Tout faire pour maintenir intactes les chances de poursuite de l'actuel processus de paix au Darfour, tel semble être la principale préoccupation des Soudanais, des africains et des pays arabes. Mais aussi de la Chine. Tout faire pour maintenir intactes les chances de poursuite de l'actuel processus de paix au Darfour, tel semble être la principale préoccupation des Soudanais, des africains et des pays arabes. Mais aussi de la Chine. L'annonce faite par le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, de lancer des mandats d'arrêt internationaux à l'encontre de plusieurs responsables soudanais en poste, dont le président Omar El Béchir, a vite fait de faire réagir un certains nombre de parties prenantes à titre direct ou indirect, dans l'actuel processus de paix engagé pour tenter de ramener définitivement la paix et la sécurité dans cette région du sud soudan qu'est le Darfour, et par ailleurs en proie à une guerre civile depuis maintenant plus de cinq ans. Immédiatement, le gouvernement soudanais a décidé d'une réunion d'urgence qui s'est effectivement tenue dans l'après midi d'hier, et où Khartoum a, en les termes les plus sévères tenu à mettre en garde le CPI contre toute initiative de nature à porter atteinte aux efforts actuellement déployés pour tenter d'asseoir un fragile processus de paix au Darfour. Aux yeux du gouvernement soudanais, seule la justice soudanaise est habilitée à lancer pareilles mesures. Il ne s'agirait donc que d'une énième immixtion dans les affaires intérieures du pays, ainsi que le soutient Khartoum depuis plus de trois années. Cette perspective de mandats d'arrêts internationaux contre des responsables d'un pays souverain a également fait réagir la Ligue arabe et l'Union africaine. Pour la première, et par la voix de son secrétaire général adjoint qui répondait ainsi par l'affirmative à une demande soudanaise d'organiser une réunion extraordinaire des pays membres de la Ligue, « Les pays arabes continueront à appeler à ne pas politiser les activités de la Cour pénale internationale et à respecter le Soudan dans le traitement de ses affaires intérieures. » Même son de cloche du côté du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine qui exprimait, lui, sa « profonde conviction quant à la nécessité de poursuivre sans relâche les voies et moyens susceptibles de ne pas entraver les efforts entamés dans le cadre du processus de paix. » La Chine s'est également exprimé par la voix de son représentant au sein de l'U.A. Ce dernier a tenu à transmettre toute l'inquiétude de son pays face à des initiatives dont la finalité ne serait que de saper les efforts de la communauté internationale. Le Conseil de paix et de sécurité a fermement dénoncé les poursuites annoncées par le procureur général du C.P. I. Toutes ces parties ont insisté pour rappeler que le processus de paix initié au Darfour entre le gouvernement soudanais et les mouvements rebelles repose sur trois piliers essentiels. Le premier est dans les pourparlers entamés directement entre le gouvernement central soudanais et les mouvements rebelles, le second est lui conditionné par la mission conjointe ONU /UA, le troisième enfin est le rôle de l'aide humanitaire internationale aux réfugiés et déplacés du Darfour où l'on compte depuis le début de la guerre civile, plus de 300000 morts et plus de 2,5 millions de réfugiés et de déplacés du fait des violences. Et ce d'autant que la force conjointe, dite Minuad , décidée de la fameuse conférence internationale sur le Darfour qui s'est tenue à Paris en juillet 2007, n'a pour l'heure jamais pu fonctionner comme l'on s'y attendait. Elle a même eu à subir plusieurs attaques dont les auteurs sont jusqu'à présent mal définis, Khartoum et les groupes rebelles se jetant mutuellement la balle. L'annonce faite par le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, de lancer des mandats d'arrêt internationaux à l'encontre de plusieurs responsables soudanais en poste, dont le président Omar El Béchir, a vite fait de faire réagir un certains nombre de parties prenantes à titre direct ou indirect, dans l'actuel processus de paix engagé pour tenter de ramener définitivement la paix et la sécurité dans cette région du sud soudan qu'est le Darfour, et par ailleurs en proie à une guerre civile depuis maintenant plus de cinq ans. Immédiatement, le gouvernement soudanais a décidé d'une réunion d'urgence qui s'est effectivement tenue dans l'après midi d'hier, et où Khartoum a, en les termes les plus sévères tenu à mettre en garde le CPI contre toute initiative de nature à porter atteinte aux efforts actuellement déployés pour tenter d'asseoir un fragile processus de paix au Darfour. Aux yeux du gouvernement soudanais, seule la justice soudanaise est habilitée à lancer pareilles mesures. Il ne s'agirait donc que d'une énième immixtion dans les affaires intérieures du pays, ainsi que le soutient Khartoum depuis plus de trois années. Cette perspective de mandats d'arrêts internationaux contre des responsables d'un pays souverain a également fait réagir la Ligue arabe et l'Union africaine. Pour la première, et par la voix de son secrétaire général adjoint qui répondait ainsi par l'affirmative à une demande soudanaise d'organiser une réunion extraordinaire des pays membres de la Ligue, « Les pays arabes continueront à appeler à ne pas politiser les activités de la Cour pénale internationale et à respecter le Soudan dans le traitement de ses affaires intérieures. » Même son de cloche du côté du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine qui exprimait, lui, sa « profonde conviction quant à la nécessité de poursuivre sans relâche les voies et moyens susceptibles de ne pas entraver les efforts entamés dans le cadre du processus de paix. » La Chine s'est également exprimé par la voix de son représentant au sein de l'U.A. Ce dernier a tenu à transmettre toute l'inquiétude de son pays face à des initiatives dont la finalité ne serait que de saper les efforts de la communauté internationale. Le Conseil de paix et de sécurité a fermement dénoncé les poursuites annoncées par le procureur général du C.P. I. Toutes ces parties ont insisté pour rappeler que le processus de paix initié au Darfour entre le gouvernement soudanais et les mouvements rebelles repose sur trois piliers essentiels. Le premier est dans les pourparlers entamés directement entre le gouvernement central soudanais et les mouvements rebelles, le second est lui conditionné par la mission conjointe ONU /UA, le troisième enfin est le rôle de l'aide humanitaire internationale aux réfugiés et déplacés du Darfour où l'on compte depuis le début de la guerre civile, plus de 300000 morts et plus de 2,5 millions de réfugiés et de déplacés du fait des violences. Et ce d'autant que la force conjointe, dite Minuad , décidée de la fameuse conférence internationale sur le Darfour qui s'est tenue à Paris en juillet 2007, n'a pour l'heure jamais pu fonctionner comme l'on s'y attendait. Elle a même eu à subir plusieurs attaques dont les auteurs sont jusqu'à présent mal définis, Khartoum et les groupes rebelles se jetant mutuellement la balle.