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L'accord signé vendredi est "historique"
Mohamde Arkab/opep
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 04 - 2020

Le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, a indiqué que l'accord signé jeudi soir entre les pays de l'Opep et non Opep comme un "accord historique, qui a envoyé un signal positif au marché pétrolier
Le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, a indiqué que l'accord signé jeudi soir entre les pays de l'Opep et non Opep comme un "accord historique, qui a envoyé un signal positif au marché pétrolier
Intervenant hier en direct sur Echourouk News TV, Arkab a estimé que le marché "peut retrouver son équilibre à partir du second semestre de l'année en cours, sans exclure de voir surgir dans les prochains jours des difficultés". Cette reprise du marché sera liée selon lui à la "hausse significative de la dynamique économique en Chine". Toutefois, il a indiqué que ce n'est pas possible de prévoir les prix qui sont le résultat d'une offre et de la demande sur le marché. "Nous avons donné un signal pour le marché avec la baisse de la production et les prix ne sont
que le résultat de cette offre" a-t-il expliqué. Cependant, le ministre de l'Energie a expliqué que dans les prochains jours, "on s'attend à ce qu'il y aura une saturation dans les capacités de stockage dans le monde", mais cet accord aura surement l'effet de permettre d'éponger progressivement la surproduction actuelle. Evoquant la baisse des investissements de la Sonatrach à cause de la crise des prix actuelle, M. Arkab a indiqué que cela n'affectera pas la production du groupe, affirmant que " la pandémie du Coronavirus n'a pas eu quelque impacte que ce soit sur la production du pétrole en Algérie, la Sonatrach va poursuivre normalement ses activités". Pour rappel, l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés ont convenu, à l'issue de la réunion extraordinaire tenue de jeudi à vendredi par visioconférence, de réduire la production de 10 millions de barils par jour (mbj) dont 200.000 barils pour l'Algérie durant les mois de mai et juin en vue de stabiliser les prix du pétrole impactés par la crise du coronavirus.
Les ministres du G20 ne mentionnent aucune baisse de production
Les ministres de l'Energie des pays du G20 ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une baisse de la production pétrolière, le communiqué publié hier à l'issue de longues négociations ne mentionnant aucune réduction. Les pourparlers s'étaient éternisés vendredi pour tenter de conclure un accord sur une baisse massive de la production pétrolière, jusque-là bloqué par le Mexique. Un accord entre les Etats-Unis et le Mexique pour aider Mexico à remplir le quota de réduction exigé par les producteurs semblait lever un obstacle à une entente globale. Le communiqué final publié après la fin du sommet virtuel organisé par l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, comporte des engagements de coopération future dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus mais ne fait mention d'aucune baisse. "Nous nous engageons à faire en sorte que le secteur de l'énergie continue à fournir une contribution pleine et effective en vue de vaincre le Covid-19 et de permettre le rétablissement (économique) mondial qui doit suivre", déclarent les ministres dans ce texte. "Nous nous engageons à travailler ensemble dans un esprit de solidarité sur des actions immédiates et concrètes afin de traiter ces problèmes dans une période d'urgence internationale sans précédent", assurent-ils. "Nous nous engageons à prendre toutes les mesures nécessaires et immédiates pour assurer la stabilité du marché de l'énergie", déclarent encore les ministres du G20.
En raison du confinement de la moitié de la population mondiale pour limiter la pandémie du nouveau coronavirus, la demande de pétrole est en chute libre, alors même que l'offre était déjà en excédent. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait évoqué vendredi matin une entente préalable sur une diminution de l'offre mondiale - de 10 millions de barils de brut par jour (mbj) en mai et juin. Cette entente avait été obtenue lors d'une réunion des principaux pays producteurs de pétrole dont la Russie, non-membre de l'Opep mais deuxième producteur mondial et chef de file des partenaires ducartel. Mais le Mexique, lui aussi nonmembre de l'Opep, n'avait pas donné son approbation, indispensable pour entériner l'accord lors de cette réunion.
Mexico trouvait en effet excessif l'effort qui lui était réclamé (réduction de production de 400.000 barils par jour), comparé à d'autres pays. Quelques heures plus tard, le Président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, indiquait être parvenu à un accord avec son homologue américain, Donald Trump, pour réduire la production de pétrole de son pays. Il précisait que le Mexique réduirait ses pompages de 100.000 barils par jour (bj) et que les Etats-Unis allaient diminuer les leurs de 250.000 bj supplémentaires par rapport à leurs engagements précédents, pour compenser la part mexicaine. Trump avait ensuite confirmé que les Etats-Unis avaient accepté d'aider le Mexique à atteindre son quota de réduction.
