Invité de la chaîne III, hier, le président du MSP, Abderreza Mokri, s'est évertué à justifier la démarcation de son parti vis-à-vis des partisans du boycott des élections législatives du 4 mai prochain. Invité de la chaîne III, hier, le président du MSP, Abderreza Mokri, s'est évertué à justifier la démarcation de son parti vis-à-vis des partisans du boycott des élections législatives du 4 mai prochain. A ce titre, faut-il le rappeler, le MSP a été la première formation à trancher la question, faisant imploser le conglomérat de la dite CNLTD. «Nous avions à saisir l'opportunité de ces élections pour apporter le changement escompté par les voies pacifiques», dira-til. Puis de soutenir : «Le boycott tend à la rupture totale et sous-tend des actions de larue ; ce que ne peut pas supporter le pays au vu des conjonctures extrêmement difficiles et tendues qu'il connaît». Assumant pleinement la démarche «participationniste », caractéristique de son parti depuis sa création, Mokri voit ce qu'il a appelé « le chômage politique » comme fatal au devenir de toute formation politique. «Si l'on doit boycotter les les élections pour l'APN, on devrait le faire aussi pour celles des APC», argue-t-il. Une pique destiné à Talaie el houryate de Ali Benflis, qui a décidé de faire l'impasse sur les législatives tout en maintenant le cap des communales ? Questionné sur le programme du MSP, le chef du parti s'est borné à de grandes généralités, promettant la publication imminente d'un fascicule exhaustif du programme. Mais sur la question de la promotion de la femme, où il est observé qu'il n'y avait aucune tête de liste représentant la gente féminine, Mokri a ostensiblement bafouillé, s'abritant derrière un ratio de «40% de femmes dans les listes du MSP». Interrogé également sur la controverse née autour de la disqualification par le parti de la candidature de l'une de ses figures de proue, Boudjerra Soltani en l'occurence,le président de HMS, a botté en touche affirmant qu'il n'était pas au courant d'une telle information. Interpellant, enfin, le gouvernement à veiller strictement à empêcher la fraude et les citoyens à voter massivement pour l'endiguer, Mokri, qui s'est dit tout au long de l'entretien rempli d'espoir et d'optimisme pour l'avenir, conclut par un discours alambiqué. En effet, sollicité pour connaître les chances de victoire de son parti aux législatives, il a estimé qu'elle ne pouvait être que «logique», assène-t-il. Précisant sa pensée, il souligna qu'il était personnellement à pied-d'oeuvre depuis trois ans sur le terrain, que le MSP était présent sur les 48 wilayas ainsi que dans les circonscriptions à l'étranger et que les autres partis connaissaient des turbulences pour cette échéance. Autant de facteurs qui concourent donc, pour lui, à ce que la victoire participe de «la logique même» à ses dires. Une logique qui semble emprunter plus au syllogisme qu'à l'objectivisme, faut-il admettre mais dont Mokri n'en démord pas : «Si nous ne l'emportons pas, c'est qu'il y aurait eu anguille sous roche», prévient-il clairement. A ce titre, faut-il le rappeler, le MSP a été la première formation à trancher la question, faisant imploser le conglomérat de la dite CNLTD. «Nous avions à saisir l'opportunité de ces élections pour apporter le changement escompté par les voies pacifiques», dira-til. Puis de soutenir : «Le boycott tend à la rupture totale et sous-tend des actions de larue ; ce que ne peut pas supporter le pays au vu des conjonctures extrêmement difficiles et tendues qu'il connaît». Assumant pleinement la démarche «participationniste », caractéristique de son parti depuis sa création, Mokri voit ce qu'il a appelé « le chômage politique » comme fatal au devenir de toute formation politique. «Si l'on doit boycotter les les élections pour l'APN, on devrait le faire aussi pour celles des APC», argue-t-il. Une pique destiné à Talaie el houryate de Ali Benflis, qui a décidé de faire l'impasse sur les législatives tout en maintenant le cap des communales ? Questionné sur le programme du MSP, le chef du parti s'est borné à de grandes généralités, promettant la publication imminente d'un fascicule exhaustif du programme. Mais sur la question de la promotion de la femme, où il est observé qu'il n'y avait aucune tête de liste représentant la gente féminine, Mokri a ostensiblement bafouillé, s'abritant derrière un ratio de «40% de femmes dans les listes du MSP». Interrogé également sur la controverse née autour de la disqualification par le parti de la candidature de l'une de ses figures de proue, Boudjerra Soltani en l'occurence,le président de HMS, a botté en touche affirmant qu'il n'était pas au courant d'une telle information. Interpellant, enfin, le gouvernement à veiller strictement à empêcher la fraude et les citoyens à voter massivement pour l'endiguer, Mokri, qui s'est dit tout au long de l'entretien rempli d'espoir et d'optimisme pour l'avenir, conclut par un discours alambiqué. En effet, sollicité pour connaître les chances de victoire de son parti aux législatives, il a estimé qu'elle ne pouvait être que «logique», assène-t-il. Précisant sa pensée, il souligna qu'il était personnellement à pied-d'oeuvre depuis trois ans sur le terrain, que le MSP était présent sur les 48 wilayas ainsi que dans les circonscriptions à l'étranger et que les autres partis connaissaient des turbulences pour cette échéance. Autant de facteurs qui concourent donc, pour lui, à ce que la victoire participe de «la logique même» à ses dires. Une logique qui semble emprunter plus au syllogisme qu'à l'objectivisme, faut-il admettre mais dont Mokri n'en démord pas : «Si nous ne l'emportons pas, c'est qu'il y aurait eu anguille sous roche», prévient-il clairement.