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Le triomphe de Soltani
Le 4e congrès du MSP s'est tenu dans un climat tendu
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 05 - 2008

Selon des indiscrétions qui ont filtré de la salle, Abdelmadjid Menasra a annoncé, dans l'après-midi d'hier, son retrait de la course et, dans une image mémorable qui restera sans doute gravée pour longtemps dans les esprits des militants, il a chaleureusement donné l'accolade à Aboudjerra Soltani devant une salle émue jusqu'aux larmes.
Selon des indiscrétions qui ont filtré de la salle, Abdelmadjid Menasra a annoncé, dans l'après-midi d'hier, son retrait de la course et, dans une image mémorable qui restera sans doute gravée pour longtemps dans les esprits des militants, il a chaleureusement donné l'accolade à Aboudjerra Soltani devant une salle émue jusqu'aux larmes.
Aboudjerra Soltani et ses partisans ont fini par avoir raison de toutes velléités d'opposition à sa reconduction à la tête du MSP, lors d'un 4e congrès très tendu et explosif, comme attendu par les observateurs, et dont les travaux ont d'ailleurs été prolongés, en parvenant à prendre aisément le dessus sur leurs détracteurs retranchés derrière Abdelmadjid Menasra, leur candidat déclaré.
Il était prévisible que le 4e congrès du mouvement n'allait pas être une simple sinécure pour les 1.328 délégués tant, bien avant son ouverture officielle par le président sortant, le mardi passé, tous les indices préfiguraient une âpre bataille entre les deux camps protagonistes. C'est ce scénario qui a effectivement prévalu, car une bataille sans merci les a opposés et il a fallu moult tractations jalonnées quelquefois de revirements et de désengagements sur les accords passés, pour parvenir enfin, jeudi, à un accord en 4 points, ce qui a permis de débloquer la situation et d'aller de l'avant dans les travaux du congrès. Ces derniers n'ont commencé de manière effective et officielle que tard dans la soirée du jeudi, alors que les assises devaient durer trois jours , soit du 29 avril au 1er mai.
Le deal entre les deux camps
Le différend qui opposait les deux parties, à savoir la commission de préparation du congrès que contrôlaient les partisans de Menasra et le bureau exécutif, fidèle à Aboudjerra Soltani, portait tout d'abord sur la partie à qui devrait revenir la prérogative d'organiser le congrès. Un des points de ce deal consistait en le partage de la poire en deux. Il faut dire que cette bataille de compétence a été à l'origine du retard de deux heures dans la cérémonie d'ouverture des travaux du congrès, mardi dernier, et ce, en présence des invités dont certains venaient de l'étranger, qui assistaient interloqués à toute cette désorganisation et cette anarchie dans la salle omnisports du complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Nasreddine Salem Chérif, président de la commission de préparation du congrès, farouche adversaire de Aboudjerra Soltani, a alors déclaré du haut de la tribune que les travaux reprendraient demain, c'est-à-dire le mercredi. Ce jour-là, en effet, ce sont les partisans de Aboudjerra qui ont investi en force la salle. Les fidèles à Menasra ont répliqué le jour suivant en investissant la salle à leur tour. C'est dire que le climat était vraiment exécrable et les nerfs à fleur de peau. Des escarmouches verbales, selon des indiscrétions, ont alors opposé dans la salle du congrès Abderrazak Mokri, vice-président sortant et cheville ouvrière du camp Soltani, et Salem Chérif, un fidèle partisan de Menasra.
Certaines informations non confirmées ont même évoqué la médiation entreprise par trois «chouyoukh» que la confrérie des Frères musulmans, à laquelle est affiliée le MSP, aurait dépêchés spécialement pour apaiser les tensions. Et c'est sans doute ce qui a contribué à un terrain d'entente. En effet, le deuxième point de l'accord laissait toute latitude au bureau exécutif sortant, qui dispose statutairement de cette prérogative, mais que les partisans de Menasra ont vainement contesté, de désigner 5% de congressistes à sa guise. Mais il reste que les deux derniers points sur lesquels portait l'accord sont de loin les plus importants puisqu'il s'agissait du bureau du congrès et du mode d'élection du président du parti.
Sur la première question, il n'était un secret pour personne que la composante du bureau proposée par le conseil consultatif n'agréait pas les partisans de Soltani qui ont juré de le rejeter lors du congrès.
Ainsi, une formule de consensus a été trouvée puisque chaque camp pouvait avoir trois de ses représentants alors que la présidence du bureau devrait revenir à une personnalité qui jouit de l'estime des deux camps. Et le choix fut finalement porté sur Boubeker Guedouda, issu de l'émigration et qui est originaire de Laghouat. Et pour respecter les statuts du parti, c'est le conseil consultatif qui devait entériner cette nouvelle composante. Les deux parties ont aussi décidé de soumettre la question du mode d'élection du président du Mouvement aux congressistes.
