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«Nous avons un rôle socioéconomique à jouer en France et en Algérie»
Interview exclusive du président du CEINAF à Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 10 - 2007

Le président du Cercle des entrepreneurs et industriels algériens de France (CEINAF), Chérif Hadji, nous expose dans cet entretien les grandes lignes de l'action stratégique de son organisation, ses ambitions, ses perspectives et son apport non négligeable dans l'effort de développement durable en France et en Algérie. Il estime que l'avenir social et économique est prometteur en Algérie.
Le président du Cercle des entrepreneurs et industriels algériens de France (CEINAF), Chérif Hadji, nous expose dans cet entretien les grandes lignes de l'action stratégique de son organisation, ses ambitions, ses perspectives et son apport non négligeable dans l'effort de développement durable en France et en Algérie. Il estime que l'avenir social et économique est prometteur en Algérie.
Midi Libre : Quel est l'état des lieux du CEINAF et quelles sont ses perspectives de partenariat avec des entrepreneurs et opérateurs économiques algériens ?
Chérif Hadji : Aujourd'hui, le CEINAF est constitué de femmes et d'hommes, chefs d'entreprises françaises de notre communauté, désirant mettre en commun leurs expériences professionnelles, durement acquises lors de leur projet entrepreneurial en France.
Au-delà de l'intérêt affinitaire pour notre pays d'origine, nos membres croient en l'avenir économique et social prometteur de l'Algérie.
Nous sommes prêts à nous investir à fond dans des projets en Algérie. Notre investissement n'est pas seulement financier, il est intellectuel, humain et fraternel.
Le CEINAF est là pour nous y aider, nous conseiller, nous orienter, en un mot nous fédérer. L'enjeu est trop vaste pour le réduire à un simple partenariat entre entrepreneurs. Aujourd'hui, la compétitivité et l'attractivité de l'investissement sont intimement liées au niveau du capital humain de son abondance mais aussi de son expérience. La réussite d'un projet de développement reste donc conditionnée par la mise en place de mesures, d'accompagnement dans ces domaines. Parmi ces mesures la formation des ressources humaines est considérée comme la clé de voûte de tout programme de développement.
Notre volonté et notre ambition, est de participer à la description et la mise en œuvre de formations professionnelles adaptées. Il ne s'agira pas de transposer ce qu'il se fait en France ou ailleurs mais d'apporter les outils permettant de maîtriser les grands courants méthodologiques dans les différents domaines maîtrisés par le CEINAF, et également de dégager les principes permettant d'innover et d'améliorer les modèles conventionnels. Nous pensons en effet, que pour créer les conditions du succès, il faudra être capable d'innover et d'apporter des solutions appropriées à la problématique socio-économique réelle du pays.
Dans cette optique, nous créons également des contacts dans les milieux universitaires, en espérant participer à cette aventure au travers de projets concrets.
Comptez-vous participer à la prochaine foire internationale d'Algérie? Quels seront vos objectifs durant cette manifestation économique et commerciale importante pour le pays?
Depuis 2004, le CEINAF participe à la FIA sous son propre pavillon, installé sur la grande esplanade.
Nous devrions donc avoir notre pavillon en juin 2008. Les objectifs sont de l'ordre de la communication et de la visibilité. Ce type d'événement est incontournable et nous nous devons d'y être.
C'est également une très bonne première expérience pour les sociétés françaises, que nous accompagnons, et qui veulent reconnaître le marché algérien et avoir les premiers contacts.
A l'avenir et à la demande de nos adhérents, nous allons programmer des salons professionnels plus ciblés.
Quel est l'état d'avancement des activités de la CEINAF, notamment dans ses rapports avec les industriels de France?
La priorité du CEINAF, aujourd'hui, est de se faire reconnaître afin d'attirer des adhésions et de se faire reconnaître comme acteur économique à part entière.
Nous pensons, au CEINAF, que nous avons un rôle socioéconomique à jouer en France et en Algérie. Nous prouvons par notre travail, notre patience et notre pugnacité qu'il est possible pour des entrepreneurs de notre communauté de travailler ensemble pour l'intérêt général. Les industriels l'ont bien compris et ils sont nombreux à faire confiance au CEINAF en adhérant à nos valeurs et à nos objectifs.
Quelle sera votre contribution pour le développement économique en Algérie, notamment votre apport pour la promotion des PME et la création d'emplois?
Il y a eu la génération des immigrés qui envoyaient des mandats pour nourrir la famille restée au pays. Nous nous voulons être la génération des algériens qui investissent, qui créent des emplois et qui contribuent à l'amélioration du cadre de vie des algériens.
Pour donner tout son sens à notre participation à l'effort de développent du pays, l'Algérie doit prendre conscience du potentiel que nous représentons et du formidable levier que constitue la diaspora. Nous considérons que le partenariat, c'est d'abord du dialogue, de la confiance et la volonté de travailler sur du long terme. Ce sont des mentalités qu'il faut sans doute faire évoluer. La diaspora est une plus value certaine pour le développement économique de l'Algérie.