"Nous acceptons de baisser la production. Et eux acceptent de faire quelque chose pour nous dédommager à l'avenir", avait dit le Président américain. Mais cet accord américano-mexicain n'a pas permis de parvenir à une décision de baisse de la production lors des discussions des ministres de l'Energie du G20. Les efforts diplomatiques s'étaient pourtant multipliés pour tenter de parvenir à un accord.
Intervenant hier en direct sur Echourouk News TV, Arkab a estimé que le marché "peut retrouver son équilibre à partir du second semestre de l'année en cours, sans exclure de voir surgir dans les prochains jours des difficultés". Cette reprise du marché sera liée selon lui à la "hausse significative de la dynamique économique en Chine". Toutefois, il a indiqué que ce n'est pas possible de prévoir les prix qui sont le résultat d'une offre et de la demande sur le marché. "Nous avons donné un signal pour le marché avec la baisse de la production et les prix ne sont
que le résultat de cette offre" a-t-il expliqué. Cependant, le ministre de l'Energie a expliqué que dans les prochains jours, "on s'attend à ce qu'il y aura une saturation dans les capacités de stockage dans le monde", mais cet accord aura surement l'effet de permettre d'éponger progressivement la surproduction actuelle. Evoquant la baisse des investissements de la Sonatrach à cause de la crise des prix actuelle, M. Arkab a indiqué que cela n'affectera pas la production du groupe, affirmant que " la pandémie du Coronavirus n'a pas eu quelque impacte que ce soit sur la production du pétrole en Algérie, la Sonatrach va poursuivre normalement ses activités". Pour rappel, l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés ont convenu, à l'issue de la réunion extraordinaire tenue de jeudi à vendredi par visioconférence, de réduire la production de 10 millions de barils par jour (mbj) dont 200.000 barils pour l'Algérie durant les mois de mai et juin en vue de stabiliser les prix du pétrole impactés par la crise du coronavirus.
Les ministres du G20 ne mentionnent aucune baisse de production
Les ministres de l'Energie des pays du G20 ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une baisse de la production pétrolière, le communiqué publié hier à l'issue de longues négociations ne mentionnant aucune réduction. Les pourparlers s'étaient éternisés vendredi pour tenter de conclure un accord sur une baisse massive de la production pétrolière, jusque-là bloqué par le Mexique. Un accord entre les Etats-Unis et le Mexique pour aider Mexico à remplir le quota de réduction exigé par les producteurs semblait lever un obstacle à une entente globale. Le communiqué final publié après la fin du sommet virtuel organisé par l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, comporte des engagements de coopération future dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus mais ne fait mention d'aucune baisse. "Nous nous engageons à faire en sorte que le secteur de l'énergie continue à fournir une contribution pleine et effective en vue de vaincre le Covid-19 et de permettre le rétablissement (économique) mondial qui doit suivre", déclarent les ministres dans ce texte. "Nous nous engageons à travailler ensemble dans un esprit de solidarité sur des actions immédiates et concrètes afin de traiter ces problèmes dans une période d'urgence internationale sans précédent", assurent-ils. "Nous nous engageons à prendre toutes les mesures nécessaires et immédiates pour assurer la stabilité du marché de l'énergie", déclarent encore les ministres du G20.
En raison du confinement de la moitié de la population mondiale pour limiter la pandémie du nouveau coronavirus, la demande de pétrole est en chute libre, alors même que l'offre était déjà en excédent. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait évoqué vendredi matin une entente préalable sur une diminution de l'offre mondiale - de 10 millions de barils de brut par jour (mbj) en mai et juin. Cette entente avait été obtenue lors d'une réunion des principaux pays producteurs de pétrole dont la Russie, non-membre de l'Opep mais deuxième producteur mondial et chef de file des partenaires ducartel. Mais le Mexique, lui aussi nonmembre de l'Opep, n'avait pas donné son approbation, indispensable pour entériner l'accord lors de cette réunion.
Mexico trouvait en effet excessif l'effort qui lui était réclamé (réduction de production de 400.000 barils par jour), comparé à d'autres pays. Quelques heures plus tard, le Président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, indiquait être parvenu à un accord avec son homologue américain, Donald Trump, pour réduire la production de pétrole de son pays. Il précisait que le Mexique réduirait ses pompages de 100.000 barils par jour (bj) et que les Etats-Unis allaient diminuer les leurs de 250.000 bj supplémentaires par rapport à leurs engagements précédents, pour compenser la part mexicaine. Trump avait ensuite confirmé que les Etats-Unis avaient accepté d'aider le Mexique à atteindre son quota de réduction.
"Nous acceptons de baisser la production. Et eux acceptent de faire quelque chose pour nous dédommager à l'avenir", avait dit le Président américain. Mais cet accord américano-mexicain n'a pas permis de parvenir à une décision de baisse de la production lors des discussions des ministres de l'Energie du G20. Les efforts diplomatiques s'étaient pourtant multipliés pour tenter de parvenir à un accord.


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