L'urne fatale à Menasra
Comme il est de tradition au sein de cette formation islamiste, contrairement aux autres partis, il faut le reconnaître, toutes les questions litigieuses sont résolues par la voie de l'urne. Et à ce jeu c'est Aboudjerra Soltani qui a eu les faveurs des congressistes. Cela a commencé en début d'après-midi du jeudi lorsque l'ordre du jour proposé par la commission de préparation du congrès a été soumis au vote. Avec 728 voix contre et 568 pour, les délégués ont tranché en faveur du point de vue de Aboudjerra Soltani qui, remporte ainsi sa première vraie bataille. L'opération, qui a eu lieu à main levée, constituait ainsi le premier revers du «groupe des Fondateurs» et des membres de la famille du défunt Nahnah qui soutenaient ouvertement Menasra. Ce n'est pas pour rien que les partisans de Aboudjerra ont voté contre l'ordre du jour proposé. Ce dernier contenait, en effet, une proposition selon laquelle à chaque point de divergence il faut impérativement revenir au conseil consultatif sortant dominé par les partisans de Menasra. Sentant le vent tourner et édifié par ce premier coup de semonce, la tête pensante du groupe Menasra, Salem Chérif en l'occurrence, propose le recours au vote à bulletin secret pour ce qui est de la question du bureau du congrès. Et, une fois de plus, Aboudjerra en sort victorieux puisque ses partisans l'ont remporté avec 791 voix contre 511 pour l'autre camp. Dès lors tout suspense est levé et les dés étaient bel et bien jetés. Les délégués au congrès ont irrémédiablement scellé le sort de Menasra et de son camp qui n'ont désormais plus aucun atout à faire prévaloir. Dans la matinée d'hier l'étau s'est encore resserré confirmant le choix avant la lettre des congressistes pour Aboudjerra que, désormais, aucun obstacle ne semble entraver sa marche pour un second mandat. Les délégués dans leur écrasante majorité ont voté contre le règlement intérieur du congrès proposé par la commission de préparation et qui stipule que le président du congrès doit être élu par le conseil consultatif et non par le congrès, comme le souhaitent les partisans de Aboudjerra.
Ce dernier, qui a présenté, hier, son rapport moral et financier, est rassuré. Il vient de remporter définitivement la bataille et tout porte à croire qu'il sera réélu par les congressistes, qui ont poursuivi, hier, leurs travaux à huis clos. D'ailleurs, selon des indiscrétions qui ont filtré de la salle, Abdelmadjid Menasra aurait annoncé, dans l'après-midi d'hier, son retrait de la course et, dans une image mémorable qui restera sans doute gravée pour longtemps dans les esprits des militants, il a chaleureusement donné l'accolade à Aboudjerra Soltani devant une salle émue jusqu'aux larmes. A l'heure où nous mettons sous presse, le congrès n'a pas encore achevé ses travaux.
Ce sera probablement le cas tard dans la soirée. Mais la question qui se pose maintenant est de savoir si les deux camps vont pouvoir tourner la page des déchirements et des luttes intestines qui les ont opposés et qui ont fait les choux gras de la presse nationale durant des semaines.
Aboudjerra Soltani et ses partisans ont fini par avoir raison de toutes velléités d'opposition à sa reconduction à la tête du MSP, lors d'un 4e congrès très tendu et explosif, comme attendu par les observateurs, et dont les travaux ont d'ailleurs été prolongés, en parvenant à prendre aisément le dessus sur leurs détracteurs retranchés derrière Abdelmadjid Menasra, leur candidat déclaré.
Il était prévisible que le 4e congrès du mouvement n'allait pas être une simple sinécure pour les 1.328 délégués tant, bien avant son ouverture officielle par le président sortant, le mardi passé, tous les indices préfiguraient une âpre bataille entre les deux camps protagonistes. C'est ce scénario qui a effectivement prévalu, car une bataille sans merci les a opposés et il a fallu moult tractations jalonnées quelquefois de revirements et de désengagements sur les accords passés, pour parvenir enfin, jeudi, à un accord en 4 points, ce qui a permis de débloquer la situation et d'aller de l'avant dans les travaux du congrès. Ces derniers n'ont commencé de manière effective et officielle que tard dans la soirée du jeudi, alors que les assises devaient durer trois jours , soit du 29 avril au 1er mai.
Le deal entre les deux camps
Le différend qui opposait les deux parties, à savoir la commission de préparation du congrès que contrôlaient les partisans de Menasra et le bureau exécutif, fidèle à Aboudjerra Soltani, portait tout d'abord sur la partie à qui devrait revenir la prérogative d'organiser le congrès. Un des points de ce deal consistait en le partage de la poire en deux. Il faut dire que cette bataille de compétence a été à l'origine du retard de deux heures dans la cérémonie d'ouverture des travaux du congrès, mardi dernier, et ce, en présence des invités dont certains venaient de l'étranger, qui assistaient interloqués à toute cette désorganisation et cette anarchie dans la salle omnisports du complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Nasreddine Salem Chérif, président de la commission de préparation du congrès, farouche adversaire de Aboudjerra Soltani, a alors déclaré du haut de la tribune que les travaux reprendraient demain, c'est-à-dire le mercredi. Ce jour-là, en effet, ce sont les partisans de Aboudjerra qui ont investi en force la salle. Les fidèles à Menasra ont répliqué le jour suivant en investissant la salle à leur tour. C'est dire que le climat était vraiment exécrable et les nerfs à fleur de peau. Des escarmouches verbales, selon des indiscrétions, ont alors opposé dans la salle du congrès Abderrazak Mokri, vice-président sortant et cheville ouvrière du camp Soltani, et Salem Chérif, un fidèle partisan de Menasra.
