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Les "gilets jaunes" annoncent une nouvelle journée de manifestations
Déçus par le discours de Macron
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 12 - 2018

Ce n'est pas une certitude, mais on n'en est pas loin:les Parisiens risquent derespirer encore les gaz lacrymogènes,avec de nouvelles manifestationsdes "gilets jaunes",samedi prochain.
Ce n'est pas une certitude, mais on n'en est pas loin:les Parisiens risquent derespirer encore les gaz lacrymogènes,avec de nouvelles manifestationsdes "gilets jaunes",samedi prochain.
Un acte V de la protestation esten train de se dessiner, aprèsl'adresse à la nation du présidentEmmanuel Macron, lundi soir.Si les avis sont plus ou moinspartagés sur la pertinence desréponses apportées à la crise quia ébranlé son pouvoir, personnen'y a vu un électrochoc. Encoremoins un virage décisif de sonquinquennat, comme celui prispar François Miterrand en 1983,lorsque le président socialiste dutmettre la barre à droite.Le libéral Macron a effectué, lui,une inflexion à gauche.Regrettable du point de vue duquotidien
Les Echos. Pour cejournal proche des milieux d'affaires,Macron "n'a pas lésinésur les moyens d'éteindre le feu"mais "la paix a un goût amer"parce que de son point de vue,"la violence a payé".Pour le quotidien conservateurLe Figaro, ce "n'est plus del'avenir politique d'EmmanuelMacron, ni même de sa capacitéà mettre encore en oeuvre sesréformes (au point où en sont leschoses, il est à craindre qu'elle soit durablement entamée)" qui est en jeu. Mais "ce qui se joue aujourd'hui dans les rues de nos villes et sur les routes de France,c'est notre avenir démocratique". La crainte est donc là, confirmée par Libération. "Le mouvement, selon toutes les probabilités, nes'arrêtera pas du jour au lendemain", parie son éditorialiste. Emmanuel Macron a décrété un "état d'urgence économique et sociale". La parade proposéen'est pas à la hauteur des attentes, du point de vue de la majorité des "gilets jaunes".
plus durs d'entre eux continuent de réclamer le départ du chef de l'Etat. Dans son messsage, Macron a essayé d'ouvrirune brèche dans le mouvement, en séparant les radicaux des modérés. Mais aussi de briser l'élan de sympathie et de soutien, que le mouvement s'estattiré parmi une écrasante majoritédes Français. Surtout ceuxqui se sentent exaspérés par les pillages et actes de violence ayant émaillé les manifestations. "Quand la violence se déchaîne, la liberté cesse", menace Macron ."C'est donc désormais le calme et l'ordre républicain qui doivent régner. Nous y mettrons tous les moyens car, rien ne se construira de durable tant qu'on aura des craintes pour la paix civile.
J'ai donné en ce sens au gouvernement, les instructions les plusrigoureuses", a-t-il insisté, étalant la peur qui s'est emparée de lui. En matière de moyens donnés aux forces de l'ordre, le magazine Marianne a révélé que certains des blindés de la gendarmerie déployés pour la première fois à Paris, étaient secrètement équipés d'un dispositif radical qui ne devait servir qu'en dernier recours. Il s'agit d'un liquide incapacitant, mettant les gens à terre même quand ils sont munis d'un masque, explique Marianne. Cela va-t-il impressionner les
"gilets jaunes" et lesamener à se délester de leur chasuble? Une partie d'entre euxpeut-être, mais pas dans leur ensemble. Ils promettent un "Ve acte" de protestation qui "peutêtre, sera la fin de la Ve République". Sur le front politique, ils ont déjà le soutien du leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélecnchon, favorable à un cinquième acte. Dans son discours de 13 minutes, Macron a visiblement voulu donner des gages sociaux sans effrayer le monde économique, alors que la crise va faire perdre 0,1 point de croissance à France au 4e trimestre. La Banque de France a ramené à contre 0,4% précédemment, sa prévision de croissance pour le dernier trimestre.
des annonces qui ne pèsent ni sur les plus fortunés, ni sur entreprises. La mesure phare,la hausse pour les salariés au Smic, sera financée par une prime d'activité versée parl'Etat. C'est également l'Etat qui paiera l'exonération de lade CSG, pour les inférieures à 2000 euros et la défiscalisation des heures supplémentaires. Quant à la prime de fin d'année, les entreprises sont appelées à la verser, mais sur une base volontaire. Pour nombre de protestataires, ce ne sont que des "miettes". Alors? "On va continuer à se battre, on n'est pas prêt de partir", a assuré un représentant.
