Candidat à la présidentielle du 12 décembre, Azzedine Mihoubi a accordé un entretien au quotidien Midi Libre, à travers lequel il est revenu sur les axes de son programme électoral. Candidat à la présidentielle du 12 décembre, Azzedine Mihoubi a accordé un entretien au quotidien Midi Libre, à travers lequel il est revenu sur les axes de son programme électoral. Détendu, le chef de file du RND, qui aspire pour la première fois à la magistrature suprême, a déroulé les grands axes de son programme électoral et les objectifs qu'il a tracé, à court et à long terme pour sortir le pays de la crise qu'il traverse, vit actuellement. En somme, il s'est ainsi agi, notamment des 15 engagements qu'il a pris devant le peuple algérien. De prime abord, il a répondu à la question de la primauté du politique sur le militaire, et inversement, en déclarant que "quelques personnes ont hérité cette conception de la primauté de l'un sur l'autre des temps reculés, c'est-àdire du temps de la Guerre de Libération nationale. Je crois que cette question est révolue et qu'il y a une Constitution, c'est elle qui définit les choses et pour plusieurs générations. C'est ce qui garantit la stabilité des institutions de l'Etat, de la gestion en toute transparence du pays, et l'instauration d'une véritable démocratie,…c'est cela que nous voulons réellement concrétiser". Et de préciser par la même occasion, "qu'il y a des choses qui sont immuables dans la Constitution, et d'autres qu'il faudrait revoir, comme la limitation des mandats à seulement deux mandats". Pour ce faire, Mihoubi, qui prône ainsi une révision de la Constitution s'il est élu, a précisé que l'élaboration de la Loi fondamentale sera faite par "de vrais experts en la matière et en ouvrant un grand débat avec la société civile. La monture finale sera proposé au peuple, car le peuple, maintenant, fait partie d'une équation irréfutable dans l'édification de notre pays". L'ancien ministre de la Culture a également soulevé, que "la crise que nous passons aujourd'hui, est celle de la confiance. La confiance que devrait avoir le peuple vis à vis de son dirigeant. Il ne sert absolument à rien de faire des discours politiques, si nous n'avons pas encore acquis cela, c'est-à-dire, renouer une confiance indéfectible avec le peuple. Et cela nous le construisons aujourd'hui, avec le programme que je propose". C'est dans ce sillage, qu'il a soulignéque son programme comporte quinze engagements "stratégiques" qu'il avait annoncés à la veille du coup d'envoi de la compagne électorale. Il a de surcroit, mis en avant l'objectif qu'il veut atteindre, c'està- dire, la réalisation de "réformes institutionnelles profondes" et l'amélioration de la situation socio-économique du citoyen. Mihoubi "propose plus de 200 mesures pratiques, en vue de reconquérir la confiance du citoyen". Pour ce faire, il s'est engagé à "renforcer davantage les libertés politiques, collectives et individuelles, qui ne portent pas atteinte aux coutumes et traditions". Il a indiqué dans ce contexte, qu'il va "oeuvrer à comprendre cette mutation et la cerner, notamment à travers l'actualisation de la forme actuelle du système et de le raffermir à travers la concrétisation de plus d'acquis au profit des libertés et de l'indépendance des deux pouvoirs, judiciaire et législatifs". Cela se fera aussi par la mise en avant du principe de l'égalité en droits et chances, en vue de bénéficier d'un service public "de qualité", relevant ses engagements quant à la "suppression de la subvention généralisée, la poursuite des formules de logement réussies, et au lancement d'un programme national dédié à la relance des hôpitaux". A la question relative au dossier des différents détenus durant le Hirak, il a réitèré, une fois de plus, que "ces dossiers sont entre les mains de la justice, et qu'elle est seule à avoir les détails sur toutes ces affaires. Et elle est seule à avoir tous les mécanismes pour prendre des décisions judiciaires, au nom du peuple algérien, alors il faut lui donner le temps nécessaire pour leurs traitements". Mihoubi s'engage également, à mener des réformes "structurelles" sur le plan économique, qui permettent d'améliorer le climat des affaires et de réunir les conditions du décollage économique de l'Algérie, affirmant "qu'il formera un gouvernement de compétences nationales", créera un grand ministère de l'Economie et qu'il promouvra le rôle consultatif du Conseil national économique et social (CNES). Enfin, s'agissant de la politique extérieure, Mihoubi a réitéré la poursuite du soutien aux deux causes, palestinienne et sahraouie, et de la consécration des principes sur lesquels est fondée la diplomatie algérienne, à savoir, la non ingérence dans les affaires internes des pays et le règlement des conflits internationaux, par les voies pacifiques. A un peu plus de vingt cinq jours de la prochaine Election présidentielle, Mihoubi s'est dit confiant, car "toutes les