Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a défendu, hier, à Boumerdès, la décision de Sonatrach d'acquérir la raffinerie d'Augusta en Italie. Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a défendu, hier, à Boumerdès, la décision de Sonatrach d'acquérir la raffinerie d'Augusta en Italie. Le ministre de l'Energie a insisté sur le fait que cette décision nerelève pas uniquement du P.-dgde Sonatrach ni même du seul conseild'administration du groupe pétrolierpublic.Le dossier de l'achat de la raffinerie"dépasse la Sonatrach et son conseild'administration qui l'a validé", aassuré M. Guitouni.Ce dossier est "passé par le ministèrede l'Energie et ensuite par le gouvernementqui a donné le feu vert pourque la raffinerie d'Augusta entredans le patrimoine de Sonatrach", at-il ajouté.Le ministre de l'Energie est égalementrevenu sur le défaut de communicationà ce sujet qui a été reproché à Abdelmoumène Ould Kaddour."Le P.-dg de Sonatrach a fait plusieurs conférences de presse, il estallé au Parlement, au Sénat et il aexpliqué qu'il a fait un investissementet avant qu'il ne le fasse, il a dit qu'ilsouhaitait restructurer la Sonatrach",a argué M. Guitouni.L'achat de cette raffinerie en Italie estune bonne affaire, selon M. Guitouni. "On dit qu'elle est âgée, qu'elle datede 1949 mais il y a eu des rénovations,chaque année on rénove", a-t-ilinsisté. Parmi les arguments avancés par le ministre de l'Energie pour défendre l'opération menée par Sonatrach en Italie, le prix qu'aurait coûté une raffinerie neuve, à savoir 5 milliards dedollars, selon lui, en plus du délai de cinq ans pour sa réalisation. L'achat de la raffinerie entre dans le cadre de la restructuration de Sonatrach et son plan de développement 2020-2030, a rappelé M. Guitouni qui a expliqué que cet achat s'est fait après "des pourparlers avec Exxon Mobil qui ont duré une année".La consultation d'experts et des concertations avec les autorités italiennes se sont également inscrites dans le processus de l'achat de la raffinerie d'Augusta, a indiqué le ministre de l'Energie. Trop de gaspillage d'électricité Lors de la même conférence de presse, le ministre de l'Energie s'est légèrement emballé sur la question du gaspillage de l'électricité par lesAlgériens. "L'Algérien consomme six fois plusque le Tunisien et six fois plus que leMarocain", a-t-il remarqué, ajoutant que "c'est parce que nous gaspillons beaucoup et ça, tout le monde le sait". "Nous sommes le seul pays où l'énergie coûte aussi peu cher, elle est vendue à quatre dinars au consommateuret elle revient à 9 ou 10 dinars le kilowatt/heure", a appuyé le ministre, voulant probablement faire le lien entre le coût bas de l'électricité et songaspillage. La consommation d'électricité en Algérie varie beaucoup d'une période à l'autre de l'année, ce qui "n'est pas normal" pour le ministre. "On n'apas une courbe plane, régulièrecomme dans d'autres pays, je pense que maintenant, les gens doiventcomprendre qu'ils doivent utilisercette énergie de façon raisonnable",a-t-il soutenu. Et d'ajouter : "Chaque année, noussommes obligés d'investir deux milliards de dollars pour passer le pic del'été". La transition énergétique vers dessources de production renouvelables comme le solaire est "en train de sefaire", selon le ministre qui a annoncé l'objectif de son département de "passer aux 22.000 mégawatts en photovoltaïque", sans donner de délai précis pour atteindre cet objectif. "Nous sommes maintenant capables de faire du photovoltaïque et d'ailleurs nous sommes en train de le faire dans d'autres pays d'Afrique, je citele Soudan par exemple", a-t-ilaffirmé. Le ministre de l'Energie a insisté sur le fait que cette décision nerelève pas uniquement du P.-dgde Sonatrach ni même du seul conseild'administration du groupe pétrolierpublic.Le dossier de l'achat de la raffinerie"dépasse la Sonatrach et son conseild'administration qui l'a validé", aassuré M. Guitouni.Ce dossier est "passé par le ministèrede l'Energie et ensuite par le gouvernementqui a donné le feu vert pourque la raffinerie d'Augusta entredans le patrimoine de Sonatrach", at-il ajouté.Le ministre de l'Energie est égalementrevenu sur le défaut de communicationà ce sujet qui a été reproché à Abdelmoumène Ould Kaddour."Le P.-dg de Sonatrach a fait plusieurs conférences de presse, il estallé au Parlement, au Sénat et il aexpliqué qu'il a fait un investissementet avant qu'il ne le fasse, il a dit qu'ilsouhaitait restructurer la Sonatrach",a argué M. Guitouni.L'achat de cette raffinerie en Italie estune bonne affaire, selon M. Guitouni. "On dit qu'elle est âgée, qu'elle datede 1949 mais il y a eu des rénovations,chaque année on rénove", a-t-ilinsisté. Parmi les arguments avancés par le ministre de l'Energie pour défendre l'opération menée par Sonatrach en Italie, le prix qu'aurait coûté une raffinerie neuve, à savoir 5 milliards dedollars, selon lui, en plus du délai de cinq ans pour sa réalisation. L'achat de la raffinerie entre dans le cadre de la restructuration de Sonatrach et son plan de développement 2020-2030, a rappelé M. Guitouni qui a expliqué que cet achat s'est fait après "des pourparlers avec Exxon Mobil qui ont duré une année".La consultation d'experts et des concertations avec les autorités italiennes se sont également inscrites dans le processus de l'achat de la raffinerie d'Augusta, a indiqué le ministre de l'Energie. Trop de gaspillage d'électricité Lors de la même conférence de presse, le ministre de l'Energie s'est légèrement emballé sur la question du gaspillage de l'électricité par lesAlgériens. "L'Algérien consomme six fois plusque le Tunisien et six fois plus que leMarocain", a-t-il remarqué, ajoutant que "c'est parce que nous gaspillons beaucoup et ça, tout le monde le sait". "Nous sommes le seul pays où l'énergie coûte aussi peu cher, elle est vendue à quatre dinars au consommateuret elle revient à 9 ou 10 dinars le kilowatt/heure", a appuyé le ministre, voulant probablement faire le lien entre le coût bas de l'électricité et songaspillage. La consommation d'électricité en Algérie varie beaucoup d'une période à l'autre de l'année, ce qui "n'est pas normal" pour le ministre. "On n'apas une courbe plane, régulièrecomme dans d'autres pays, je pense que maintenant, les gens doiventcomprendre qu'ils doivent utilisercette énergie de façon raisonnable",a-t-il soutenu. Et d'ajouter : "Chaque année, noussommes obligés d'investir deux milliards de dollars pour passer le pic del'été". La transition énergétique vers dessources de production renouvelables comme le solaire est "en train de sefaire", selon le ministre qui a annoncé l'objectif de son département de "passer aux 22.000 mégawatts en photovoltaïque", sans donner de délai précis pour atteindre cet objectif. "Nous sommes maintenant capables de faire du photovoltaïque et d'ailleurs nous sommes en train de le faire dans d'autres pays d'Afrique, je citele Soudan par exemple", a-t-ilaffirmé.