Le CEINAF n'est pas qu'une affaire de business. Comme évoqué en réponse à votre première question, nous sommes en mesure d'avoir une action durable et cohérente pour le développement de l'Algérie dans les domaines des développements stratégiques, du transfert de technologie et de compétences, de l'emploi et de la formation …
Nous souhaitons simplement répondre aux nouveaux besoins du pays concernant le transfert de savoir-faire et de technologies nécessaire pour accompagner sa forte croissance. Conscient de cette formidable opportunité et de son important enjeu, nous inscrivons notre démarche dans une logique d'un partenariat durable. Le CEINAF est le résultat d'un véritable projet d'implantation, impliquant un engagement dans le pays sur la durée. Nous avons l'ambition d'accompagner les entreprises et les collectivités dans leur démarche de performance.
Dans quels secteurs la CEINAF pourrait-elle être plus présente et efficace dans sa coopération avec les investisseurs et entrepreneurs algériens?
Nous disposons d'un savoir-faire, de compétences et de moyens pour travailler avec nos homologues en Algérie.
En dehors de ce que nous faisons déjà, nous sommes disposés à étudier toutes les offres de partenariat qui nous seront proposées en attendant que se mette en place un partenariat plus solide. Pour information et en primeur, voici ci-dessous les 3 grands projets pour 2008 :
La création du CEINAF ALGERIE, la cité de la maintenance industrielle et de la formation professionnelle en Algérie etla fondation CEINAF
Comment voyez-vous l'avenir économique des pays du Maghreb sachant que l'intégration régionale et la zone de libre échange prônées par les autorités demeurent illusoires et irréalisables dans l'immédiat?
Nous pensons au CEINAF, que l'avenir des pays du Maghreb et de l'Algérie en particulier, passe forcément par l'économique, que les entrepreneurs maghrébins et d'origine maghrébine passeront au-dessus de toutes les difficultés, pour aller aussi vite que les autorités puissent le permettre, comme c'est le cas, partout ailleurs, où l'on rencontre des gouvernements qui souhaitent accélérer leurs croissances.
L'appartenance à cette double culture, le sentiment de fierté qui nous anime, nous font répondre présent à une Algérie, qui nous interpelle timidement.
Les pays du Maghreb ont besoin d'union dans l'action, ainsi que de toutes les bonnes volontés. Le CEINAF, d'ores et déjà, répond «oui à l'Algérie».
En conclusion …
La bannière du CEINAF flotte au-dessus du monde des affaires et nous indique la voie à suivre.
Le CEINAF, c'est une idée, un concept, une abnégation qui ne sert pas les intérêts de quelques-uns, mais les intérêts de tous dans la fraternité, la solidarité, le respect, la loyauté, et surtout la franchise de cœur qui fait soulever les montagnes.
Midi Libre : Quel est l'état des lieux du CEINAF et quelles sont ses perspectives de partenariat avec des entrepreneurs et opérateurs économiques algériens ?
Chérif Hadji : Aujourd'hui, le CEINAF est constitué de femmes et d'hommes, chefs d'entreprises françaises de notre communauté, désirant mettre en commun leurs expériences professionnelles, durement acquises lors de leur projet entrepreneurial en France.
Au-delà de l'intérêt affinitaire pour notre pays d'origine, nos membres croient en l'avenir économique et social prometteur de l'Algérie.
Nous sommes prêts à nous investir à fond dans des projets en Algérie. Notre investissement n'est pas seulement financier, il est intellectuel, humain et fraternel.
Le CEINAF est là pour nous y aider, nous conseiller, nous orienter, en un mot nous fédérer. L'enjeu est trop vaste pour le réduire à un simple partenariat entre entrepreneurs. Aujourd'hui, la compétitivité et l'attractivité de l'investissement sont intimement liées au niveau du capital humain de son abondance mais aussi de son expérience. La réussite d'un projet de développement reste donc conditionnée par la mise en place de mesures, d'accompagnement dans ces domaines. Parmi ces mesures la formation des ressources humaines est considérée comme la clé de voûte de tout programme de développement.
Notre volonté et notre ambition, est de participer à la description et la mise en œuvre de formations professionnelles adaptées. Il ne s'agira pas de transposer ce qu'il se fait en France ou ailleurs mais d'apporter les outils permettant de maîtriser les grands courants méthodologiques dans les différents domaines maîtrisés par le CEINAF, et également de dégager les principes permettant d'innover et d'améliorer les modèles conventionnels. Nous pensons en effet, que pour créer les conditions du succès, il faudra être capable d'innover et d'apporter des solutions appropriées à la problématique socio-économique réelle du pays.
Dans cette optique, nous créons également des contacts dans les milieux universitaires, en espérant participer à cette aventure au travers de projets concrets.
