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Torturée par ses parents adoptifs
Kahina, l'enfant martyr
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 11 - 2007

La violence continue à semer ses germes partout. La violence est une maladie incurable qui fait, dans le monde, des ravages incomptables. La violence anéantit l'existence de l'être et le réduit à l'état de l'objet. Elle existe partout dans le monde.
La violence continue à semer ses germes partout. La violence est une maladie incurable qui fait, dans le monde, des ravages incomptables. La violence anéantit l'existence de l'être et le réduit à l'état de l'objet. Elle existe partout dans le monde.
On ne fera jamais le tour de la question de sa présence dans les différentes sphères de notre existence. Ses causes, on ne cessera de les explorer, allant du fonctionnement psychologique d'une personne prédisposée à adopter la violence comme moyen de communication, à l'éducation familiale souvent incriminable, passant par le contenu violent et traumatisant de toutes ces guerres qui meublent l'histoire de l'humanité. Cependant, il ne faut jamais oublier que la violence commence parfois chez soi, au sein même de son entourage familial. Quel avenir réserve le destin à une personne qui est victime de torture de la part de ces propres parents ou tuteurs ? Le drame qui s'est produit à Sartrouville, une ville paisible de la France, prouve, encore une fois, que les enfants sont exposés, partout dans le monde, aux agissements violents émanant de leurs parents.
Absurde, direz-vous ? Ce fait atterrant s'est déroulé à Sartrouville dans les Yvelines. Eh oui, il s'agit de Kahina, une fillette âgée à peine de 4 ans qui a été maltraitée et brutalisée par sa famille adoptive, un couple qui a très bien su cacher son jeu et manipuler tout le monde, selon les dires des pédiatres.
L'enfant qui a été adopté à l'âge de trois mois par le couple, bien réputé dans cette petite ville, a subi, d'après les déclarations des pédiatres, un traitement cruel et barbare de la part de ses parents adoptifs. L'enfant a été évacué d'urgence à l'hôpital Necker à Paris souffrant de graves lésions organiques.
Les sévices, selon le bilan médical, auraient commencé presque aussitôt et la petite Kahina, adoptée à l'âge de 3 mois, a dû endurer pendant quatre ans le calvaire et la torture auprès de ses parents adoptifs. Les parents suspectés d'être les auteurs «d'actes de torture et de barbarie sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné l'infirmité permanente par un ascendant adoptif» ont été écroués jeudi dernier en attendant ce que révèlera l'enquête. Le crime est puni de 30 ans de réclusion criminelle. L'enfant, placé sous surveillance médicale, est décrit par les pédiatres comme un animal soumis qui ne réclame même pas ses parents.
Face à la justice, le couple niera en bloc toutes les accusations. Cependant, le tableau clinique que présentait la fillette lors de son évacuation à l'hôpital ne laisse aucun doute là-dessus. La gamine a été bel et bien torturée par sa famille. Six de ces dents sont cassées. Des poignées de cheveux ont été arrachés ; plusieurs os brisés. Sa bouche et son oesophage sont ulcérés par l'ingestion de produits corrosifs. Il y a encore pire selon les médecins traitants de Kahina.
Aujourd'hui, Kahina, en convalescence, semble hors de danger à l'abri des barbaries que lui faisaient infliger ses parents adoptifs.
Selon les médecins, le couple criminel a bien caché son jeu durant ces quatre années usant de manipulation puisqu'il consultait les médecins ces dernières années prétendant que la gamine souffrait d'une maladie rare. Seulement, pendant la quatrième année, les médecins ont diagnostiqué des violences et ont été même jusqu'à signalé le couple violent.
Le couple, dont la mère, femme au foyer de 46 ans, et le père fonctionnaire de 40 ans, ont un fils naturel âgé de six ans, placé actuellement dans un foyer et qui lui, n'a apparemment subi aucune violence.
Le voisinage et les proches de la petite famille ne comprennent encore pas la tournure dramatique des évènements, surtout que personne ne se doutait qu'un couple bien réputé, calme et tendre pouvait être l'auteur d'un tel crime et arriver à manipuler tout le monde tout au long de ses quatre ans.
Ce fait prouve qu'on ne peut jamais être au courant de tout ce qui se déroule à l'intérieur des maisons. Les apparences sont réellement trompeuses. Les parents sont, à présent, suspectés de souffrir du syndrome de Münchausen par procuration, maladie mentale grave et rare, dans laquelle un adulte (généralement une mère) produit des symptômes chez son enfant. Ce trouble mental rare est expliqué par le besoin morbide qu'éprouve une personne de simuler une maladie en s'imposant des symptômes et allant même jusqu'à attaquer son corps ou celui d'autrui pour y provoquer délibérément des lésions. L'affaire est maintenant entre les mains des experts psychiatres qui doivent, après avoir soumis le couple à une série d'analyses, statuer sur ce point. S'il s'avère réellement que les parents sont atteints de ce trouble mental grave et rare à la fois, ils bénéficieront illico de soins psychiatriques. Cependant, la question qui mérite d'être posée est : si vraiment les parents sont atteints du syndrome de Münchausen par procuration, pourquoi n'ont-ils pas fait subir à leur fils naturel autant de violence. Pourquoi toute leur rage meurtrière s'est-elle focalisée sur la petite fille adoptive de quatre ans ? Pour l'instant, attendant que la justice tranche.
