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Deux enfants meurent à Tipaza
Méningite
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 08 - 2018

Deux enfants atteints de méningite sont morts hier, à l'hôpitalde Koléa, dans la wilaya de Tipaza, a-t-on appris de source hospitalière.Les deux enfants, âgés respectivementde 6 ans et de 30 mois, ont étéadmis à l'hôpital de Koléa.
Deux enfants atteints de méningite sont morts hier, à l'hôpitalde Koléa, dans la wilaya de Tipaza, a-t-on appris de source hospitalière.Les deux enfants, âgés respectivementde 6 ans et de 30 mois, ont étéadmis à l'hôpital de Koléa.
Ils présentaientdes symptômes sévères deméningite.Dans une déclaration faite à une chaîne de télévision privée, le directeurde l'hôpital de Koléa affirme quel'un des enfants était déjà décédé àson arrivée à l'hôpital. L'équipe médicale a tout fait pour sauver ledeuxième enfant, mais ce dernier asuccombé.La méningite est une inflammationdes méninges : les enveloppes de lamoelle épinière et du cerveau danslesquelles circule le liquide céphalorachidien.Dans la plupart des cas, la méningiteest due à un virus (méningite virale).La méningite peut aussi être due à unebactérie (méningite bactérienne). Laméningite bactérienne est habituellement beaucoup plus grave que laméningite virale et nécessite des soinsen urgence extrême.Dans de très rares cas, la maladie peut être due à certains types de cancers,ne maladie inflammatoire comme le upus, une infection provenant d'unchampignon ou une réaction allergiqueà un médicament, par exemple le Motrin, l'Advil ou l'antibiotique ciprofloxacine .
Méningite d'origine virale
Cette forme de méningite ressemble, au début, à une grippe et entraînerarement des complications.Généralement, les symptômes de rhume apparaissent puis, s'y associentdes signes de méningite. Cessignes disparaissent d'eux-mêmes aubout de 2 semaines. Mais comme audébut, on ne sait pas si la méningiteest bénigne (due à un virus) ou peutêtregrave (due à une bactérie), onhospitalise l'enfant un temps.La méningite virale touche plus communémentles enfants et les jeunesadultes. Comme pour la plupart desmaladies virales, cette méningite nepeut pas être soignée avec des antibiotiques.La présente fiche porteessentiellement sur la méningite bactérienne.
Méningite d'origine bactérienne
La méningite d'origine bactérienne est plus grave. Elle peut évoluer extrêmementrapidement, entraîner des complicationsgraves (surdité, atteinte ducerveau, épilepsie, déficience mentale,troubles de l'attention ou de l'apprentissage)et parfoismener à la mort (5 % des cas) si elle n'est pasdétectée et soignée à temps. C'est une urgence. Elle touche surtout les enfants, les adolescents et les jeunesadultes.Il existe plusieurs types de méningitesbactériennes, selon la bactérie encause : Méningite à pneumocoques(Streptococcus pneumoniae). La bactériepneumocoque est la 1re cause deméningite en Amérique du Nord, tant chez les adultes que chez les enfants. Elle peut aussi causer des pneumonieset des otites moyennes.
La protectionimmunitaire naturelle contre le pneumocoqueest acquise seulement versl'âge de 5 ans. La susceptibilité auxinfections de ce type est maximaleavant l'âge de 2 ans. Il existe également des méningites àstreptococcus pyogenes ou Streptococcus agalactiae;Méningite à Hib (Haemophilus influenzae de type B). Avant lesannées 90, c'était la principaleforme de méningite bactérienne chez les enfants de moins de 5 ans. L'usagerépandu du vaccin Hib a considérablement réduit sa portée3. L'H. influenzae est aussi une cause fréquented'otites, de sinusites et debronchites. Cependant, notez que levaccin Hib ne protège pas contre cesautres affections, rarement causéespar la souche « de type B » de ce virus; Méningite à méningocoques(Neisseria meningitidis). Cette bactérieest la seule qui entraîne des épidémiesde méningite. On sait qu'elle estprésente dans l'arrière-gorge ou le nezde 10 % à 25 % de la population,selon l'Organisation Mondiale de laSanté, sans provoquer de maladie. Dans de rares cas, elle submerge lesdéfenses naturelles de l'organisme et entraîne une méningite ;
Une forme plus grave de l'infectionsurvient si les bactéries atteignent la circulation sanguine et les organes; onparle alors deméningococcémie. On connaît 13 souches de Neisseria m.Les souches A, B et C sont le plussouvent en cause dans les épidémies. Les souches de type B et Cprédominent à l'heure actuelle enAmérique et en Europe, tandis que lasouche de type A prédomine en Afrique et en Asie ; Méningite à listeria (Listeria monocytogenes). L'infection au isteria monocytogenes, ou listériose,est généralement bénigne chez un adulte mais peut être transmise aux bébés et aux jeunes enfants, chez quielle peut entraîner une méningite. Lesfemmes enceintes y sont particulièrement vulnérables (20 fois plus quel'ensemble de la population) et peuvent transmettre l'infection àl'enfantà naître2. Cette bactérie se trouvantdans l'eau et le sol peut contaminer lesvégétaux et les animaux et s'introduiredans la chaîne alimentaire.
