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La vague reprend !
Emigration clandestine
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 09 - 2020

Le phénomène de l'émigration clandestine, après un semblant de trève, a repris de plus belle et de manière spectaculaire avec des tentatives désespérées, oeuvre de jeunes en proie au - sauve qui peut -, face à un pays sans perspectives.
Le phénomène de l'émigration clandestine, après un semblant de trève, a repris de plus belle et de manière spectaculaire avec des tentatives désespérées, oeuvre de jeunes en proie au - sauve qui peut -, face à un pays sans perspectives.
La semaine qui vient de s'écouler est particulièrement dramatique, au vu du nombre d'interventions et d'opérations diverses menées par les unités des gardes-côte dans les eaux territoriales. La poursuite du phénomène démontre au moins une chose : la pénalisation de l'émigration clandestine préconisée par les autorités comme solution miracle n'a pas et ne peut empêcher des jeunes sans perspectives dans le pays de tenter l'aventure, aussi suicidaire soit-elle, à la recherche d'un avenir meilleur. Retranchés derrière leur train de vie qui s'est nettement amélioré grâce au confort qu'offre la condition de député, les membres de l'Assemblée nationale qui avaient adopté l'amendement proposé par le gouvernement au code pénal afin de prévoir, dorénavant, une peine allant de 2 à 6 mois d'emprisonnement et d'une amende de 20.000 à 60.000 DA contre les personnes qui tentent de quitter de manière illégale le territoire national.
Tous les observateurs s'accordent à dire que la pénalisation de la tentative d'émigration clandestine ne pouvait constituer une solution à un phénomène dont les causes sont strictement d'ordre social. Et en sus, qui peut empêcher un jeune complètement désespéré par sa condition économique et sociale d'essayer de s'en sortir, quitte à passer par les chemins les plus périlleux pour sa vie ? Les faits relevés viennent rappeler à nos responsables que même les solutions les plus répressives ne peuvent dissuader nos jeunes de tenter l'impossible pour s'en sortir. Beaucoup d'observateurs ont, en effet, trouvé stupide la pénalisation d'une tentative de harga. Mais qu'a-t-on prévu au niveau réglementaire pour les réseaux de passeurs qui sont à l'origine du phénomène et qui exploitent la détresse de la jeunesse algérienne pour se remplir les poches ? Les nombreuses arrestations de groupes de harraga ne devraient-elles pas donner lieu à des enquêtes poussées pour tenter de remonter ces filières criminelles ?
Il faut dire que, jusqu'ici, rares ont été les personnes impliquées dans l'organisation de ces passes qui ont été arrêtées. Les conditions de vie (espace habitable vétuste et exigu), la misère économique et le mal-être social (chômage, insuffisance du revenu familial, manque de loisirs, manque de liberté, manque de perspectives...) sont les principales causes de l'émigration illégale, et ce sont d'abord ce genre de problèmes qu'il faudra résoudre pour sauver la vie de nos enfants.
13 noyés et plus de 1.200 harraga interceptés en dix jours
Les unités des gardes-côtes ont procédé, lors de diverses opérations menées dans nos eaux territoriales durant la dernière semaine, à l'interception et au sauvetage de 755 personnes qui tentaient de prendre la mer de manière illicite et qui ont été prises en charge par les services compétents des Forces navales, alors que les corps de trois émigrants clandestins dont l'embarcation a chaviré, ont été repêchées. Un communiqué du ministère de la Défense nationale a indiqué : "Dans le cadre de la poursuite des efforts de nos Forces navales pour mettre un terme au phénomène de l'émigration clandestine, des unités des gardes-côtes ont procédé, lors de diverses opérations menées dansnos eaux territoriales entre le 20 et le 25 septembre 2020, à l'interception et au sauvetage de 755 personnes qui tentaient de prendre la mer de manière illicite, et qui ont été prises en charge par les services compétents des Forces navales, alors que trois dépouilles d'émigrants clandestins dont l'embarcation a chaviré, ont été repêchées".
Il convient de signaler que ces opérations, menées par les unités flottantes de recherche et de sauvetage, ont été exécutées comme suit : - Façade maritime Centre : interception et sauvetage de 340 émigrants clandestins - Façade maritime Ouest : interception et sauvetage de 343 émigrants clandestins. - Façade maritime Est : interception et sauvetage de 72 émigrants clandestins. Ces interventions "reflètent les efforts fournis par nos Forces navales dans le cadre de leurs missions, notamment celles à caractère humanitaire, et la sauvegarde de la sécurité des citoyens", conclut le communiqué.