On ne fera jamais le tour de la question de sa présence dans les différentes sphères de notre existence. Ses causes, on ne cessera de les explorer, allant du fonctionnement psychologique d'une personne prédisposée à adopter la violence comme moyen de communication, à l'éducation familiale souvent incriminable, passant par le contenu violent et traumatisant de toutes ces guerres qui meublent l'histoire de l'humanité. Cependant, il ne faut jamais oublier que la violence commence parfois chez soi, au sein même de son entourage familial. Quel avenir réserve le destin à une personne qui est victime de torture de la part de ces propres parents ou tuteurs ? Le drame qui s'est produit à Sartrouville, une ville paisible de la France, prouve, encore une fois, que les enfants sont exposés, partout dans le monde, aux agissements violents émanant de leurs parents.
Absurde, direz-vous ? Ce fait atterrant s'est déroulé à Sartrouville dans les Yvelines. Eh oui, il s'agit de Kahina, une fillette âgée à peine de 4 ans qui a été maltraitée et brutalisée par sa famille adoptive, un couple qui a très bien su cacher son jeu et manipuler tout le monde, selon les dires des pédiatres.
L'enfant qui a été adopté à l'âge de trois mois par le couple, bien réputé dans cette petite ville, a subi, d'après les déclarations des pédiatres, un traitement cruel et barbare de la part de ses parents adoptifs. L'enfant a été évacué d'urgence à l'hôpital Necker à Paris souffrant de graves lésions organiques.
Les sévices, selon le bilan médical, auraient commencé presque aussitôt et la petite Kahina, adoptée à l'âge de 3 mois, a dû endurer pendant quatre ans le calvaire et la torture auprès de ses parents adoptifs. Les parents suspectés d'être les auteurs «d'actes de torture et de barbarie sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné l'infirmité permanente par un ascendant adoptif» ont été écroués jeudi dernier en attendant ce que révèlera l'enquête. Le crime est puni de 30 ans de réclusion criminelle. L'enfant, placé sous surveillance médicale, est décrit par les pédiatres comme un animal soumis qui ne réclame même pas ses parents.
Face à la justice, le couple niera en bloc toutes les accusations. Cependant, le tableau clinique que présentait la fillette lors de son évacuation à l'hôpital ne laisse aucun doute là-dessus. La gamine a été bel et bien torturée par sa famille. Six de ces dents sont cassées. Des poignées de cheveux ont été arrachés ; plusieurs os brisés. Sa bouche et son oesophage sont ulcérés par l'ingestion de produits corrosifs. Il y a encore pire selon les médecins traitants de Kahina.
Aujourd'hui, Kahina, en convalescence, semble hors de danger à l'abri des barbaries que lui faisaient infliger ses parents adoptifs.
Selon les médecins, le couple criminel a bien caché son jeu durant ces quatre années usant de manipulation puisqu'il consultait les médecins ces dernières années prétendant que la gamine souffrait d'une maladie rare. Seulement, pendant la quatrième année, les médecins ont diagnostiqué des violences et ont été même jusqu'à signalé le couple violent.
Le couple, dont la mère, femme au foyer de 46 ans, et le père fonctionnaire de 40 ans, ont un fils naturel âgé de six ans, placé actuellement dans un foyer et qui lui, n'a apparemment subi aucune violence.
Le voisinage et les proches de la petite famille ne comprennent encore pas la tournure dramatique des évènements, surtout que personne ne se doutait qu'un couple bien réputé, calme et tendre pouvait être l'auteur d'un tel crime et arriver à manipuler tout le monde tout au long de ses quatre ans.
Ce fait prouve qu'on ne peut jamais être au courant de tout ce qui se déroule à l'intérieur des maisons. Les apparences sont réellement trompeuses. Les parents sont, à présent, suspectés de souffrir du syndrome de Münchausen par procuration, maladie mentale grave et rare, dans laquelle un adulte (généralement une mère) produit des symptômes chez son enfant. Ce trouble mental rare est expliqué par le besoin morbide qu'éprouve une personne de simuler une maladie en s'imposant des symptômes et allant même jusqu'à attaquer son corps ou celui d'autrui pour y provoquer délibérément des lésions. L'affaire est maintenant entre les mains des experts psychiatres qui doivent, après avoir soumis le couple à une série d'analyses, statuer sur ce point. S'il s'avère réellement que les parents sont atteints de ce trouble mental grave et rare à la fois, ils bénéficieront illico de soins psychiatriques. Cependant, la question qui mérite d'être posée est : si vraiment les parents sont atteints du syndrome de Münchausen par procuration, pourquoi n'ont-ils pas fait subir à leur fils naturel autant de violence. Pourquoi toute leur rage meurtrière s'est-elle focalisée sur la petite fille adoptive de quatre ans ? Pour l'instant, attendant que la justice tranche.


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