Contagion
La méningite bactérienne peut se transmettre par un contact étroit et prolongé avec une personne infectée. La majorité des personnes exposées àla bactérie ne contractent pas l'infection.De plus, chez la plupart de cellesqui la contractent, la méningite ne sedéveloppe pas.La bactérie est véhiculée par la saliveet les sécrétions provenant du nez etde la gorge. On peut la contracter enrespirant des particules de salive présentesdans l'air lorsque la personnea toussé, éternué ou s'est mouché , labactérie se transmet aussi par lasalive présente lors des baisers sur labouche, en partageant des ustensiles,des verres, des bouteilles d'eau, descigarettes, du rouge à lèvres, etc.
Fréquence et épidémies
La méningite bactérienne est une maladie relativement rare avec une incidence globale maintenue à 2 cas et moins par année pour 100 000habitants au Canada. Toutefois, en ce qui concerne les méningites à méningocoques, responsabledes épidémies, le nombredenouveaux cas augmente et diminueselon des cycles irréguliers, sanspouvoir dégager de tendances. Au Canada, les périodes d'accroissementde l'activité du méningocoqueont lieu tous les 10 à 15 ans environ.L'hiver et le printemps sont lespériodes propices aux épidémiesdans les régions tempérées du globe, tandis que dans les régions tropicales, la saison sèche est la plus touchée.
Complications possibles
Les infections à méningocoques sont une urgence médicale, elles exigent un diagnostic précoce, l'hospitalisationet un traitement par antibiotiques immédiat. Plus le traitement tarde, plus le risque de séquelles neurologiquesou de décès s'accroît.La baisse d'audition, les problèmes devision (pouvant aller jusqu'à la cécité), les difficultés d'élocution, les troubles d'apprentissage, l'épilepsie font partie des séquelles possibles.
L'infection peut même provoquerdes paralysies ou une gangrène des mains ou des pieds pouvant requérirdes amputations. Des études indiquent que de 15 % à 20 % des nourrissons et des enfants en bas âge qui survivent à la méningite bactérienneen gardent des séquelles neurologiques permanentes. Lorsqu'une infection bactérienne, touche le système nerveux central, elle peut causer la mort en quelquesjours et même, parfois, en quelques heures. La méningococcie est mortelle entre 5 et 15 % des cas.
Ils présentaientdes symptômes sévères deméningite.Dans une déclaration faite à une chaîne de télévision privée, le directeurde l'hôpital de Koléa affirme quel'un des enfants était déjà décédé àson arrivée à l'hôpital. L'équipe médicale a tout fait pour sauver ledeuxième enfant, mais ce dernier asuccombé.La méningite est une inflammationdes méninges : les enveloppes de lamoelle épinière et du cerveau danslesquelles circule le liquide céphalorachidien.Dans la plupart des cas, la méningiteest due à un virus (méningite virale).La méningite peut aussi être due à unebactérie (méningite bactérienne). Laméningite bactérienne est habituellement beaucoup plus grave que laméningite virale et nécessite des soinsen urgence extrême.Dans de très rares cas, la maladie peut être due à certains types de cancers,ne maladie inflammatoire comme le upus, une infection provenant d'unchampignon ou une réaction allergiqueà un médicament, par exemple le Motrin, l'Advil ou l'antibiotique ciprofloxacine .
Méningite d'origine virale
Cette forme de méningite ressemble, au début, à une grippe et entraînerarement des complications.Généralement, les symptômes de rhume apparaissent puis, s'y associentdes signes de méningite. Cessignes disparaissent d'eux-mêmes aubout de 2 semaines. Mais comme audébut, on ne sait pas si la méningiteest bénigne (due à un virus) ou peutêtregrave (due à une bactérie), onhospitalise l'enfant un temps.La méningite virale touche plus communémentles enfants et les jeunesadultes. Comme pour la plupart desmaladies virales, cette méningite nepeut pas être soignée avec des antibiotiques.La présente fiche porteessentiellement sur la méningite bactérienne.
