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Sa demande de congé exceptionnel rejetée à trois reprises
Affaire du dr Wafa Boudissa
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 05 - 2020

Le DocteurWafa Boudissa, la jeune femme médecin (28 ans) décédée enceinte vendredi 15 mai à l'hôpital de Ain El Kebira (wilaya de Sétif), après avoir contracté le coronavirus, avait demandé à trois reprises un congé exceptionnel, mais sa demande a été refusée par le directeur de l'EPH de Ras El Oued (Wilaya de Bordj Bou Arreridj), a confié avant-hier son époux.
Le DocteurWafa Boudissa, la jeune femme médecin (28 ans) décédée enceinte vendredi 15 mai à l'hôpital de Ain El Kebira (wilaya de Sétif), après avoir contracté le coronavirus, avait demandé à trois reprises un congé exceptionnel, mais sa demande a été refusée par le directeur de l'EPH de Ras El Oued (Wilaya de Bordj Bou Arreridj), a confié avant-hier son époux.
Le Dr Wafa Boudissa exerçait comme médecin généraliste à l'hôpital de Ras El Oued de la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Elle a rendu l'âme après un séjour d'unesemaine à l'hôpital d'Ain Kebira, la ville où elle réside. Smara Chawki a expliqué que sa défunte épouse "était très consciente du danger etdes risques qu'elle encourait, mais elle ne pouvait rien faire face à l'entêtement de l'administration", et que "le premier responsablede l'hôpital de Ras El Oued a rejeté à trois reprises sa demande de congé exceptionnel". "Le directeur a refusé de faciliter la tâche à ma femme. Devant l'absence de transport, de et vers Sétif, à cause des mesures prises par le gouvernement ainsi que l'état de santé de mon épouse et sa grossesse, j'ai opté pour la location d'un appartement au niveau de Ras El Oued, où j'ai emménagé le premier jour du Ramadhan, cependant la mort l'a arrachée à la vie, avec mon enfant que nous avons tant attendu", a-t-il témoigné.
Les collègues de la défunte enfoncent le directeur de l'EPH Ras-El Oued
Les langues commencent à se délier, dans la scandaleuse affaire du décès suite à une contamination au Covid-19 de Mme le docteur Bouddissa Wafa, âgée de 28 ans et enceinte de huit mois, à l'hôpital de Ain Kébira (Sétif). Ce terrible événement qui a choqué toute l'Algérie en ce mois sacré de Ramadhan, aurait finalement pu être évité, selon le personnel médical, si le directeur de l'EPH de Ras El Oued où exerçait la défunte, a fait preuve d'un peu d'humanité. En effet, les collègues de la regrettée Boudissa Wafa, encore sous le choc, ont témoigné à visages découverts devant les caméras des chaines de télévisions privées. Elles ont raconté dans le menu détail,comment la défunte suppliait, en vain, le premier responsable de l'hôpital de la libérer pour s'occuper de sa grossesse avancée. "Nous l'avons couverte plusieurs lors de ses absences. Mais il y a quelques jours, le surveillant général a porté son absence à la connaissance du directeur de l'hôpital", raconte, éplorée, une collègue de Dr Boudissa. Et d'ajouter : "Suite à quoi, nous l'avons appelée pour lui dire de venir clarifier les choses avec le directeur, en lui demandant de la libérer.
Ce qu'elle fit dès le lendemain, en allant voir le directeur, et le priant de la laisser se reposer chez-elle". "Malheureusement, témoigne son amie, entourée d'une dizaine de collègues, le directeur n'a rien voulu savoir et lui aintimé l'ordre de reprendre son travail". Plus grave en encore, les collègues et amies de la jeune défunte, témoignent que le directeur de l'hôpital aurait refusé de la libérer, même après qu'on l'ait suspectée avoir été contaminée au COVID-19 "Que voulez-vous je fasse ? Il ne veut point me libérer malgré mes supplications. Je lui ai dit que j'étais prête à compenser cette absence par n'importe quoi et qu'il fallait me libérer, mais il n'a rien voulu savoir", se lamentait la défunte, selon ses collègue. Malheureusement pour elle, sa peur et celle de ses collègues
s'avérèrent fondées, puisque le terrible virus à pu avoir raison de cette femme qui tentait de sauver des vies en offrant la sienne et celle de son enfant…
Une enquête a été ouverte
Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, et la ministre de la Solidarité, Kaouter Krikou, se sont rendus samedi matin au domicile de Ain El Kebira, pour présenter les condoléances à la famille de la défunte Dr Boudissa. Benbouzid a indiqué que "leministère de la Santé a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la mort du médecin enceinte, survenue à l'hôpital d'Ain Kebira, après avoir contracté le Coronavirus alors qu'elle exerçait à l'hôpital de Ras El Oued dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj", a déclaré le ministre à son arrivée à l'aéroport de Sétif.