conditions nécessaires à son organisation ont été réunies", estimant que toute objection à ce processus, mènera à "l'impasse et à un vide constitutionnel qui ne profi era à personn Détendu, le chef de file du RND, qui aspire pour la première fois à la magistrature suprême, a déroulé les grands axes de son programme électoral et les objectifs qu'il a tracé, à court et à long terme pour sortir le pays de la crise qu'il traverse, vit actuellement. En somme, il s'est ainsi agi, notamment des 15 engagements qu'il a pris devant le peuple algérien. De prime abord, il a répondu à la question de la primauté du politique sur le militaire, et inversement, en déclarant que "quelques personnes ont hérité cette conception de la primauté de l'un sur l'autre des temps reculés, c'est-àdire du temps de la Guerre de Libération nationale. Je crois que cette question est révolue et qu'il y a une Constitution, c'est elle qui définit les choses et pour plusieurs générations. C'est ce qui garantit la stabilité des institutions de l'Etat, de la gestion en toute transparence du pays, et l'instauration d'une véritable démocratie,…c'est cela que nous voulons réellement concrétiser". Et de préciser par la même occasion, "qu'il y a des choses qui sont immuables dans la Constitution, et d'autres qu'il faudrait revoir, comme la limitation des mandats à seulement deux mandats". Pour ce faire, Mihoubi, qui prône ainsi une révision de la Constitution s'il est élu, a précisé que l'élaboration de la Loi fondamentale sera faite par "de vrais experts en la matière et en ouvrant un grand débat avec la société civile. La monture finale sera proposé au peuple, car le peuple, maintenant, fait partie d'une équation irréfutable dans l'édification de notre pays". L'ancien ministre de la Culture a également soulevé, que "la crise que nous passons aujourd'hui, est celle de la confiance. La confiance que devrait avoir le peuple vis à vis de son dirigeant. Il ne sert absolument à rien de faire des discours politiques, si nous n'avons pas encore acquis cela, c'est-à-dire, renouer une confiance indéfectible avec le peuple. Et cela nous le construisons aujourd'hui, avec le programme que je propose". C'est dans ce sillage, qu'il a soulignéque son programme comporte quinze engagements "stratégiques" qu'il avait annoncés à la veille du coup d'envoi de la compagne électorale. Il a de surcroit, mis en avant l'objectif qu'il veut atteindre, c'està- dire, la réalisation de "réformes institutionnelles profondes" et l'amélioration de la situation socio-économique du citoyen. Mihoubi "propose plus de 200 mesures pratiques, en vue de reconquérir la confiance du citoyen". Pour ce faire, il s'est engagé à "renforcer davantage les libertés politiques, collectives et individuelles, qui ne portent pas atteinte aux coutumes et traditions". Il a indiqué dans ce contexte, qu'il va "oeuvrer à comprendre cette mutation et la cerner, notamment à travers l'actualisation de la forme actuelle du système et de le raffermir à travers la concrétisation de plus d'acquis au profit des libertés et de l'indépendance des deux pouvoirs, judiciaire et législatifs". Cela se fera aussi par la mise en avant du principe de l'égalité en droits et chances, en vue de bénéficier d'un service public "de qualité", relevant ses engagements quant à la "suppression de la subvention généralisée, la poursuite des formules de logement réussies, et au lancement d'un programme national dédié à la relance des hôpitaux". A la question relative au dossier des différents détenus durant le Hirak, il a réitèré, une fois de plus, que "ces dossiers sont entre les mains de la justice, et qu'elle est seule à avoir les détails sur toutes ces affaires. Et elle est seule à avoir tous les mécanismes pour prendre des décisions judiciaires, au nom du peuple algérien, alors il faut lui donner le temps nécessaire pour leurs traitements". Mihoubi s'engage également, à mener des réformes "structurelles" sur le plan économique, qui permettent d'améliorer le climat des affaires et de réunir les conditions du décollage économique de l'Algérie, affirmant "qu'il formera un gouvernement de compétences nationales", créera un grand ministère de l'Economie et qu'il promouvra le rôle consultatif du Conseil national économique et social (CNES). Enfin, s'agissant de la politique extérieure, Mihoubi a réitéré la poursuite du soutien aux deux causes, palestinienne et sahraouie, et de la consécration des principes sur lesquels est fondée la diplomatie algérienne, à savoir, la non ingérence dans les affaires internes des pays et le règlement des conflits internationaux, par les voies pacifiques. A un peu plus de vingt cinq jours de la prochaine Election présidentielle, Mihoubi s'est dit confiant, car "toutes les conditions nécessaires à son organisation ont été réunies", estimant que toute objection à ce processus, mènera à "l'impasse et à un vide constitutionnel qui ne profi era à personn