Les efforts pour tenir une assemblée générale où se décidera l'action de grève sont allés crescendo et il est possible que cette rencontre ait lieu ce week-end. Les efforts pour tenir une assemblée générale où se décidera l'action de grève sont allés crescendo et il est possible que cette rencontre ait lieu ce week-end. La grogne est à son comble au sein des pilotes de ligne de la compagnie de navigation aérienne Air Algérie. Le mouvement de débrayage qui s'annonce à l'horizon semble être, désormais, la seule issue pour les pilotes. «Oui la grève est inéluctable» nous a confié hier un syndicaliste membre de la direction du SPLA (Syndicat des pilotes de ligne). Et d'ailleurs, a-t-il poursuivi, « la base ne comprend pas pourquoi jusqu'à présent on n'a pas encore déposé un préavis de grève. C'est dire que le ras le bol des pilotes est à son comble ». Selon cette source, la Direction générale de l'entreprise « fait dans la fuite en avant et ne bronche pas face à cette crainte grandissante des pilotes alors que nous n'avons cessé de demandé l'ouverture d'un dialogue lui transmettre nos préoccupations et nos revendications ». Les syndicalistes du SPLA et leurs homologues de l'UGTA multiplient les réunions de coordination, comme c'était le cas dans l'après-midi d'avant-hier, en vue d'accorder leurs violons, parler d'une même voix et adopter la même attitude vis-à-vis de cette alarmante situation. « Certes nous (le SPLA) sommes majoritaires mais il faut associer la section de l'UGTA car même les pilotes affiliés à ce syndicat en ont marre » souligne notre source. Les efforts pour tenir une assemblée générale où se décidera l'action de grève sont allés crescendo et il est possible que cette rencontre, soutient notre source, ait lieu ce week-end. Mais qu'en est-il des préoccupations et inquiétudes des pilotes ? A l'heure actuelle, mais cela ne veut point dire que d'autres questions sont reléguées au second plan, le souci majeur est cette question du départ des pilotes d'Air Algérie vers d'autres compagnies étrangères. En effet ces départs se sont accentués ces derniers temps et, selon notre interlocuteur, en une année, 40 pilotes ont quitté l'entreprise au profit d'autres se trouvant un peu partout, notamment dans les pays du Golfe et même en direction des pays voisins le Maroc et la Tunisie, où plusieurs entreprises privées sont déjà en activité. «Dans quelques jours, trois autres pilotes vont partir en Inde. Et le plus grave dans cette affaire c'est que l'entreprise nationale est en train de perdre des pilotes chevronnés, c'est à dire des commandants de bord. En une année, le nombre des pilotes d'Air Algérie est passé de 320 à 280 et cette tendance n'est pas près de s'estomper. Il faut arrêter cette hémorragie » clame notre source qui indique que les entreprises étrangères offrent des salaires mirobolants. Des salaires qui oscillent entre 4.000 et 8.000 euros alors que les salaires qu'offre Air Algérie ne dépassent pas dans les meilleurs des cas, les 2.000 euros et ce pour les plus expérimentés, les commandants de bord en l'occurrence. A l'évidence la question des salaires est au cœur des revendications des pilotes. La dernière augmentation des salaires au niveau de l'entreprise, qui a été de l'ordre de 10%, remonte au mois de juillet dernier et l'entreprise a promis une autre réévaluation de 7% au mois de décembre 2007 qui tarde à se concrétiser. « On attend toujours que cette promesse devienne réalité » déclare notre interlocuteur qui s'interroge, inquiet sur le sort de l'entreprise nationale : « Où est-ce qu'on va comme ça ? ». Et de nous avouer qu'au rythme où vont ces départs, « Air Algérie sera contrainte, dans peu de temps, de recruter des pilotes étrangers. Du jamais vu depuis l'indépendance du pays ». La grogne est à son comble au sein des pilotes de ligne de la compagnie de navigation aérienne Air Algérie. Le mouvement de débrayage qui s'annonce à l'horizon semble être, désormais, la seule issue pour les pilotes. «Oui la grève est inéluctable» nous a confié hier un syndicaliste membre de la direction du SPLA (Syndicat des pilotes de ligne). Et d'ailleurs, a-t-il poursuivi, « la base ne comprend pas pourquoi jusqu'à présent on n'a pas encore déposé un préavis de grève. C'est dire que le ras le bol des pilotes est à son comble ». Selon cette source, la Direction générale de l'entreprise « fait dans la fuite en avant et ne bronche pas face à cette crainte grandissante des pilotes alors que nous n'avons cessé de demandé l'ouverture d'un dialogue lui transmettre nos préoccupations et nos revendications ». Les syndicalistes du SPLA et leurs homologues de l'UGTA multiplient les réunions de coordination, comme c'était le cas dans l'après-midi d'avant-hier, en vue d'accorder leurs violons, parler d'une même voix et adopter la même attitude vis-à-vis de cette alarmante situation. « Certes nous (le SPLA) sommes majoritaires mais il faut associer la section de l'UGTA car même les pilotes affiliés à ce syndicat en ont marre » souligne notre source. Les efforts pour tenir une assemblée générale où se décidera l'action de grève sont allés crescendo et il est possible que cette rencontre, soutient notre source, ait lieu ce week-end. Mais qu'en est-il des préoccupations et inquiétudes des pilotes ? A l'heure actuelle, mais cela ne veut point dire que d'autres questions sont reléguées au second plan, le souci majeur est cette question du départ des pilotes d'Air Algérie vers d'autres compagnies étrangères. En effet ces départs se sont accentués ces derniers temps et, selon notre interlocuteur, en une année, 40 pilotes ont quitté l'entreprise au profit d'autres se trouvant un peu partout, notamment dans les pays du Golfe et même en direction des pays voisins le Maroc et la Tunisie, où plusieurs entreprises privées sont déjà en activité. «Dans quelques jours, trois autres pilotes vont partir en Inde. Et le plus grave dans cette affaire c'est que l'entreprise nationale est en train de perdre des pilotes chevronnés, c'est à dire des commandants de bord. En une année, le nombre des pilotes d'Air Algérie est passé de 320 à 280 et cette tendance n'est pas près de s'estomper. Il faut arrêter cette hémorragie » clame notre source qui indique que les entreprises étrangères offrent des salaires mirobolants. Des salaires qui oscillent entre 4.000 et 8.000 euros alors que les salaires qu'offre Air Algérie ne dépassent pas dans les meilleurs des cas, les 2.000 euros et ce pour les plus expérimentés, les commandants de bord en l'occurrence. A l'évidence la question des salaires est au cœur des revendications des pilotes. La dernière augmentation des salaires au niveau de l'entreprise, qui a été de l'ordre de 10%, remonte au mois de juillet dernier et l'entreprise a promis une autre réévaluation de 7% au mois de décembre 2007 qui tarde à se concrétiser. « On attend toujours que cette promesse devienne réalité » déclare notre interlocuteur qui s'interroge, inquiet sur le sort de l'entreprise nationale : « Où est-ce qu'on va comme ça ? ». Et de nous avouer qu'au rythme où vont ces départs, « Air Algérie sera contrainte, dans peu de temps, de recruter des pilotes étrangers. Du jamais vu depuis l'indépendance du pays ».