Certaines informations non confirmées ont même évoqué la médiation entreprise par trois «chouyoukh» que la confrérie des Frères musulmans, à laquelle est affiliée le MSP, aurait dépêchés spécialement pour apaiser les tensions. Et c'est sans doute ce qui a contribué à un terrain d'entente. En effet, le deuxième point de l'accord laissait toute latitude au bureau exécutif sortant, qui dispose statutairement de cette prérogative, mais que les partisans de Menasra ont vainement contesté, de désigner 5% de congressistes à sa guise. Mais il reste que les deux derniers points sur lesquels portait l'accord sont de loin les plus importants puisqu'il s'agissait du bureau du congrès et du mode d'élection du président du parti.
Sur la première question, il n'était un secret pour personne que la composante du bureau proposée par le conseil consultatif n'agréait pas les partisans de Soltani qui ont juré de le rejeter lors du congrès.
Ainsi, une formule de consensus a été trouvée puisque chaque camp pouvait avoir trois de ses représentants alors que la présidence du bureau devrait revenir à une personnalité qui jouit de l'estime des deux camps. Et le choix fut finalement porté sur Boubeker Guedouda, issu de l'émigration et qui est originaire de Laghouat. Et pour respecter les statuts du parti, c'est le conseil consultatif qui devait entériner cette nouvelle composante. Les deux parties ont aussi décidé de soumettre la question du mode d'élection du président du Mouvement aux congressistes.
L'urne fatale à Menasra
Comme il est de tradition au sein de cette formation islamiste, contrairement aux autres partis, il faut le reconnaître, toutes les questions litigieuses sont résolues par la voie de l'urne. Et à ce jeu c'est Aboudjerra Soltani qui a eu les faveurs des congressistes. Cela a commencé en début d'après-midi du jeudi lorsque l'ordre du jour proposé par la commission de préparation du congrès a été soumis au vote. Avec 728 voix contre et 568 pour, les délégués ont tranché en faveur du point de vue de Aboudjerra Soltani qui, remporte ainsi sa première vraie bataille. L'opération, qui a eu lieu à main levée, constituait ainsi le premier revers du «groupe des Fondateurs» et des membres de la famille du défunt Nahnah qui soutenaient ouvertement Menasra. Ce n'est pas pour rien que les partisans de Aboudjerra ont voté contre l'ordre du jour proposé. Ce dernier contenait, en effet, une proposition selon laquelle à chaque point de divergence il faut impérativement revenir au conseil consultatif sortant dominé par les partisans de Menasra. Sentant le vent tourner et édifié par ce premier coup de semonce, la tête pensante du groupe Menasra, Salem Chérif en l'occurrence, propose le recours au vote à bulletin secret pour ce qui est de la question du bureau du congrès. Et, une fois de plus, Aboudjerra en sort victorieux puisque ses partisans l'ont remporté avec 791 voix contre 511 pour l'autre camp. Dès lors tout suspense est levé et les dés étaient bel et bien jetés. Les délégués au congrès ont irrémédiablement scellé le sort de Menasra et de son camp qui n'ont désormais plus aucun atout à faire prévaloir. Dans la matinée d'hier l'étau s'est encore resserré confirmant le choix avant la lettre des congressistes pour Aboudjerra que, désormais, aucun obstacle ne semble entraver sa marche pour un second mandat. Les délégués dans leur écrasante majorité ont voté contre le règlement intérieur du congrès proposé par la commission de préparation et qui stipule que le président du congrès doit être élu par le conseil consultatif et non par le congrès, comme le souhaitent les partisans de Aboudjerra.
Ce dernier, qui a présenté, hier, son rapport moral et financier, est rassuré. Il vient de remporter définitivement la bataille et tout porte à croire qu'il sera réélu par les congressistes, qui ont poursuivi, hier, leurs travaux à huis clos. D'ailleurs, selon des indiscrétions qui ont filtré de la salle, Abdelmadjid Menasra aurait annoncé, dans l'après-midi d'hier, son retrait de la course et, dans une image mémorable qui restera sans doute gravée pour longtemps dans les esprits des militants, il a chaleureusement donné l'accolade à Aboudjerra Soltani devant une salle émue jusqu'aux larmes. A l'heure où nous mettons sous presse, le congrès n'a pas encore achevé ses travaux.
Ce sera probablement le cas tard dans la soirée. Mais la question qui se pose maintenant est de savoir si les deux camps vont pouvoir tourner la page des déchirements et des luttes intestines qui les ont opposés et qui ont fait les choux gras de la presse nationale durant des semaines.


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