La semaine qui vient de s'écouler est particulièrement dramatique, au vu du nombre d'interventions et d'opérations diverses menées par les unités des gardes-côte dans les eaux territoriales. La poursuite du phénomène démontre au moins une chose : la pénalisation de l'émigration clandestine préconisée par les autorités comme solution miracle n'a pas et ne peut empêcher des jeunes sans perspectives dans le pays de tenter l'aventure, aussi suicidaire soit-elle, à la recherche d'un avenir meilleur. Retranchés derrière leur train de vie qui s'est nettement amélioré grâce au confort qu'offre la condition de député, les membres de l'Assemblée nationale qui avaient adopté l'amendement proposé par le gouvernement au code pénal afin de prévoir, dorénavant, une peine allant de 2 à 6 mois d'emprisonnement et d'une amende de 20.000 à 60.000 DA contre les personnes qui tentent de quitter de manière illégale le territoire national.
Tous les observateurs s'accordent à dire que la pénalisation de la tentative d'émigration clandestine ne pouvait constituer une solution à un phénomène dont les causes sont strictement d'ordre social. Et en sus, qui peut empêcher un jeune complètement désespéré par sa condition économique et sociale d'essayer de s'en sortir, quitte à passer par les chemins les plus périlleux pour sa vie ? Les faits relevés viennent rappeler à nos responsables que même les solutions les plus répressives ne peuvent dissuader nos jeunes de tenter l'impossible pour s'en sortir. Beaucoup d'observateurs ont, en effet, trouvé stupide la pénalisation d'une tentative de harga. Mais qu'a-t-on prévu au niveau réglementaire pour les réseaux de passeurs qui sont à l'origine du phénomène et qui exploitent la détresse de la jeunesse algérienne pour se remplir les poches ? Les nombreuses arrestations de groupes de harraga ne devraient-elles pas donner lieu à des enquêtes poussées pour tenter de remonter ces filières criminelles ?
Il faut dire que, jusqu'ici, rares ont été les personnes impliquées dans l'organisation de ces passes qui ont été arrêtées. Les conditions de vie (espace habitable vétuste et exigu), la misère économique et le mal-être social (chômage, insuffisance du revenu familial, manque de loisirs, manque de liberté, manque de perspectives...) sont les principales causes de l'émigration illégale, et ce sont d'abord ce genre de problèmes qu'il faudra résoudre pour sauver la vie de nos enfants.
13 noyés et plus de 1.200 harraga interceptés en dix jours
Les unités des gardes-côtes ont procédé, lors de diverses opérations menées dans nos eaux territoriales durant la dernière semaine, à l'interception et au sauvetage de 755 personnes qui tentaient de prendre la mer de manière illicite et qui ont été prises en charge par les services compétents des Forces navales, alors que les corps de trois émigrants clandestins dont l'embarcation a chaviré, ont été repêchées. Un communiqué du ministère de la Défense nationale a indiqué : "Dans le cadre de la poursuite des efforts de nos Forces navales pour mettre un terme au phénomène de l'émigration clandestine, des unités des gardes-côtes ont procédé, lors de diverses opérations menées dansnos eaux territoriales entre le 20 et le 25 septembre 2020, à l'interception et au sauvetage de 755 personnes qui tentaient de prendre la mer de manière illicite, et qui ont été prises en charge par les services compétents des Forces navales, alors que trois dépouilles d'émigrants clandestins dont l'embarcation a chaviré, ont été repêchées".
Il convient de signaler que ces opérations, menées par les unités flottantes de recherche et de sauvetage, ont été exécutées comme suit : - Façade maritime Centre : interception et sauvetage de 340 émigrants clandestins - Façade maritime Ouest : interception et sauvetage de 343 émigrants clandestins. - Façade maritime Est : interception et sauvetage de 72 émigrants clandestins. Ces interventions "reflètent les efforts fournis par nos Forces navales dans le cadre de leurs missions, notamment celles à caractère humanitaire, et la sauvegarde de la sécurité des citoyens", conclut le communiqué.


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