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L'Algérien ne peut se permettre les produits d'origine
En raison de l'érosion de son pouvoir d'achat
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 11 - 2007

Le consommateur algérien, vu l'érosion de son pouvoir d'achat, ne peut plus acquérir des articles authentiques. Le recours à la contrefaçon est le résultat direct de la cherté des produits d'origine ce qui se traduit par une utilisation massive d'articles contrefaits, a affirmé, hier, à Alger M. Redha Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), lors d'une conférence-débat organisée par la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI), et la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, portant sur le thème «La problématique des marques commerciales dans le contexte de l'ouverture économique en Algérie». A cet effet, M. Hamiani a affirmé que l'Algérie, qui se lance aujourd'hui, dans la construction «d'une économie outre que pétrolière», doit impérativement créer un environnement «économique sécurisant» qui permet la préservation du marché algérien contre l'entrée massive des produits contrefaits qui est «un phénomène pervers» issu essentiellement de l'ouverture de notre marché à l'extérieur. Dans ce créneau, M. Hamiani a souligné que l'Algérie s'est dotée d'une législation qui répond parfaitement aux normes internationales, «ce qui reste, maintenant, c'est de définir la manière adéquate pour l'application de ces décrets, notamment en matière de contrats de liaison, ceux de la propriété industrielles et enfin tout ce qui concerne l'application de l'aspect juridique» a-t-il ajouté.
Il est à noter que d'après les statistiques des Douanes algériennes, présentées par M. Mokrane Hanoune, cadre chargé de la lutte contre la contrefaçon à la Direction générale des douanes, «pas moins de 1 millions d'articles contrefaits se trouvent actuellement au niveau des ports algériens». «Prés de 75% de ces produits proviennent de Chine, premier producteur d'articles contrefaits», a affirmé le responsable.
Par ailleurs, dans son intervention, Me Haroune a souligné que le problème des marques existe en Algérie depuis l'indépendance. «L'Algérie est un pays consommateur et non pas producteur de produits contrefaits» a ajouté M. Haroune. Selon l'orateur, ce phénomène, très lucratif, touche plus particulièrement les secteurs des cosmétiques et des pièces de rechange automobile. Ces deux produits sont «en tête des produits contrefaits commercialisés sur le marché algérien avec à hauteur de 50% du marché légal des pièces automobiles». Le préjudice économique reste immense et les conséquences peuvent s'avérer dramatiques surtout pour le consommateur, a expliqué M. Haroune.
Par ailleurs, concernant l'Institut national de la propriété industrielle (INAPI), M. Haroune a indiqué qu'actuellement, 222.000 marques sont déposées au niveau de cet Institut, 10 % sont des marques algériennes, le reste sont des marques étrangères.
En outre, évoquant les inconvenients de la contrefaçon
sur l'économie nationale,
M. Andreas Hergenrother, Directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, a affirmé que les sociétés étrangères implantées en Algérie souffrent de ce fléau. «80% des marques allemandes souffrent de la contrefaçon en Algérie» a souligné le responsable, en ajoutant que «de plus en plus de sociétés allemandes nous ont fait part de leur préoccupation concernant la protection de la propriété industrielle en Algérie». M. Hergenrother a évoqué, à cette occasion, les chiffres alarmants des douanes concernant le sujet : «Pour l'année 2006, 831.786 produits contrefaits ont été retenus, les pertes pour l'économie algériennes sont estimées à 200 millions d'euros par an» a souligné le
responsable.
Le consommateur algérien, vu l'érosion de son pouvoir d'achat, ne peut plus acquérir des articles authentiques. Le recours à la contrefaçon est le résultat direct de la cherté des produits d'origine ce qui se traduit par une utilisation massive d'articles contrefaits, a affirmé, hier, à Alger M. Redha Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), lors d'une conférence-débat organisée par la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI), et la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, portant sur le thème «La problématique des marques commerciales dans le contexte de l'ouverture économique en Algérie». A cet effet, M. Hamiani a affirmé que l'Algérie, qui se lance aujourd'hui, dans la construction «d'une économie outre que pétrolière», doit impérativement créer un environnement «économique sécurisant» qui permet la préservation du marché algérien contre l'entrée massive des produits contrefaits qui est «un phénomène pervers» issu essentiellement de l'ouverture de notre marché à l'extérieur. Dans ce créneau, M. Hamiani a souligné que l'Algérie s'est dotée d'une législation qui répond parfaitement aux normes internationales, «ce qui reste, maintenant, c'est de définir la manière adéquate pour l'application de ces décrets, notamment en matière de contrats de liaison, ceux de la propriété industrielles et enfin tout ce qui concerne l'application de l'aspect juridique» a-t-il ajouté.
Il est à noter que d'après les statistiques des Douanes algériennes, présentées par M. Mokrane Hanoune, cadre chargé de la lutte contre la contrefaçon à la Direction générale des douanes, «pas moins de 1 millions d'articles contrefaits se trouvent actuellement au niveau des ports algériens». «Prés de 75% de ces produits proviennent de Chine, premier producteur d'articles contrefaits», a affirmé le responsable.
Par ailleurs, dans son intervention, Me Haroune a souligné que le problème des marques existe en Algérie depuis l'indépendance. «L'Algérie est un pays consommateur et non pas producteur de produits contrefaits» a ajouté M. Haroune. Selon l'orateur, ce phénomène, très lucratif, touche plus particulièrement les secteurs des cosmétiques et des pièces de rechange automobile. Ces deux produits sont «en tête des produits contrefaits commercialisés sur le marché algérien avec à hauteur de 50% du marché légal des pièces automobiles». Le préjudice économique reste immense et les conséquences peuvent s'avérer dramatiques surtout pour le consommateur, a expliqué M. Haroune.
Par ailleurs, concernant l'Institut national de la propriété industrielle (INAPI), M. Haroune a indiqué qu'actuellement, 222.000 marques sont déposées au niveau de cet Institut, 10 % sont des marques algériennes, le reste sont des marques étrangères.
En outre, évoquant les inconvenients de la contrefaçon
sur l'économie nationale,
M. Andreas Hergenrother, Directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, a affirmé que les sociétés étrangères implantées en Algérie souffrent de ce fléau. «80% des marques allemandes souffrent de la contrefaçon en Algérie» a souligné le responsable, en ajoutant que «de plus en plus de sociétés allemandes nous ont fait part de leur préoccupation concernant la protection de la propriété industrielle en Algérie». M. Hergenrother a évoqué, à cette occasion, les chiffres alarmants des douanes concernant le sujet : «Pour l'année 2006, 831.786 produits contrefaits ont été retenus, les pertes pour l'économie algériennes sont estimées à 200 millions d'euros par an» a souligné le
responsable.


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