L'état de santé du président de la République préoccupe l'opinion publique nationale. Abdelaziz Bouteflika est absent de la scène depuis presque deux mois maintenant puisqu'il n'a reçu en audience aucune personnalité. Les officiels tentent de rassurer les Algériens. L'état de santé du président de la République préoccupe l'opinion publique nationale. Abdelaziz Bouteflika est absent de la scène depuis presque deux mois maintenant puisqu'il n'a reçu en audience aucune personnalité. Les officiels tentent de rassurer les Algériens. C'est le cas du secretaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui est aussi néanmoins directeur de cabinet de la présidence de la République. "Je rassure sur l'état de santé du président" a indiqué avant-hier samedi Ahmed Ouyahia à la Radio nationale en marge d'une visite dans la wilaya d'Illizi. "Il accomplit son devoir avec une santé respectable" dira le chef de file du RND. Pour Ouyahia "si l'état de santé de Bouteflika était mauvais, vous n'auriez pas vu le Premier ministre au Niger, le chef d'état-major (Gaïd Salah) aux Emirats et moi-même ici". En somme, cela prouverait, selon lui, que la santé de Bouteflika n'est pas en si mauvais état sinon ces personnalités qu'il a citées n'auraient pas effectué de tels voyages. Ahmed Ouyahia a pointé un doigt accusateur en direction des ennemis de l'Algérie qui, selon lui, sont à l'origine de ces rumeurs sur la santé du chef de l'Etat. Ahmed Ouyahia n'est pas le premier officiel à avoir rassuré sur l'état de santé du président. Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, l'a précédé dans cet exercice. "Le président de la République se porte bien et vous transmet ses salutations", a en effet affirmé Abdelmalek Sellal à Tunis il y a une dizaine de jours. Sellal répondait à la question d'un journaliste à l'issue des travaux de la 21e session de la grande commission mixte algéro-tunisienne. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s'est elle aussi exprimée sur la question. "Je pense que les pires rumeurs ne sont pas fondées", a déclaré ce week-end la chef du PT lors d'une conférence de presse. Selon Louisa Hanoune "probablement que, dans quelques jours, nous aurons une clarification sur l'état de santé du président". Pour la secrétaire générale du PT c'est "l'opacité et la confusion qui font le lit de la rumeur", et de préciser que "quand il n'y a pas de communication, ça agrandit le lit de la rumeur et de l'intox (...) L'absence de communication, c'est très mauvais". Le secrétaire général du parti du FLN n'était pas en reste. Djamal Ould Abbès a été même le premier à s'être exprimé sur le sujet. Le président Bouteflika "se porte bien. Son état de santé est normal et il poursuit ses activités le plus normalement du monde", a déclaré Ould Abbès il y a une vingtaine de jours à la presse le patron du FLN. Pour rappel depuis l'annulation de la visite à Alger de la chancelière allemande Angela Merkel, le 20 février dernier, des rumeurs persistantes circulent sur la détérioration de l'état de santé du chef de l'Etat. Des rumeurs qui sont allés crescendo depuis, ce d'autant que le président Bouteflika n'a pas recu en audience quelques ministres de pays étrangers ayant effectué des visites en Algérie comme c'est le cas du ministre espagnol des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a même dû démentir des informations sur l'annulation à la dernière minute de l'audience que devait accorder le président Bouteflika au ministre espagnol. C'est le cas du secretaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui est aussi néanmoins directeur de cabinet de la présidence de la République. "Je rassure sur l'état de santé du président" a indiqué avant-hier samedi Ahmed Ouyahia à la Radio nationale en marge d'une visite dans la wilaya d'Illizi. "Il accomplit son devoir avec une santé respectable" dira le chef de file du RND. Pour Ouyahia "si l'état de santé de Bouteflika était mauvais, vous n'auriez pas vu le Premier ministre au Niger, le chef d'état-major (Gaïd Salah) aux Emirats et moi-même ici". En somme, cela prouverait, selon lui, que la santé de Bouteflika n'est pas en si mauvais état sinon ces personnalités qu'il a citées n'auraient pas effectué de tels voyages. Ahmed Ouyahia a pointé un doigt accusateur en direction des ennemis de l'Algérie qui, selon lui, sont à l'origine de ces rumeurs sur la santé du chef de l'Etat. Ahmed Ouyahia n'est pas le premier officiel à avoir rassuré sur l'état de santé du président. Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, l'a précédé dans cet exercice. "Le président de la République se porte bien et vous transmet ses salutations", a en effet affirmé Abdelmalek Sellal à Tunis il y a une dizaine de jours. Sellal répondait à la question d'un journaliste à l'issue des travaux de la 21e session de la grande commission mixte algéro-tunisienne. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s'est elle aussi exprimée sur la question. "Je pense que les pires rumeurs ne sont pas fondées", a déclaré ce week-end la chef du PT lors d'une conférence de presse. Selon Louisa Hanoune "probablement que, dans quelques jours, nous aurons une clarification sur l'état de santé du président". Pour la secrétaire générale du PT c'est "l'opacité et la confusion qui font le lit de la rumeur", et de préciser que "quand il n'y a pas de communication, ça agrandit le lit de la rumeur et de l'intox (...) L'absence de communication, c'est très mauvais". Le secrétaire général du parti du FLN n'était pas en reste. Djamal Ould Abbès a été même le premier à s'être exprimé sur le sujet. Le président Bouteflika "se porte bien. Son état de santé est normal et il poursuit ses activités le plus normalement du monde", a déclaré Ould Abbès il y a une vingtaine de jours à la presse le patron du FLN. Pour rappel depuis l'annulation de la visite à Alger de la chancelière allemande Angela Merkel, le 20 février dernier, des rumeurs persistantes circulent sur la détérioration de l'état de santé du chef de l'Etat. Des rumeurs qui sont allés crescendo depuis, ce d'autant que le président Bouteflika n'a pas recu en audience quelques ministres de pays étrangers ayant effectué des visites en Algérie comme c'est le cas du ministre espagnol des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a même dû démentir des informations sur l'annulation à la dernière minute de l'audience que devait accorder le président Bouteflika au ministre espagnol.