Comptez-vous participer à la prochaine foire internationale d'Algérie? Quels seront vos objectifs durant cette manifestation économique et commerciale importante pour le pays?
Depuis 2004, le CEINAF participe à la FIA sous son propre pavillon, installé sur la grande esplanade.
Nous devrions donc avoir notre pavillon en juin 2008. Les objectifs sont de l'ordre de la communication et de la visibilité. Ce type d'événement est incontournable et nous nous devons d'y être.
C'est également une très bonne première expérience pour les sociétés françaises, que nous accompagnons, et qui veulent reconnaître le marché algérien et avoir les premiers contacts.
A l'avenir et à la demande de nos adhérents, nous allons programmer des salons professionnels plus ciblés.
Quel est l'état d'avancement des activités de la CEINAF, notamment dans ses rapports avec les industriels de France?
La priorité du CEINAF, aujourd'hui, est de se faire reconnaître afin d'attirer des adhésions et de se faire reconnaître comme acteur économique à part entière.
Nous pensons, au CEINAF, que nous avons un rôle socioéconomique à jouer en France et en Algérie. Nous prouvons par notre travail, notre patience et notre pugnacité qu'il est possible pour des entrepreneurs de notre communauté de travailler ensemble pour l'intérêt général. Les industriels l'ont bien compris et ils sont nombreux à faire confiance au CEINAF en adhérant à nos valeurs et à nos objectifs.
Quelle sera votre contribution pour le développement économique en Algérie, notamment votre apport pour la promotion des PME et la création d'emplois?
Il y a eu la génération des immigrés qui envoyaient des mandats pour nourrir la famille restée au pays. Nous nous voulons être la génération des algériens qui investissent, qui créent des emplois et qui contribuent à l'amélioration du cadre de vie des algériens.
Pour donner tout son sens à notre participation à l'effort de développent du pays, l'Algérie doit prendre conscience du potentiel que nous représentons et du formidable levier que constitue la diaspora. Nous considérons que le partenariat, c'est d'abord du dialogue, de la confiance et la volonté de travailler sur du long terme. Ce sont des mentalités qu'il faut sans doute faire évoluer. La diaspora est une plus value certaine pour le développement économique de l'Algérie.
Le CEINAF n'est pas qu'une affaire de business. Comme évoqué en réponse à votre première question, nous sommes en mesure d'avoir une action durable et cohérente pour le développement de l'Algérie dans les domaines des développements stratégiques, du transfert de technologie et de compétences, de l'emploi et de la formation …
Nous souhaitons simplement répondre aux nouveaux besoins du pays concernant le transfert de savoir-faire et de technologies nécessaire pour accompagner sa forte croissance. Conscient de cette formidable opportunité et de son important enjeu, nous inscrivons notre démarche dans une logique d'un partenariat durable. Le CEINAF est le résultat d'un véritable projet d'implantation, impliquant un engagement dans le pays sur la durée. Nous avons l'ambition d'accompagner les entreprises et les collectivités dans leur démarche de performance.
Dans quels secteurs la CEINAF pourrait-elle être plus présente et efficace dans sa coopération avec les investisseurs et entrepreneurs algériens?
Nous disposons d'un savoir-faire, de compétences et de moyens pour travailler avec nos homologues en Algérie.
En dehors de ce que nous faisons déjà, nous sommes disposés à étudier toutes les offres de partenariat qui nous seront proposées en attendant que se mette en place un partenariat plus solide. Pour information et en primeur, voici ci-dessous les 3 grands projets pour 2008 :
La création du CEINAF ALGERIE, la cité de la maintenance industrielle et de la formation professionnelle en Algérie etla fondation CEINAF
Comment voyez-vous l'avenir économique des pays du Maghreb sachant que l'intégration régionale et la zone de libre échange prônées par les autorités demeurent illusoires et irréalisables dans l'immédiat?
Nous pensons au CEINAF, que l'avenir des pays du Maghreb et de l'Algérie en particulier, passe forcément par l'économique, que les entrepreneurs maghrébins et d'origine maghrébine passeront au-dessus de toutes les difficultés, pour aller aussi vite que les autorités puissent le permettre, comme c'est le cas, partout ailleurs, où l'on rencontre des gouvernements qui souhaitent accélérer leurs croissances.
L'appartenance à cette double culture, le sentiment de fierté qui nous anime, nous font répondre présent à une Algérie, qui nous interpelle timidement.
Les pays du Maghreb ont besoin d'union dans l'action, ainsi que de toutes les bonnes volontés. Le CEINAF, d'ores et déjà, répond «oui à l'Algérie».
En conclusion …
La bannière du CEINAF flotte au-dessus du monde des affaires et nous indique la voie à suivre.
Le CEINAF, c'est une idée, un concept, une abnégation qui ne sert pas les intérêts de quelques-uns, mais les intérêts de tous dans la fraternité, la solidarité, le respect, la loyauté, et surtout la franchise de cœur qui fait soulever les montagnes.


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