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La question sahraouie largement évoquée
Lamamra à la tribune de l'ONU
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 09 - 2016

Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, a lancé avant-hier à New York plusieurs appels pressants pour la paix, les réfugiés, la décolonisation des territoires occupés et le développement durable.
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, a lancé avant-hier à New York plusieurs appels pressants pour la paix, les réfugiés, la décolonisation des territoires occupés et le développement durable.
Dans un discours prononcé au nom de l'Algérie à la tribune de l'ONU, le ministre a souhaité d'emblée attirer l'attention de la communauté internationale sur la question des exodes humains qui avait atteint une ampleur jamais égalée depuis des décennies, alors que la crise des réfugiés était au c£ur de cette 71ème assemblée générale des Nations Unies.
Le ministre a expliqué que les images bouleversantes de milliers d'êtres humains contraints à des traversée périlleuses ne doivent pas être réduites à de simples phénomènes migratoires, qualifiant de «vieux réflexes» les tentatives d'endiguer l'ampleur de ce phénomène par «l'enferment sur soi et l'exclusion de l'autre».
M. Lamamra a rappelé à ce titre le discours du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lorsqu'il avait dirigé la 29 ème session de l'AG de l'ONU et dans lequel il avait déjà souligné du haut de cette même tribune que le «concept d'universalité est aussi une nécessité morale. Il signifie que devant l'unité du genre humain, les barrières raciales s'écroulent de même que s'effacent les différences de conditions économiques et sociales».
Il a considéré que la capacité d'appréhension de tels phénomènes par la communauté internationale est mise à l'épreuve, d'abord pour les mesures de solidarité urgentes auxquelles l'Algérie apporte une contribution significative, mais aussi pour définir des solutions durables.
Accélérer la réforme de l'ONU
C'est précisément pour faire face à ce type de défi que les pères fondateurs des Nations unies ont crée un système de sécurité collective et de légalité internationale, a-t-il encore rappelé, en affirmant que le moment est venu pour démontrer qu'effectivement l'ONU est l'unique institution en mesure de rassembler un plus large consensus pour surmonter ces défis.
Dans le même contexte, Lamamra a estimé que la question de la réforme de l'ONU prenait désormais «une acuité particulière » car les mécanismes de l'organisation conçus au lendemain de la seconde guerre mondiale ne sont plus valides, appelant à réinventer la gouvernance politique, économique, sécuritaire et environnementale.
Le ministre a soutenu «qu'il n'était plus possible de différer indéfiniment l'actualisation des mécanismes et la revitalisation de l'ONU», en relevant que l'Algérie n'a eu de cesse de revendiquer une introspection sur ce sujet.
En abordant l'instabilité et les défis de sous-développement qui continuent de s'élargir sans cesse au Moyen en Orient et en Afrique, le ministre a appelé à redoubler les efforts pour instaurer la paix en Syrie, en Libye, au Yémen, en Somalie, au Soudan et d'autres pays africains en proie à des violences.
Parachever la décolonisation des territoires occupés
Revenant sur le processus de paix au Moyen Orient, M. Lamamra a indiqué que l'impuissance de la communauté internationale à mettre en £uvre la seule solution viable, celle de la reconnaissance pleine et entière des droits nationaux palestiniens sur leur territoire occupés depuis 1967 et l'établissement de leur Etat indépendant avec El-Qods comme capitale, est un témoignage accusateur de la faillite de l'ordre international contemporain.
Concernant le processus de paix au Sahara Occidental, M. Lamamra a relevé qu'il avait subi cette année plusieurs développements négatifs.
«Les Nations Unies et singulièrement le Conseil de sécurité y ont perdu de leur autorité et le processus de règlement y a perdu de son intégrité», a-t-il constaté, en soulignant le besoin et l'urgence de régler le conflit conformément à la légalité internationale et au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. «Nous voulons croire que les Nations unies seront mises en position d'honorer au Sahara Occidental l'un de leurs plus brillants succès en y parachevant scrupuleusement la décolonisation du territoire », a-t-il dit.
Outre la question de décolonisation, le ministre a insisté sur la nécessité de la mise en oeuvre de l'agenda du développement durable à l'horizon 2030 même s'il reconnaît que les prévisions économiques mondiales «peu encourageantes» pourraient hypothéquer le succès des efforts consentis dans la réalisation des objectifs de cet agenda, notamment la lutte contre la pauvreté. M. Lamamra a demandé d'accorder «une haute priorité» à l'Afrique pour satisfaire ses besoins en infrastructures et services de bases, tels que l'eau et l'électricité.
L'Algérie, a-t-il précisé, inscrit son propre effort de développement dans cette perspective, y compris la mobilisation d'un surcroît de ressources intérieures, à travers des instruments financiers et fiscaux novateurs.
Et d'ajouter, «de fait ce que l'Algérie revendique en termes de réforme, d'ouverture et de transparence pour les Nations unies, elle se l'applique d'abord à elle-même». Il a souligné que sous l'impulsion du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie a adopté en mars dernier une importante révision de sa Constitution qui contient des acquis démocratiques considérables.