Méningite d'origine bactérienne
La méningite d'origine bactérienne est plus grave. Elle peut évoluer extrêmementrapidement, entraîner des complicationsgraves (surdité, atteinte ducerveau, épilepsie, déficience mentale,troubles de l'attention ou de l'apprentissage)et parfoismener à la mort (5 % des cas) si elle n'est pasdétectée et soignée à temps. C'est une urgence. Elle touche surtout les enfants, les adolescents et les jeunesadultes.Il existe plusieurs types de méningitesbactériennes, selon la bactérie encause : Méningite à pneumocoques(Streptococcus pneumoniae). La bactériepneumocoque est la 1re cause deméningite en Amérique du Nord, tant chez les adultes que chez les enfants. Elle peut aussi causer des pneumonieset des otites moyennes.
La protectionimmunitaire naturelle contre le pneumocoqueest acquise seulement versl'âge de 5 ans. La susceptibilité auxinfections de ce type est maximaleavant l'âge de 2 ans. Il existe également des méningites àstreptococcus pyogenes ou Streptococcus agalactiae;Méningite à Hib (Haemophilus influenzae de type B). Avant lesannées 90, c'était la principaleforme de méningite bactérienne chez les enfants de moins de 5 ans. L'usagerépandu du vaccin Hib a considérablement réduit sa portée3. L'H. influenzae est aussi une cause fréquented'otites, de sinusites et debronchites. Cependant, notez que levaccin Hib ne protège pas contre cesautres affections, rarement causéespar la souche « de type B » de ce virus; Méningite à méningocoques(Neisseria meningitidis). Cette bactérieest la seule qui entraîne des épidémiesde méningite. On sait qu'elle estprésente dans l'arrière-gorge ou le nezde 10 % à 25 % de la population,selon l'Organisation Mondiale de laSanté, sans provoquer de maladie. Dans de rares cas, elle submerge lesdéfenses naturelles de l'organisme et entraîne une méningite ;
Une forme plus grave de l'infectionsurvient si les bactéries atteignent la circulation sanguine et les organes; onparle alors deméningococcémie. On connaît 13 souches de Neisseria m.Les souches A, B et C sont le plussouvent en cause dans les épidémies. Les souches de type B et Cprédominent à l'heure actuelle enAmérique et en Europe, tandis que lasouche de type A prédomine en Afrique et en Asie ; Méningite à listeria (Listeria monocytogenes). L'infection au isteria monocytogenes, ou listériose,est généralement bénigne chez un adulte mais peut être transmise aux bébés et aux jeunes enfants, chez quielle peut entraîner une méningite. Lesfemmes enceintes y sont particulièrement vulnérables (20 fois plus quel'ensemble de la population) et peuvent transmettre l'infection àl'enfantà naître2. Cette bactérie se trouvantdans l'eau et le sol peut contaminer lesvégétaux et les animaux et s'introduiredans la chaîne alimentaire.
Contagion
La méningite bactérienne peut se transmettre par un contact étroit et prolongé avec une personne infectée. La majorité des personnes exposées àla bactérie ne contractent pas l'infection.De plus, chez la plupart de cellesqui la contractent, la méningite ne sedéveloppe pas.La bactérie est véhiculée par la saliveet les sécrétions provenant du nez etde la gorge. On peut la contracter enrespirant des particules de salive présentesdans l'air lorsque la personnea toussé, éternué ou s'est mouché , labactérie se transmet aussi par lasalive présente lors des baisers sur labouche, en partageant des ustensiles,des verres, des bouteilles d'eau, descigarettes, du rouge à lèvres, etc.
Fréquence et épidémies
La méningite bactérienne est une maladie relativement rare avec une incidence globale maintenue à 2 cas et moins par année pour 100 000habitants au Canada. Toutefois, en ce qui concerne les méningites à méningocoques, responsabledes épidémies, le nombredenouveaux cas augmente et diminueselon des cycles irréguliers, sanspouvoir dégager de tendances. Au Canada, les périodes d'accroissementde l'activité du méningocoqueont lieu tous les 10 à 15 ans environ.L'hiver et le printemps sont lespériodes propices aux épidémiesdans les régions tempérées du globe, tandis que dans les régions tropicales, la saison sèche est la plus touchée.
Complications possibles
Les infections à méningocoques sont une urgence médicale, elles exigent un diagnostic précoce, l'hospitalisationet un traitement par antibiotiques immédiat. Plus le traitement tarde, plus le risque de séquelles neurologiquesou de décès s'accroît.La baisse d'audition, les problèmes devision (pouvant aller jusqu'à la cécité), les difficultés d'élocution, les troubles d'apprentissage, l'épilepsie font partie des séquelles possibles.
L'infection peut même provoquerdes paralysies ou une gangrène des mains ou des pieds pouvant requérirdes amputations. Des études indiquent que de 15 % à 20 % des nourrissons et des enfants en bas âge qui survivent à la méningite bactérienneen gardent des séquelles neurologiques permanentes. Lorsqu'une infection bactérienne, touche le système nerveux central, elle peut causer la mort en quelquesjours et même, parfois, en quelques heures. La méningococcie est mortelle entre 5 et 15 % des cas.


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