Un acte V de la protestation esten train de se dessiner, aprèsl'adresse à la nation du présidentEmmanuel Macron, lundi soir.Si les avis sont plus ou moinspartagés sur la pertinence desréponses apportées à la crise quia ébranlé son pouvoir, personnen'y a vu un électrochoc. Encoremoins un virage décisif de sonquinquennat, comme celui prispar François Miterrand en 1983,lorsque le président socialiste dutmettre la barre à droite.Le libéral Macron a effectué, lui,une inflexion à gauche.Regrettable du point de vue duquotidien
Les Echos. Pour cejournal proche des milieux d'affaires,Macron "n'a pas lésinésur les moyens d'éteindre le feu"mais "la paix a un goût amer"parce que de son point de vue,"la violence a payé".Pour le quotidien conservateurLe Figaro, ce "n'est plus del'avenir politique d'EmmanuelMacron, ni même de sa capacitéà mettre encore en oeuvre sesréformes (au point où en sont leschoses, il est à craindre qu'elle soit durablement entamée)" qui est en jeu. Mais "ce qui se joue aujourd'hui dans les rues de nos villes et sur les routes de France,c'est notre avenir démocratique". La crainte est donc là, confirmée par Libération. "Le mouvement, selon toutes les probabilités, nes'arrêtera pas du jour au lendemain", parie son éditorialiste. Emmanuel Macron a décrété un "état d'urgence économique et sociale". La parade proposéen'est pas à la hauteur des attentes, du point de vue de la majorité des "gilets jaunes".
plus durs d'entre eux continuent de réclamer le départ du chef de l'Etat. Dans son messsage, Macron a essayé d'ouvrirune brèche dans le mouvement, en séparant les radicaux des modérés. Mais aussi de briser l'élan de sympathie et de soutien, que le mouvement s'estattiré parmi une écrasante majoritédes Français. Surtout ceuxqui se sentent exaspérés par les pillages et actes de violence ayant émaillé les manifestations. "Quand la violence se déchaîne, la liberté cesse", menace Macron ."C'est donc désormais le calme et l'ordre républicain qui doivent régner. Nous y mettrons tous les moyens car, rien ne se construira de durable tant qu'on aura des craintes pour la paix civile.
J'ai donné en ce sens au gouvernement, les instructions les plusrigoureuses", a-t-il insisté, étalant la peur qui s'est emparée de lui. En matière de moyens donnés aux forces de l'ordre, le magazine Marianne a révélé que certains des blindés de la gendarmerie déployés pour la première fois à Paris, étaient secrètement équipés d'un dispositif radical qui ne devait servir qu'en dernier recours. Il s'agit d'un liquide incapacitant, mettant les gens à terre même quand ils sont munis d'un masque, explique Marianne. Cela va-t-il impressionner les
"gilets jaunes" et lesamener à se délester de leur chasuble? Une partie d'entre euxpeut-être, mais pas dans leur ensemble. Ils promettent un "Ve acte" de protestation qui "peutêtre, sera la fin de la Ve République". Sur le front politique, ils ont déjà le soutien du leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélecnchon, favorable à un cinquième acte. Dans son discours de 13 minutes, Macron a visiblement voulu donner des gages sociaux sans effrayer le monde économique, alors que la crise va faire perdre 0,1 point de croissance à France au 4e trimestre. La Banque de France a ramené à contre 0,4% précédemment, sa prévision de croissance pour le dernier trimestre.
des annonces qui ne pèsent ni sur les plus fortunés, ni sur entreprises. La mesure phare,la hausse pour les salariés au Smic, sera financée par une prime d'activité versée parl'Etat. C'est également l'Etat qui paiera l'exonération de lade CSG, pour les inférieures à 2000 euros et la défiscalisation des heures supplémentaires. Quant à la prime de fin d'année, les entreprises sont appelées à la verser, mais sur une base volontaire. Pour nombre de protestataires, ce ne sont que des "miettes". Alors? "On va continuer à se battre, on n'est pas prêt de partir", a assuré un représentant.


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