«Les idées force portent principalement sur la consécration de la primauté du droit, le renforcement des libertés individuelles, le rôle institutionnel de l'opposition, la libération des forces vives économiques, la promotion de la femme et la consécration de Tamazight comme langue nationale et officielle», a-til indiqué.
Dans un discours prononcé au nom de l'Algérie à la tribune de l'ONU, le ministre a souhaité d'emblée attirer l'attention de la communauté internationale sur la question des exodes humains qui avait atteint une ampleur jamais égalée depuis des décennies, alors que la crise des réfugiés était au c£ur de cette 71ème assemblée générale des Nations Unies.
Le ministre a expliqué que les images bouleversantes de milliers d'êtres humains contraints à des traversée périlleuses ne doivent pas être réduites à de simples phénomènes migratoires, qualifiant de «vieux réflexes» les tentatives d'endiguer l'ampleur de ce phénomène par «l'enferment sur soi et l'exclusion de l'autre».
M. Lamamra a rappelé à ce titre le discours du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lorsqu'il avait dirigé la 29 ème session de l'AG de l'ONU et dans lequel il avait déjà souligné du haut de cette même tribune que le «concept d'universalité est aussi une nécessité morale. Il signifie que devant l'unité du genre humain, les barrières raciales s'écroulent de même que s'effacent les différences de conditions économiques et sociales».
Il a considéré que la capacité d'appréhension de tels phénomènes par la communauté internationale est mise à l'épreuve, d'abord pour les mesures de solidarité urgentes auxquelles l'Algérie apporte une contribution significative, mais aussi pour définir des solutions durables.
Accélérer la réforme de l'ONU
C'est précisément pour faire face à ce type de défi que les pères fondateurs des Nations unies ont crée un système de sécurité collective et de légalité internationale, a-t-il encore rappelé, en affirmant que le moment est venu pour démontrer qu'effectivement l'ONU est l'unique institution en mesure de rassembler un plus large consensus pour surmonter ces défis.
Dans le même contexte, Lamamra a estimé que la question de la réforme de l'ONU prenait désormais «une acuité particulière » car les mécanismes de l'organisation conçus au lendemain de la seconde guerre mondiale ne sont plus valides, appelant à réinventer la gouvernance politique, économique, sécuritaire et environnementale.
Le ministre a soutenu «qu'il n'était plus possible de différer indéfiniment l'actualisation des mécanismes et la revitalisation de l'ONU», en relevant que l'Algérie n'a eu de cesse de revendiquer une introspection sur ce sujet.
En abordant l'instabilité et les défis de sous-développement qui continuent de s'élargir sans cesse au Moyen en Orient et en Afrique, le ministre a appelé à redoubler les efforts pour instaurer la paix en Syrie, en Libye, au Yémen, en Somalie, au Soudan et d'autres pays africains en proie à des violences.
Parachever la décolonisation des territoires occupés
Revenant sur le processus de paix au Moyen Orient, M. Lamamra a indiqué que l'impuissance de la communauté internationale à mettre en £uvre la seule solution viable, celle de la reconnaissance pleine et entière des droits nationaux palestiniens sur leur territoire occupés depuis 1967 et l'établissement de leur Etat indépendant avec El-Qods comme capitale, est un témoignage accusateur de la faillite de l'ordre international contemporain.
Concernant le processus de paix au Sahara Occidental, M. Lamamra a relevé qu'il avait subi cette année plusieurs développements négatifs.
«Les Nations Unies et singulièrement le Conseil de sécurité y ont perdu de leur autorité et le processus de règlement y a perdu de son intégrité», a-t-il constaté, en soulignant le besoin et l'urgence de régler le conflit conformément à la légalité internationale et au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. «Nous voulons croire que les Nations unies seront mises en position d'honorer au Sahara Occidental l'un de leurs plus brillants succès en y parachevant scrupuleusement la décolonisation du territoire », a-t-il dit.
Outre la question de décolonisation, le ministre a insisté sur la nécessité de la mise en oeuvre de l'agenda du développement durable à l'horizon 2030 même s'il reconnaît que les prévisions économiques mondiales «peu encourageantes» pourraient hypothéquer le succès des efforts consentis dans la réalisation des objectifs de cet agenda, notamment la lutte contre la pauvreté. M. Lamamra a demandé d'accorder «une haute priorité» à l'Afrique pour satisfaire ses besoins en infrastructures et services de bases, tels que l'eau et l'électricité.
L'Algérie, a-t-il précisé, inscrit son propre effort de développement dans cette perspective, y compris la mobilisation d'un surcroît de ressources intérieures, à travers des instruments financiers et fiscaux novateurs.
Et d'ajouter, «de fait ce que l'Algérie revendique en termes de réforme, d'ouverture et de transparence pour les Nations unies, elle se l'applique d'abord à elle-même». Il a souligné que sous l'impulsion du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie a adopté en mars dernier une importante révision de sa Constitution qui contient des acquis démocratiques considérables.
«Les idées force portent principalement sur la consécration de la primauté du droit, le renforcement des libertés individuelles, le rôle institutionnel de l'opposition, la libération des forces vives économiques, la promotion de la femme et la consécration de Tamazight comme langue nationale et officielle», a-til indiqué.


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