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Rififi au FLN
Démissions en cascade
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 03 - 2019

Le parti du FLN traverse une sombre période. Les événements que traverse le pays ont considérablementdéteint sur le vieux parti. Il n' ya, en effet, qu'a voircette cascade de démissions pour mieux comprendre laprofondeur de la crise. De nombreux cadres, notammentdes élus, ont en effet, claqué la porte en démissionnant desrangs du parti, avec fracas. Dans ce registre, c'est certainementla démission de Sid Ahmed Ferroukhi qui est la
Le parti du FLN traverse une sombre période. Les événements que traverse le pays ont considérablementdéteint sur le vieux parti. Il n' ya, en effet, qu'a voircette cascade de démissions pour mieux comprendre laprofondeur de la crise. De nombreux cadres, notammentdes élus, ont en effet, claqué la porte en démissionnant desrangs du parti, avec fracas. Dans ce registre, c'est certainementla démission de Sid Ahmed Ferroukhi qui est la
plus significative. Ce denier, qui a eu a exercer la fonctionde ministre de l'Agriculture, a indiqué avant-hier, qu'il amis fin à son appartenance au FLN.Un parti qu'il dit avoir rejoint en 2017, juste à la veilledes élections législatives où il a été, pour rappel, tête deliste du FLN dans la wilaya d'Alger. Ferroukhi a annoncéaussi dans la foulée, sa démission de l'Assemblée populairenationale (APN). Outre des élus dans les APC et lesAPW, plusieurs cadres ont aussi démissionné du parti. Ilen est aussi de simples militants et de nombreuses kasmas du parti, ont été complètement désertés et abandonnéspar les militants pour protester contre la directionpolitique et sa ligne de conduite.
C'est dire que MouadBouchareb, le coordinateur national, est vraiment dansune mauvaise posture, tant il y'a' le feu dans la maisonFLN. La direction du parti ne sait plus à quel saint sevouer, pour arrêter cette hémorragie. Une hémorragie quiest difficile à arrêter. Le comble c'est que ces démissionsen série sont accompagnées par la montée au créneau d'anciensdirigeants, tous membres du Comité central oud'anciens membres du bureau politique. "Le Comité centralse démarque des comportements et déclarations irresponsablesémanant de certaines parties, surtout venant decelui qui est appelé le coordinateur de l'instance de direction illégitime et éloigné du discours réel du parti du FLN et ses valeurs, ainsi que des principes du premier Novembre et des lois de la République", ont récemment des frondeurs dans un communiqué. Ils demandent "au Président du parti", à savoir Abdelaziz Bouteflika,
"d'intervenir pour remettre le parti dans son état réglementairenaturel, conformément aux lois de la République et à celles du parti". Pour tenter de circonscrire le feu, Mouad Bouchareb a décidé d'élargir l'instance de coordination provisoire quifait office de direction politique et qui est composée de six Mais cela suffira-t-il pour eteindre la contestation,qui ira certainement crescendo dans le jours et à venir? Le vieux parti est en crise et ce, depuis longues années. Il devait tenir un congrès avant les présidentielles, mais cette option a été annulée. Le conclave a été finaalement reportée, pour l'après électionprésidentielle. D'ici là, il est évident que le FLNconnaît de grandes secousses et frondes..
plus significative. Ce denier, qui a eu a exercer la fonctionde ministre de l'Agriculture, a indiqué avant-hier, qu'il amis fin à son appartenance au FLN.Un parti qu'il dit avoir rejoint en 2017, juste à la veilledes élections législatives où il a été, pour rappel, tête deliste du FLN dans la wilaya d'Alger. Ferroukhi a annoncéaussi dans la foulée, sa démission de l'Assemblée populairenationale (APN). Outre des élus dans les APC et lesAPW, plusieurs cadres ont aussi démissionné du parti. Ilen est aussi de simples militants et de nombreuses kasmas du parti, ont été complètement désertés et abandonnéspar les militants pour protester contre la directionpolitique et sa ligne de conduite.
C'est dire que MouadBouchareb, le coordinateur national, est vraiment dansune mauvaise posture, tant il y'a' le feu dans la maisonFLN. La direction du parti ne sait plus à quel saint sevouer, pour arrêter cette hémorragie. Une hémorragie quiest difficile à arrêter. Le comble c'est que ces démissionsen série sont accompagnées par la montée au créneau d'anciensdirigeants, tous membres du Comité central oud'anciens membres du bureau politique. "Le Comité centralse démarque des comportements et déclarations irresponsablesémanant de certaines parties, surtout venant decelui qui est appelé le coordinateur de l'instance de direction illégitime et éloigné du discours réel du parti du FLN et ses valeurs, ainsi que des principes du premier Novembre et des lois de la République", ont récemment des frondeurs dans un communiqué. Ils demandent "au Président du parti", à savoir Abdelaziz Bouteflika,
"d'intervenir pour remettre le parti dans son état réglementairenaturel, conformément aux lois de la République et à celles du parti". Pour tenter de circonscrire le feu, Mouad Bouchareb a décidé d'élargir l'instance de coordination provisoire quifait office de direction politique et qui est composée de six Mais cela suffira-t-il pour eteindre la contestation,qui ira certainement crescendo dans le jours et à venir? Le vieux parti est en crise et ce, depuis longues années. Il devait tenir un congrès avant les présidentielles, mais cette option a été annulée. Le conclave a été finaalement reportée, pour l'après électionprésidentielle. D'ici là, il est évident que le FLNconnaît de grandes secousses et frondes..


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