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rassurer un enfant avant de l'endormir
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 10 - 2007

Les pleurs se déclenchent dès que vous refermez la porte de la chambre de votre enfant. Pourquoi tant d'histoires chaque soir avant de dormir ?
L'aider à surmonter ses pleurs
A partir de quel âge et pourquoi les enfants redoutent-ils le moment d'aller dormir ?
Dans la majorité des cas, c'est aux alentours de deux ans et demi - trois ans que les peurs se manifestent. Cela ne relève pas du pathologique mais accompagne le développement "normal" de l'enfant. Il prend déjà conscience de son autonomie mais gère mal la séparation avec ses parents, en particulier sa mère, au moment du coucher. S'ajoute à cela la peur du noir qui s'explique par l'absence de repère dans l'obscurité très anxiogène pour le petit mais aussi par des associations d'idées qui existent dans l'imaginaire collectif depuis la nuit des temps : le noir renvoie aux ténèbres, voire à la mort, en tout cas à un univers plein de dangers. Si le problème persiste au-delà de la période oedipienne (six ans - six ans et demi), les parents doivent s'inquiéter d'un problème d'anxiété plus profond.
Comment aider un enfant à s'endormir sereinement
En instaurant des habitudes et des rites. Le coucher toujours à la même heure, lui lire une histoire, disposer son doudou dans le lit, lui faire un câlin, des bisous ou tout autre rituel secret entre la mère et l'enfant au moment de dire "bonne nuit". Ces étapes le rassurent et vont lui permettre de mieux supporter la séparation. Pour ce qui est de la peur de l'obscurité, je ne vois aucun inconvénient à laisser la porte entrouverte ou à installer une veilleuse près du lit. Enfin, il faut que le climat soit le plus serein possible. Beaucoup de parents, en rentrant du bureau, profitent de leurs enfants, discutent, jouent, rigolent avec eux. Cette attitude, si elle se prolonge trop tard dans la soirée peut rendre le coucher plus difficile. La maison ne doit pas pour autant vivre dans un silence complet ! Les bruits du quotidien sont très réconfortants. En revanche, mieux vaut éviter de visionner avec ou à côté de la chambre de l'enfant, des films qui peuvent effrayer ou de lui lire des contes un peu trop noirs. Les enfants possèdent un imaginaire riche et prégnant. Il faut le protéger d'images trop impressionnantes.
Que faut-il
à tout prix éviter
L'incohérence ! Si des parents cèdent régulièrement aux réclamations de leurs enfants, comme "je peux dormir avec vous cette nuit? ", ils ne pourront plus faire respecter de bonnes habitudes et devront sans cesse faire face à des caprices, parlementer pour obtenir gain de cause. Garder une ligne de conduite n'exclut pas de savoir faire des exceptions, quand un enfant se réveille affolé après un cauchemar ou connaît une situation particulièrement stressante. Expliquer à l'enfant qu'on le protège, qu'on se trouve dans la pièce d'à côté, qu'il n'a rien à craindre pendant qu'il dort, aura plus d'impact qu'un câlin, certes rassurant mais pour le moins éphémère. Certains bambins font ce qu'on appelle des "terreurs nocturnes". L'enfant dort profondément et se réveille brusquement en criant ou en pleurant. Dans ce cas, son angoisse bien réelle mérite largement votre intérêt et le bercer, le câliner l'aideront à se calmer...
Les pleurs se déclenchent dès que vous refermez la porte de la chambre de votre enfant. Pourquoi tant d'histoires chaque soir avant de dormir ?
L'aider à surmonter ses pleurs
A partir de quel âge et pourquoi les enfants redoutent-ils le moment d'aller dormir ?
Dans la majorité des cas, c'est aux alentours de deux ans et demi - trois ans que les peurs se manifestent. Cela ne relève pas du pathologique mais accompagne le développement "normal" de l'enfant. Il prend déjà conscience de son autonomie mais gère mal la séparation avec ses parents, en particulier sa mère, au moment du coucher. S'ajoute à cela la peur du noir qui s'explique par l'absence de repère dans l'obscurité très anxiogène pour le petit mais aussi par des associations d'idées qui existent dans l'imaginaire collectif depuis la nuit des temps : le noir renvoie aux ténèbres, voire à la mort, en tout cas à un univers plein de dangers. Si le problème persiste au-delà de la période oedipienne (six ans - six ans et demi), les parents doivent s'inquiéter d'un problème d'anxiété plus profond.
Comment aider un enfant à s'endormir sereinement
En instaurant des habitudes et des rites. Le coucher toujours à la même heure, lui lire une histoire, disposer son doudou dans le lit, lui faire un câlin, des bisous ou tout autre rituel secret entre la mère et l'enfant au moment de dire "bonne nuit". Ces étapes le rassurent et vont lui permettre de mieux supporter la séparation. Pour ce qui est de la peur de l'obscurité, je ne vois aucun inconvénient à laisser la porte entrouverte ou à installer une veilleuse près du lit. Enfin, il faut que le climat soit le plus serein possible. Beaucoup de parents, en rentrant du bureau, profitent de leurs enfants, discutent, jouent, rigolent avec eux. Cette attitude, si elle se prolonge trop tard dans la soirée peut rendre le coucher plus difficile. La maison ne doit pas pour autant vivre dans un silence complet ! Les bruits du quotidien sont très réconfortants. En revanche, mieux vaut éviter de visionner avec ou à côté de la chambre de l'enfant, des films qui peuvent effrayer ou de lui lire des contes un peu trop noirs. Les enfants possèdent un imaginaire riche et prégnant. Il faut le protéger d'images trop impressionnantes.
Que faut-il
à tout prix éviter
L'incohérence ! Si des parents cèdent régulièrement aux réclamations de leurs enfants, comme "je peux dormir avec vous cette nuit? ", ils ne pourront plus faire respecter de bonnes habitudes et devront sans cesse faire face à des caprices, parlementer pour obtenir gain de cause. Garder une ligne de conduite n'exclut pas de savoir faire des exceptions, quand un enfant se réveille affolé après un cauchemar ou connaît une situation particulièrement stressante. Expliquer à l'enfant qu'on le protège, qu'on se trouve dans la pièce d'à côté, qu'il n'a rien à craindre pendant qu'il dort, aura plus d'impact qu'un câlin, certes rassurant mais pour le moins éphémère. Certains bambins font ce qu'on appelle des "terreurs nocturnes". L'enfant dort profondément et se réveille brusquement en criant ou en pleurant. Dans ce cas, son angoisse bien réelle mérite largement votre intérêt et le bercer, le câliner l'aideront à se calmer...


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