 2004 d'un autre document officiel faisant autorité : le rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis.
Cette Commission du 11-Septembre a conclu qu'il n'y avait "aucune preuve que le gouvernement saoudien, en tant qu'institution, ou que de hauts responsables saoudiens, individuellement, aient financé l'organisation" Al-Qaïda pour perpétrer les attaques. Alors, que pourraient bien révéler les 28 pages secrètes?
Les milieux diplomatiques à Washington bruissent de rumeurs et les fuites se multiplient. Ainsi, la princesse Haïfa al-Fayçal, épouse de l'ambassadeur saoudien de l'époque, le prince Bandar, pourrait être accusée dans ce texte d'avoir fait parvenir de l'argent, via un diplomate saoudien à San Diego, aux deux premiers terroristes arrivés aux Etats-Unis en 2000, Nawaf al-Hazmi et Khalid al-Mihdhar.
Mais la Commission du 11-Septembre n'avait trouvé "aucune preuve que la princesse saoudienne Haïfa al-Fayçal ait apporté des fonds au complot, que ce soit directement ou indirectement". Les 28 pages manquantes accuseraient aussi Omar al-Bayoumi, un responsable saoudien de l'aviation civile installé en Californie et qui se serait lié avec Nawaf al-Hazmi et Khalid al-Mihdhar. Interpellé en Angleterre dix jours après les attentats, interrogé par les autorités britanniques et américaines, il avait été relâché sans être poursuivi.
Et la Commission du 11-Septembre l'avait lui aussi blanchi sur la foi d'une enquête du FBI. "Tous les quatre ou cinq ans, la question ressurgit. C'est comme une épée de Damoclès audessus de nos têtes. Sortez le rapport" de 28 pages, a martelé le ministre saoudien Jubeir en s'entretenant à Genève avec son homologue américain John Kerry.
L'éventuelle publication par les autorités américaines de ce rapport de 28 pages, peut-être en juin, surviendrait dans le contexte d'un très net refroidissement des liens historiques forgés en 1945 entre l'Amérique et la monarchie pétrolière saoudienne.
La méfiance entre les deux alliés, alimentée par le dégel entre Washington et l'Iran, n'a pas été dissipée par la dernière visite, fin avril à Ryad, du président Barack Obama. En décembre 2002, un an après les pires attentats jamais commis sur le sol américain (près de 3.000 morts) et revendiqués par Al-Qaïda, les commissions sur le Renseignement de la Chambre des représentants et du Sénat rédigent un rapport d'enquête.
Mais le président des Etats-Unis de l'époque, le républicain George W. Bush, l'expurge de 28 pages dont il ordonne la classification, officiellement pour protéger les méthodes et les sources du Renseignement américain. Le document est enfermé depuis dans un coffre, au sous-sol du Capitole.
Mais il y a un mois, l'ancien vice-président de la commission sénatoriale, l'exsénateur de Floride, Bob Graham, a de nouveau réclamé que ces 28 mystérieuses pages soient rendues publiques. Il accuse des responsables saoudiens, en particulier des cadres à l'époque de l'ambassade d'Arabie saoudite à Washington et du consulat en Californie d'avoir apporté une aide financière aux pirates de l'air des avions-suicide du 11 septembre 2001.
15 des 19 terroristes étaient des Saoudiens. Mais Ryad a affirmé ces derniers jours n'avoir rien à craindre des 28 pages. "Notre position depuis que le premier rapport est sorti en 2002 est de "publier ces pages"", a ainsi déclaré la semaine dernière à Genève le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubei
"Nous savons, grâce à de hauts responsables américains, que les accusations contenues dans ces 28 pages ne tiennent pas face à l'examen des faits.
Alors, oui, qu'elles soient rendues publiques", a insisté le chef de la diplomatie saoudienne, ancien ambassadeur à Washington. Mais le soupçon d'une implication saoudienne dans le 11-Septembre vient d'être réalimenté aux Etats-Unis par un projet de loi de sénateurs républicains et démocrates qui permettrait de traduire en justice des responsables saoudiens. Le président Obama a affirmé en avril qu'il était "opposé" à un tel texte.
Aucune "preuve" contre Ryad
En outre, pour des diplomates américains et saoudiens à Washington, la monarchie sunnite a été lavée de tout soupçon lors de la publication en juillet 2004 d'un autre document officiel faisant autorité : le rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis.
Cette Commission du 11-Septembre a conclu qu'il n'y avait "aucune preuve que le gouvernement saoudien, en tant qu'institution, ou que de hauts responsables saoudiens, individuellement, aient financé l'organisation" Al-Qaïda pour perpétrer les attaques. Alors, que pourraient bien révéler les 28 pages secrètes?
Les milieux diplomatiques à Washington bruissent de rumeurs et les fuites se multiplient. Ainsi, la princesse Haïfa al-Fayçal, épouse de l'ambassadeur saoudien de l'époque, le prince Bandar, pourrait être accusée dans ce texte d'avoir fait parvenir de l'argent, via un diplomate saoudien à San Diego, aux deux premiers terroristes arrivés aux Etats-Unis en 2000, Nawaf al-Hazmi et Khalid al-Mihdhar.
Mais la Commission du 11-Septembre n'avait trouvé "aucune preuve que la princesse saoudienne Haïfa al-Fayçal ait apporté des fonds au complot, que ce soit directement ou indirectement". Les 28 pages manquantes accuseraient aussi Omar al-Bayoumi, un responsable saoudien de l'aviation civile installé en Californie et qui se serait lié avec Nawaf al-Hazmi et Khalid al-Mihdhar. Interpellé en Angleterre dix jours après les attentats, interrogé par les autorités britanniques et américaines, il avait été relâché sans être poursuivi.
Et la Commission du 11-Septembre l'avait lui aussi blanchi sur la foi d'une enquête du FBI. "Tous les quatre ou cinq ans, la question ressurgit. C'est comme une épée de Damoclès audessus de nos têtes. Sortez le rapport" de 28 pages, a martelé le ministre saoudien Jubeir en s'entretenant à Genève avec son homologue américain John Kerry.


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