Relevant que l'enquête était en cours à l'hôpital de Ras El Oued, menée par l'inspecteur général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Benbouzid a ajouté que "jusqu'à présent, aucune accusation n'estportée contre quiconque". Il a, dans ce sens, affirmé "attendre les résultats de l'enquête". Au domicile de la défunte jeune médecin, le ministre a fait savoir que l'inspecteur général du ministère s'est rendu à l'hôpital de Ras El Oued pour enquêter sur les circonstances du décès, affirmant que des mesures seront prises suite au rapport de ce dernier, et tous ceux qui ont commis l'erreur assumeront leur responsabilités.
Le Dr Wafa Boudissa exerçait comme médecin généraliste à l'hôpital de Ras El Oued de la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Elle a rendu l'âme après un séjour d'unesemaine à l'hôpital d'Ain Kebira, la ville où elle réside. Smara Chawki a expliqué que sa défunte épouse "était très consciente du danger etdes risques qu'elle encourait, mais elle ne pouvait rien faire face à l'entêtement de l'administration", et que "le premier responsablede l'hôpital de Ras El Oued a rejeté à trois reprises sa demande de congé exceptionnel". "Le directeur a refusé de faciliter la tâche à ma femme. Devant l'absence de transport, de et vers Sétif, à cause des mesures prises par le gouvernement ainsi que l'état de santé de mon épouse et sa grossesse, j'ai opté pour la location d'un appartement au niveau de Ras El Oued, où j'ai emménagé le premier jour du Ramadhan, cependant la mort l'a arrachée à la vie, avec mon enfant que nous avons tant attendu", a-t-il témoigné.
Les collègues de la défunte enfoncent le directeur de l'EPH Ras-El Oued
Les langues commencent à se délier, dans la scandaleuse affaire du décès suite à une contamination au Covid-19 de Mme le docteur Bouddissa Wafa, âgée de 28 ans et enceinte de huit mois, à l'hôpital de Ain Kébira (Sétif). Ce terrible événement qui a choqué toute l'Algérie en ce mois sacré de Ramadhan, aurait finalement pu être évité, selon le personnel médical, si le directeur de l'EPH de Ras El Oued où exerçait la défunte, a fait preuve d'un peu d'humanité. En effet, les collègues de la regrettée Boudissa Wafa, encore sous le choc, ont témoigné à visages découverts devant les caméras des chaines de télévisions privées. Elles ont raconté dans le menu détail,comment la défunte suppliait, en vain, le premier responsable de l'hôpital de la libérer pour s'occuper de sa grossesse avancée. "Nous l'avons couverte plusieurs lors de ses absences. Mais il y a quelques jours, le surveillant général a porté son absence à la connaissance du directeur de l'hôpital", raconte, éplorée, une collègue de Dr Boudissa. Et d'ajouter : "Suite à quoi, nous l'avons appelée pour lui dire de venir clarifier les choses avec le directeur, en lui demandant de la libérer.
Ce qu'elle fit dès le lendemain, en allant voir le directeur, et le priant de la laisser se reposer chez-elle". "Malheureusement, témoigne son amie, entourée d'une dizaine de collègues, le directeur n'a rien voulu savoir et lui aintimé l'ordre de reprendre son travail". Plus grave en encore, les collègues et amies de la jeune défunte, témoignent que le directeur de l'hôpital aurait refusé de la libérer, même après qu'on l'ait suspectée avoir été contaminée au COVID-19 "Que voulez-vous je fasse ? Il ne veut point me libérer malgré mes supplications. Je lui ai dit que j'étais prête à compenser cette absence par n'importe quoi et qu'il fallait me libérer, mais il n'a rien voulu savoir", se lamentait la défunte, selon ses collègue. Malheureusement pour elle, sa peur et celle de ses collègues
s'avérèrent fondées, puisque le terrible virus à pu avoir raison de cette femme qui tentait de sauver des vies en offrant la sienne et celle de son enfant…
Une enquête a été ouverte
Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, et la ministre de la Solidarité, Kaouter Krikou, se sont rendus samedi matin au domicile de Ain El Kebira, pour présenter les condoléances à la famille de la défunte Dr Boudissa. Benbouzid a indiqué que "leministère de la Santé a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la mort du médecin enceinte, survenue à l'hôpital d'Ain Kebira, après avoir contracté le Coronavirus alors qu'elle exerçait à l'hôpital de Ras El Oued dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj", a déclaré le ministre à son arrivée à l'aéroport de Sétif.
Relevant que l'enquête était en cours à l'hôpital de Ras El Oued, menée par l'inspecteur général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Benbouzid a ajouté que "jusqu'à présent, aucune accusation n'estportée contre quiconque". Il a, dans ce sens, affirmé "attendre les résultats de l'enquête". Au domicile de la défunte jeune médecin, le ministre a fait savoir que l'inspecteur général du ministère s'est rendu à l'hôpital de Ras El Oued pour enquêter sur les circonstances du décès, affirmant que des mesures seront prises suite au rapport de ce dernier, et tous ceux qui ont commis l'erreur assumeront leur responsabilités.


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